TIR DE PRECISION AU FUSIL m16

Image

Modérateur: Equipe

TIR DE PRECISION AU FUSIL m16

Message par savage » 28 Mai 2006, 11:26

traduction d'un ami (du manuel USMC). copie interdite



CHAPITRE 1
INTRODUCTION AU TIR DE PRECISION

1) Rôle du tireur de précision

Tous les Marines partagent un même esprit guerrier commun. L'essence de cet esprit se résume à un simple mais puissant credo: "Chaque Marine est un tireur de précision". En d'autres mots, chaque Marines, sans parler de sa spécialité, possède un but fondamental. Tous les Marines sont forgés par une expérience commune, partagent un même sens des valeurs, et sont entraînés comme des membres d'une force expéditionnaire prêt à tout moment. Il n'y a pas de "marche arrière" pour un Marine. La portée, la mobilité et la létalité des armes modernes assurent que personne n'est trop loin pour que sa vie ne soit pas en danger quand les Marines interviennent. Le tireur de précision des Marines du conflit futur sera, comme par le passé, le premier à affronter l'ennemi et le dernier à poser son arme sur le râtelier après la fin des hostilités.

Pour être vainqueur, le Corps des Marines doit contrôler le champ de bataille. Dans la plupart des cas, cela signifie contrôler le sol. Cela est impossible sans tireur s'emparant du terrain à l'ennemi par le feu et les manoeuvres durant les opérations offensives. Durant la phase défensive, la capacité du tireur de précision à occuper et contrôler le terrain et aussi très dépendant de son efficacité à délivrer un tir précis pour repousser les assauts ennemis. Donc, l'efficacité du tireur de précision est une clef pour la réussite des opérations de combat au sol. Des conflits armés vont continuer de se dérouler dans diverses parties du monde, des villes aux jungles aux déserts. Cela assure que le Corps des Marines sera impliqué dans ces conflits partout ou les intérêts nationaux seront en jeux. Le rôle du tireur de précision des Marines est d'assister son unité dans l'accomplissement de sa mission . Le fusil est le premier outil par lequel le Marines le fait.

L'étendue des opérations militaires va de la guerre aux opérations militaires autres que la guerre. Un conflit peut représenter une large gamme d'opération en fonction de la violence dégagée. A une des extrémités se trouve la guerre.

La guerre est caractérisée par une grande diversité, une durabilité des engagements au combat, des batailles et des campagnes entre des troupes organisées. A l'autre extrémité de la gamme sont référencées les opérations militaires autres que la guerre. Ces opérations concentre les agressions de dissuasion, la résolution de conflit, la promotion de la paix et le support aux autorités civiles. L'utilisation des forces militaires en temps de paix aide à garder la tension journalière des groupes rivaux au dessous du seuil du conflit armé. Quoi qu'il en soit, chaque fois que la situation justifie l'application de la force létale, le tireur de précision doit être capable de délivrer des tirs précis pour éliminer la menace. Parfois la nécessité d'un tir précis peut être augmenter par la présence d'éléments non-combattants à proximité de la cible. Le tireur de précision efficace relève ce challenge sans augmenter le niveau de violence ou causer des dommages collatéraux non nécessaires. Le tireur doit avoir la polyvalence, la flexibilité et les techniques pour gérer une situation à tous les niveaux d'intensité possible à travers l'étendue des opérations militaires.

Pour être prêt au combat, le Marine doit être qualifié dans les techniques et les procédures du tir de précision. Même équipée du meilleur fusil au monde, une unité mal entraînée ne peut certifié de la réussite de sa mission. Un tireur de
précision mal entraîné peut perdre sa confiance ou avoir au contraire une fausse confiance en soi. Envoyer des Marines sur un point chaud, sans un entraînement approfondit sur leur armement individuel va augmenter les risques pour chaque Marine de l'unité. D'un autre côté, un tireur bien entraîné est confiant et peut délivrer des tirs précis réguliers dans les pires conditions de bataille. C'est ce dernier qui peut contribuer le mieux à l'accomplissement de la mission.


2) Conditions affectant le tireur de précision au combat

Il y a plusieurs facteurs affectant le tireur au combat. Les plus communs sont:

a: La plupart des cibles sont alignées et consisteront en un nombre de personnes ou d'objets irrégulièrement espacés, à couvert ou en espace dégagé.

b: La plupart des cibles peuvent être détectée par la fumée, les flash, le bruit, les détonations ou les mouvements, mais ne seront visibles que seulement quelques secondes avant de disparaître.

c: La nature de la cible, les irrégularités du terrain et de la végétation, vont nécessiter du tireur qu'il adopte une position autre que couchée pour pouvoir engager efficacement la cible.

d: La période durant laquelle la cible peut être engagée est souvent brève.

