Marcel Bigeard...2

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Marcel Bigeard...2

Message par stArfinger » 04 Jan 2007, 21:16

Suite....

Le 24 octobre 55 il rejoint le 3e RPC, la « boutique » ne lui plait guère, les hommes n’ont pas d’allure et ne sont pas motivés. En un mot, et il le dit «Ils ne sont pas beaux »
Il fait un tri, parmi les hommes et surtout les gradés qui « ne peuvent pas suivre », il convoque les commandants de compagnies et après le « savon réglementaire, exige que les hommes soient :« Beaux, souples, félins et manœuvriers… ».

Il fait retailler les tenues fournies par l’intendance et, avec le tissu en excédent fait tailler une casquette semblable à celle que le 6 portait déjà en indochine.
Elle n’avait pas de nom, elle deviendra désormais la fameuse casquette Bigeard. En portant cette casquette - dit-il – nos hommes n’auront pas le choix. Ils seront obligés de redresser la tête, sinon, ils seront ridicules….On se bat mieux lorsque l’on à quelque chose à prouver.

Il fait aussi créer pour le régiment un insigne avec la devise « Etre et Durer ».

L’entraînement se fera quant à lui, au contact des rebelles dans le massif de l’Edough à l’ouest de Bône.Le 3e RCP restera en zone opérationnelle du 27
octobre au 5 décembre et son travail lui vaudra une citation élogieuse du général Beaufre. Pourtant Bigeard dit : « Je ne suis pas satisfait de ma boutique. Nous n’en sommes qu’au début. Il y a encore beaucoup à faire pour être parmi les meilleurs ».
Le bilan pourtant est éloquent : pertes amies, 1 mort, 1 blessé, pertes ennemies 11morts, 3 blessés, 60 prisonniers, 64 armes saisies.

Le 7 décembre est projeté l’opération « éventail ».
Une belle opération comme on les aime dans l’armée française : 5000 hommes, des camions, des chars, de l’aviation…Tout ça pour coxer un chef
rebelle, Si Messaoud !
À la fin du briefing Bigeard propose d’infiltrer le 3, avant le déclenchement de l’opération, par une progression de nuit de 20 Km, stupeur, le cas n’est pas prévu par l’école de guerre…
Toujours est-il que, le 8 à 4h du matin, le 3 est en place au cœur de la zone rebelle, après une marche à la boussole, et la traversée, en canots pneumatiques, de l’Oued Kébir.
Au loin dans un bruit infernal démarre l’opération.
Le 3 accroche l’arrière garde de Si Messaoud, lui fait 4 tués pour 1 blessé léger. Mais le chef a déguerpi depuis longtemps.

Ce sera le seul bilan - ridicule – de cette opération, l’armada retournera dans ses quartiers, laissant les rebelles réinvestir le terrain.

Jusqu’en février 56, l’entraînement s’intensifiera, dans la région d’El Milia, ce sera la chasse au confort autant qu’aux rebelles, le pitonnage et la boîte de ration tous les jours…
En moins de trois mois la zone d’El Milia est pacifiée, bilan : 500 rebelles arrêtés 24 tués pour des pertes très faibles 2tués et 6 blessés.

La preuve est faite : La sueur épargne le sang.

Pas de relâchement pourtant, plus d’ennemis ? Le temps est mis à profit pour insister sur la formation. Tous les paras, y compris les officiers doivent être des athlètes qui suivent tous le même entraînement. Sport tous les matins, saut en parachute, marche forcée de jour comme de nuit, roulés et sauts divers avec le PM chargé et armé, traversée de ronces métalliques avec tout le barda, et repartir tout naturellement vers des briefings d’étude de cas concrets….Les officiers redeviennent de simples soldats, sans distinction de grade, des hommes parmi les hommes. Tous à égalité dans l’entraînement intensif. Tous propres, nets et bien rasés, pour rester beaux jusque dans la mort.

