Copié-collé
Saddam Hussein, même mort, continue de susciter la polémique dans le monde arabe. Il a été pendu le jour de l’Aïd El Kébir comme aurait été immolé un mouton. Il a réussi sa sortie, estiment certains, se tenant droit comme un « i » sur l’échafaud. Mais nombreux sont ceux qui, dans le monde arabe, n’oublient pas qu’il s’agissait d’un dictateur sanguinaire, un va-t-en-guerre qui a engagé son pays dans deux guerres dévastatrices, la troisième, qui lui fut imposée, a coûté à l’Irak son indépendance.