3) La préparation au combat

Dans un environnement de combat, le Marine doit se préparer constamment à engager des cibles. Lorsqu'une cible se présente d'elle même, le temps d'acquisition sera certainement très bref. La cible doit être engagée rapidement et avec précision. On retrouve dans la plupart des cas: la violence, le danger, la peur, le stress, l'incertitude, les situations rapidement changeantes, la douleur et la mort. Les Marines doivent être préparés psychologiquement et physiquement à affronter ces horreurs. Ce ne sera pas suffisant de seulement connaître les techniques de tir de précision. Le Marine doit être capable de refouler ses propres hésitations, peurs ou incertitudes et de se focaliser sur l'action afin de réaliser des tirs précis. La préparation au combat doit être physique et psychologique.

a. Préparation physique: Au combat, les cibles peuvent se présenter d'elles mêmes sans prévenir. Aussi, est-il essentiel pour le Marine de toujours contrôler son arme afin de pouvoir rapidement assurer une position de tir et engager une cible avec précision. Quoi qu'il en soit, la vitesse seule ne suffit pas pour engager une cible efficacement.

Le Marine ne doit faire feu qu'aussi rapidement que sa précision le permet, sans jamais excéder ses capacités physiques pour assurer une bonne position de tir et appliquer les fondamentaux du tir de précision. Pour être efficace en combat, le Marine doit s'entraîner pour perfectionner les techniques de tir nécessitant un bon physique jusqu'à ce qu'elles deviennent une seconde nature.

b: Préparation mentale: Bien que le combat soit imprévisible et constamment changeant, le Marine peut se préparer lui même pour les éventualités que la bataille peut lui présenter lorsqu'il sera confronter à une cible. Le stress de la
bataille, ajouté au temps souvent limité pour engager une cible, requièrent de la concentration mentale.

(1) Connaissance de l'environnement du combat: Il faut être très vigilent à l'environnement du terrain, les couverts disponibles, les zones possibles de contact, les chemins possibles de replis de la cible, etc... Cette vigilance doit
permettre au Marine de sélectionner et d'assurer sa position de tir et d'engager rapidement et avec précision sa cible.

(2) Plan d'action: En combat, c'est la situation qui dicte la marche à suivre. Le Marine doit identifier et évaluer les évolution possible de l'action afin de développer un plan pour engager ses cibles qui correspondra à la situation précise qui se présentera.

(3) Confiance: Le niveau de confiance d'un Marine est ancré en prévision des futurs challenges qui vont se présenter, particulièrement le challenge d'effectuer des tirs précis au combat, lorsque l'ennemi riposte. Un facteur clef pour le niveau de confiance est le degré avec lequel le Marine maîtrise les tactiques, les techniques et les procédures du tir de précision. La maîtrise du tir de précision ne peut être obtenue que par l'instruction et l'application des fondamentaux
durant les tirs en stands, en champs ouverts, ou lors des divers exercices.
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 29 Mai 2006, 14:20

CHAPITRE 2

PRESENTATION DU M16A2 REGLEMENTAIRE

1) Caractéristiques/ Capacités:

Le fusil M16A2 est une arme légère, de calibre 5,56mm, alimenté par chargeur, fonctionnant par emprunt des gaz, refroidit à l'air.

Le fusil peut fonctionner en mode semi-automatique (1coup) ou en mode de tir automatique par rafale de 3 coups ou illimitée, en fonction de choix effectué sur le sélecteur.

Le M16A2 a une portée efficace maximum de 550m pour une cible individuelle.

Le garde-main est ventilé pour permettre à l'air de circuler autour du canon pour le refroidir et pour protéger le tube des gazs.

Le pontet est amovible afin de faciliter l'utilisation avec de gros gants.

Une protection de la fenêtre d'éjection évite que la boue et le sable ne rentre dans le fusil. Cette protection peut être fermée lorsque le fusil ne tire pas. Elle s'ouvre automatiquement lors de l'éjection de cartouches.

Un compensateur sert à la fois de cache flamme et de réducteur pour le relèvement du canon.



3) Opérations de contrôle:

a. Sélecteur de tir: Le sélecteur de tir possède 3 positions, en fonction de la situation.

- Sécurité: Empêche tout départ de coup.
- Semi: Permet le tir au coup par coup.
- Libre: Permet le tir en rafale continue.



b. Bouton poussoir du chargeur: Ce bouton permet de libérer le magasin du puit de chargeur.

c. Levier d'armement : Lorsque le levier d'armement est tiré en arrière, le groupe culasse se déplace vers l'arrière.

d. Arrêtoir de culasse: Si le levier d'armement et tiré en arrière alors que la petite partie de l'arrêtoir de culasse est enfoncé, la culasse restera bloqué en arrière. Lorsque la culasse est en arrière et que l'on enfonce la grande partie de
l'arrêtoir de culasse, cette dernière glisse vers l'avant en position de tir.