Fin février, Bigeard estimera enfin le régiment « fin prêt »

On signale, à l’ouest de Bougie des bandes de rebelles, pour la première fois Bigeard dispose de 4 hélicoptères H55 destinés au ravitaillement et au transport de blessés.
Sans renseignements sur l’ennemi, Bigeard envoie ses compagnie râtisser le terrain, il s’agit de foncer de piton en piton sans s’attarder.
A la fin de la matinée la 1e compagnie a, sur la cote 577, accroché et fixé une katiba… il faut des renforts.
Bigeard appelle les pilotes des hélicos : « Changement de mission : vous allez acheminer la 3e compagnie sur les lieux mêmes de l’accrochage… » Stupeur ! C’est la première fois que l’on utilise ainsi les hélicos. Bigeard insiste : « Il n’y à pas deux armées, celle qui crapahute et celle qui attend. Vous êtes avec nous, dans le même bain. Et vous avez une occasion unique de participer à la même guerre que nous… ».

Une petite heure après la 3 est au contact, la katiba sera anéantie. Bilan : 47 rebelles au tapis, 96 prisonniers, 112 armes récupérées, pertes amies néant.
Mais surtout, pour la première fois dans l’histoire militaire, on a utilisé l’hélicoptère comme une aviation d’assaut. Dans quelques mois dans toute l’Algérie, des années plus tard au Vietnam,l’hélicoptère deviendra l’auxiliaire de toutes les troupes de choc.

Là aussi, Bigeard aura tracé la voie.

Au mois de mars, le 13, sale affaire du coté de Souk Ahras. Des éléments de la 3e compagnie du 3e régiment de tirailleurs algériens, ont déserté, emmenant des armes après avoir massacré leurs camarades.
Les mutins, commandés par le sergent chef Bensalem Abderrahmane, ont de
nombreuses heures d’avance. De fait, à 4 heures du matin, ils ont fait la jonction avec la katiba de Si Lounés qui les attendait pour les convoyer vers la Tunisie.
Le plus dur est fait, pensent-ils, et de toute façons, ils sont maintenant deux cents, et bien armés…

Sous les ordres de Lenoir, commandant en second, le 3 a fait route vers Villars. La 203 de Bigeard est déjà là, les cartes étalées sur le capot, les ordres sont prêts : « Fouiller les deux itinéraires praticables à partir de la ferme Degoul. Deux compagnies pour trouver des traces dans la zone sud de la ferme; la 1e de Datin, la 2 de Corre, ne pas faire de détails, foncer. Les fells ont 11heures d’avance.
Il faut leur couper la retraite avant la Tunisie.

Florès, avec la 4, déposez de petits éléments autour de la ferme Degoul, même mission. La 3 reste en réserve héliportée. »

L’opération démarre, il est 14h00. À 14h05 exactement le navigateur du Siko annonce à Florès qu’ils sont arrivés à la cote 856, et se met en stationnaire à deux mètres du sol. Les paras débarquent, ils sont aussitôt pris à partie et ont un tué, une balle en plein cœur.
« Ces cons d’aviateurs se sont gourés de piton » ; en fait la 4 a été larguée sur la cote 952, sur la mechta Besbessa, pile là où les fellaghas de si Lounés se sont tapis.

Dans son Bell de commandement, Bigeard a tout compris, il appelle Lenoir :« Bruno2 de Bruno : fais embarquer le reste de la 4 et envoie les sur 952. J’y serai moi-même et je ferai baliser la DZ »

A la suite de la 4, la 3e compagnie sera héliportée en renfort. Le combat sera rude, et le bilan parlant : 126 rebelles jonchent le sol, 15 tirailleurs, pris en otages, sont libérés, plus d’une centaine d’armes sont ramassées. 1 mortier de 81, 2 mortiers de 60, 4 fusils mitrailleurs et 38 pistolets mitrailleurs sont récupérés.

Bigeard dispose maintenant de deux formidables outils : Le 3e RPC, qui est une mécanique bien huilée et qui fonctionne à plein régime, et sa formidable Baraka.

Paris match titrera « Bigeard frappe comme la foudre »

Juin 56, le régiment est mis à la disposition de la zone des Nementchas, un
paysage lunaire, des précipices vertigineux, des grottes, des pics et des labyrinthes déchirant les montagnes. L’endroit est réputé impénétrable c’est le domaine de Laghour Abbés et de sa centaine de Chaouïas.
Ce sont des adversaires redoutables, nés dans la montagne, ils savent se confondre avec elle, utiliser les grottes et les éboulis. Ils ont une longue tradition de guérilla et jamais personne n’en est venu à bout.

L’accrochage aura lieu dans la nuit et ce sont les Chaouïas qui attaquent !!!
Cherchant à rompre le bouclage qui se met en place. 3 paras sont blessés les hors la loi perdent 6 tués et 10 blessés.
Bigeard ordonne une contre attaque immédiate.
Le 8 juin au petit matin, les paras ont pris l’avantage, mais les combats s’éterniseront encore durant deux jours. Il faut déloger les fells « à la fourchette » de leurs caches et des trous dans lesquels ils se planquent.

Le bilan sera lourd : 2 morts et 16 blessés parmi nous, 56 tués une centaine de blessés et 6 prisonniers chez eux.

Le 16 juin, nouvel accrochage. Bigeard sera de nouveau blessé, d’une balle
en pleine poitrine, en donnant l’assaut à un marabout fortement tenu.

Retour en Lorraine pour une convalescence, le 14 juillet à Paris, il est nommé grand officier de la légion d'honneur par le président Coty.

Arrivé à ce moment du récit, je me rends compte que je deviens long, je vais donc essayer d’être plus bref. Mais comment résumer en quelques phrases, ces heures de crapahut, sous un soleil de plomb ou au contraire dans une neige et une bise glaciale. Ces moments de souffrance, où l’on ne marche que parce qu’il faut marcher, ces moments de combats, brefs, furieux et intenses, faits de bruit et de poussière…

Août 56, de retour à Bône avec son régiment dans les Nementchas, nouvelles missions, nouveaux accrochages avec les rebelles, nouvelles victoires.

Le 5 septembre en faisant son footing quotidien sur les quais du port de Bône, il est victime d’un attentat.
Trois terroristes lui tirent dessus, par derrière, le bras droit éclaté, une douleur au foie, et à la tête, il se relève, pas armé, fait face à ses adversaires et fonce sur eux, qui préfèrent détaler. La baraka Bigeard continue. Mais il ne fera pas la campagne de Suez.

De janvier à mars 57 ce sera, la grève brisée, la guerre aux tristes assassins poseurs de bombes, dans Alger. La sécurité de la ville restaurée, il repart dans les massifs du sud de Blida. Avril verra les opérations "Atlas et Agounnenda".

Au mois de juillet, retour à Alger où les attentats ont repris, tout le travail est à refaire. Au mois d’août 90% des terroristes auront étés arrêtés.
Septembre, retour aux opérations héliportées.
Novembre sera la découverte du désert à Timimoun, 1750 hommes, 11 avions, 6 hélicos, et la destruction des rebelles qui tentaient une attaque
contre les compagnies pétrolières.
Ce sera aussi la mort de Sentenac le 21

Février 58 c’est avec le grade de colonel et avec tristesse qu’il quitte son «
Barnum Circus » en le laissant aux mains de Trinquier.
« Je vous quitte…La vie est ainsi faite…On a toujours très mal lorsque l’on
perd un être cher. Inutile d’épiloguer : vous savez la place que vous occupez dans mon âme et dans mon cœur. Vous étiez ma vie, ma joie, mes espoirs…76 de vos camarades ont été tues, 22 ont été blessés, que leur sacrifice ne soit pas vain Où que nous soyons, restons dignes d’eux.

Sans perdre une arme, le régiment a obtenu les résultats les plus brillants,
1600 rebelles tués, 1600 prisonniers, 1920 armes saisies dont 950 de guerre. Il a effectué le cycle complet de ce que l’on peut demander à une unité en AFN.


Je n’entendrai plus vos chants au lever du jour. Je ne vous verrai plus défiler conscient de votre force tranquille… Je m’arrête, vous allez me faire pleurer … »
Fut son discours d’adieu.

Le 1er avril départ pour Toul, le 20 retour en Algérie où, à la demande de
Chaban Delmas il crée le Centre d'Entraînement à la Guerre Subversive à
Jeanne d’Arc, près de Philippeville.

Vint le 13 mai 58… Et le fameux « Je vous ai compris »…

En juin, une interview donnée à Lartéguy le fait sanctionner, pour avoir critiqué l’armée, Bigeard est « viré » d’Algérie.

En décembre 58 il rejoint Saida dans le sud oranais. Sous ses ordres le 8e
régiment d’infanterie motorisé, le 14e bataillon de tirailleurs algériens, le 23e
spahis. Rien à voir avec son 3. Bigeard fait venir quelques « pointures » de son ancien régiment pour « remuer tout ça »
Le lieutenant Grillot constituera un commando de fells ralliés sous le nom de « Commando Georges ».

Le 27 août 59, il reçoit De Gaulle à Berthelot, lorsqu’il quitte le secteur en fin d’année, les rebelles ont perdu 540 tués et 430 prisonniers.

Il prend le commandement de trois secteurs Ain-Sefra-Méchéria-Géryville 15000 hommes sont sous ses ordres et le général Gambiez le propose pour le grade de général de brigade…

Lors des barricades en 60, il fait peur et est muté à Oran pour prendre un Nord direction Paris, bien qu’il ne fasse partie d’aucun complot, même s'il comprend les mutins.

Après cinq mois de permission forcée à Toul, il prend le commandement du 6e régiment interarmes outre-mer (RIAOM) en Centrafrique de juillet 1960 à janvier 1963 où le président Dako le fait commandeur du mérite Centrafricain.

De juin 63 à juin 64 il est auditeur libre à l’école supérieure de guerre…Il faut bien qu’il apprenne un jour à la faire…

En Août 64, il prend le commandement de la 25e puis de la 20e brigade
aéroportée.
Sa nomination au grade de général de brigade intervient en 66

En février 68 il devient commandant supérieur des forces terrestres de Dakar, où il relève Langlais
Octobre 70, il est mis à la disposition du chef d’état major de l’armée de terre à Paris,
D’août 71 à février 73 il prend le commandement supérieur des forces françaises du sud de l’océan indien, le 1er décembre on lui accroche sa
troisième étoile.

Le 11 février accident de parachute, fautif le général Bigeard. Lors d’un saut en mer, s’est dégrafé et accroché à la fessière à cinquante mètres – interdit, lui avait dit son moniteur, lors de son brevet- et ce fut la chute. Résultat : 3 côtes cassées, un poumon touché, une cécité temporaire partielle, et surtout le commandant en chef au tas, pour au moins un mois.

C’est pas sérieux, mon général, si je puis me permettre…

Il occupe ensuite la fonction de deuxième adjoint du général d'armée Usureau, gouverneur militaire de Paris au camp des Loges à Saint-Germain.
Et est nommé général de corps d’armée, Commandant de la 4° région militaire à Bordeaux le 1er mars 74.Jusqu’en février 75 il aura donc sous ses ordres, 40 000 hommes dont 10 000 paras. Il visitera de nombreux régiments, particulièrement à la 11e division parachutiste qui lui teint à cœur.
En septembre 1975 il est fait grand-croix de la légion d'honneur.

Mars 1975 à août 1976 il sera nommé secrétaire d'état à la défense par le président M. Giscard d'Estaing

Le 4 août 1976, il donne sa démission de général de corps d'armée. À l'âge de 60 ans

Député de Meurthe-et-Moselle de 1978 à 1988,

Président de la commission de la défense nationale de 1978 à 1981

Il vit désormais en retraité dans sa maison de Toul, tout en restant attentif aux événements de notre époque et à la vie des armées.



Le Général Bigeard est l'officier le plus décoré de l'Armée Française :


Grand -croix de la légion d'Honneur
Vingt cinq citations dont 17 palmes sur les croix de guerres 39/45, des TOE et de la valeur militaire.
Médaille de la Résistance
Médaille des blessés (cinq blessures de guerre)
La Distinguished Service Order Anglaise
Grand Officier du Mérite Sénégalais
Grand Officier du Mérite Togolais
Grand Officier du Mérite Comorien
Grand Officier du Mérite Saoudite
Commandeur Américan Légion
Officier du Million d’éléphants du Laos


Pour les principales

J'espère ne pas avoir été trop long, mais il aurait encore tant à dire sur ...Marcel




Ecrit par Paracolo pour le forum http://paras.niceboard.com/

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Dernière édition par stArfinger le 05 Jan 2007, 18:07, édité 1 fois.
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Message par Spike » 04 Jan 2007, 21:41

Très beau texte, bravo ! parac4
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Message par stArfinger » 05 Jan 2007, 10:30

Merci mais je le repète, ce n'est pas de moi.

Je serais totalement incapable d'écrire ça ! Et pour plein de raisons, mais je retransmettrais à son auteur vos félicitations.
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Message par Caparzo » 05 Jan 2007, 18:47

Merci beaucoup Starfinger, pour ceux que ça interesse, lisez "pour une parcelle de gloire" de Bigeard, superbe bouquin (ça fait 4 fois que je le lis)!!


Bonne soirée!

++ K/Zo
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Message par kodiak81 » 05 Jan 2007, 19:14

Que dire... J'ai beau connaitre son histoire, elle me laisse admiratif (encore et pour toujours!) Nous lui devons beaucoup (nous paracolo! parac4 )

Merci d'avoir trouvé ce doc et par la même faire découvrir ce "MONSIEUR" à tous ceux (en particulié les jeunes!) qui ne le connaisse pas... PDT_Armataz_02_02
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Message par gilbert » 06 Jan 2007, 09:28

pour ceux qui sont de la région de Toul, et qui voudraient ou souhaiteraient rencontrer le Général, sa porte est toujours ouverte, son adresse est dans le bottin,
même pas sur liste rouge "l'ancien", tout un symbole parac4
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Message par l'emmerdeur » 06 Jan 2007, 09:58

j'ai un collègue qui était en stage à toul et qui est passé le voir,bien reçu et tout.Par contre mieux vaut être de l'armée de terre,pourquoi je l'ignore?
PDT_Armataz_02_13 !!!!!
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Localisation : là ou l'on ne m'attend pas!

Message par paracolo » 06 Jan 2007, 13:35

Oui, sa porte est ouverte...

Mais par pitié un peu de pudeur, il aura 91 ans dans deux mois...

Et il fatigue un peu...

Amicalement
paracolo
 
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Message par Riou27 » 08 Jan 2007, 17:06

bah , que dire? sa force le respect un homme comme ça !!
un grand homme !
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Message par Pretorien » 10 Mars 2007, 11:41

Merci beaucoup pour ce texte je ne connais pas son histoire et j'en ai honte ... Ne pas connaitre un si grand homme PDT_Armataz_02_06
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Pretorien
 
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Message par stArfinger » 10 Mars 2007, 12:38

En tout cas maintenant t'en connais une bonne partie. Et si j'ai posté ce post ici, c'est bien pour que ceux qui ne le connaissent pas le connaisse, et pour que les autres ne l'oublient pas.
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stArfinger
 
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Message par zabuza » 10 Mars 2007, 15:28

J'ai decouvert un grand homme. Que dire de plus...

Zab
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