4) Cycle de fonctionnement

a. Alimentation: Une fois que le mouvement arrière envoi la culasse au dessus du chargeur, le plateau élévateur de celui-ci force une cartouche à monter. Après que le ressort d'amortisseur est absorbé le recul et renvoyé la culasse vers l'avant, la cartouche est poussée hors du magasin.

b. Chambrage: Alors que la culasse continue vers l'avant, elle pousse la cartouche devant elle, jusqu'à l'engager dans
la chambre. La griffe de l'extracteur attrape le bord de la cartouche. L'éjecteur est enfoncé dans son trou, compressant
son ressort.


c. Verrouillage: Une fois arrivés au maximum vers l'avant, les verrous de la culasse sont forcés contre l'extension du canon et tous le système se verrouille. La culasse pivote et aligne les verrous de la culasse avec ceux de l'extension du
canon. L'arme est prête à faire feu.


d. Le tir: Le marteau se relâche et frappe la tête du percuteur, emmenant ce dernier contre l’amorce de la cartouche.
L’amorce initie la poudre dans l’étui. Les gaz générés par la combustion rapide de la poudre propulsent le projectile à
travers le canon. Les restes de gaz en expansion renvoient la culasse en arrière.



e. Le déverrouillage: Lorsque la culasse part en arrière, l’ensemble subit une rotation qui a pour effet de libérer les verrous.


f. L’extraction: Pendant que la culasse continue de reculer, la griffe de l’extracteur retire la cartouche de la chambre.

g. Éjection: L’éjecteur, situé sur la face avant de la culasse, est compressé dans cette dernière par la base de l’étui de la cartouche. Le mouvement arrière de la culasse permet au nez de la cartouche de se retrouver face à la fenêtre
d’éjection. L’éjecteur se détend alors afin de repousser la cartouche à l’extérieur.


h. Armement: Continuant le mouvement, la culasse emporte le marteau, compressant le ressort de ce dernier et force son crochetage.



5) Munition

Quatre types de munitions sont autorisées pour être utilisées avec le fusil M16A2


a. Ordinaire:

M193: Cette munition est une cartouche de 5,56mm à percussion centrale chargée à 55 grains, avec une balle à noyau d’alliage de plomb. L’amorce et l’étui résistent à l’eau. Cette munition ne possède pas de marque d’identification.

M855: Cette munition est la munition initiale conçue pour le M16A2. Elle est identifiée par une pointe verte. Cette munition de 5,56mm à percussion centrale possède une meilleure pénétration que la M193. Elle est chargée à 62 grains. Les 2/3 arrières du noyau du projectile sont en alliage de plomb et le 1/3 avant est en matériaux pénétrant. L’amorce et l’étui résistent à l’eau.

b. Traçante: Cette munition possède les mêmes caractéristiques de base que la balle ordinaire. Elle est identifiée par une pointe rouge brillante. Son utilisation première inclut le tir d’observation, le tir à effet incendiaire et le signalement. La munition traçante doit être alternée avec des munitions ordinaires. Le ratio idéal est de 4 balles ordinaires pour une traçante.

c. Dummy: Cette munition possède 6 rainures le long de l’étui. Elle ne contient pas de poudre et ne possède pas d’amorce. Le trou de l’amorce est vide pour éviter de détériorer le percuteur. Cette cartouche est utilisée pour les tirs à sec et les autres exercices d’entraînement.

d. A blanc: Cette munition a l’étui fermé. Elle ne possède pas de projectile. La munition à blanc est identifié par une pointe violette et est utilisée pour les exercices d’entraînement.

6) Entretien préventif

Des soins et un nettoyage normal permettront une fonctionnement correct de toutes les parties de l’arme. Une mauvaise maintenance peut provoquer des incidents de tirs, réduisant du coup la disponibilité et l’efficacité de l’arme au combat.


a. Démontage:

Démontage du M16A2 en 3 groupes principaux:
- S’assurer que l’arme est en condition 4 (voir Chapitre 3, paragraphe 2)
- Lever la sangle
- Déplacer la goupille d’abaissement de la gauche vers la droite le plus loin possible pour permettre à la partie supérieure de l’arme de basculer de la partie inférieure.
- Déplacer la goupille-pivot de l’arme pour en séparer les 2 parties.
- Tirer le levier d’armement et la culasse d’environ 8cm et enlever le groupe culasse
- Lever le levier d’armement en le faisant glisser vers l’arrière et le bas.


Démontage de la partie haute:
- Démonter le garde-main en utilisant le système « buddy ». Placer le fusil à la verticale sur la crosse et appuyer vers le bas sur l’anneau du système. Le « buddy » libère les 2 parties du garde-main.


ATTENTION
Faire attention lorsque les garde-main sont hors de l’arme.
Ils procuraient une protection au tube des gaz.
Des dommages au tube des gaz affecteraient le fonctionnement du fusil.

- Aucun démontage supplémentaire n’est nécessaire sur la partie supérieure.



Démontage du boîtier de culasse: Pour démonter la culasse:
- Enlever la goupille retenant le percuteur
- Pousser le verrou en arrière dans la culasse en position verrouillée
- Taper la base de la culasse contre la paume de la main afin de faire tomber le percuteur
- Faire pivoter le verrou de culasse d’ 1?4 de tour et le tirer
- Retirer la culasse de son boîtier
- Appuyer sur l’arrière de l’extracteur et utiliser le percuteur pour pousser la goupille retenant l’extracteur. Enlever l’extracteur et son ressort. Le ressort doit être en permanence attaché à l’extracteur.

ATTENTION
Faire attention de ne pas endommager la pointe du percuteur en poussant la goupille de l’extracteur


Démontage de la partie basse: Pour démonter la partie basse:
- Faire pression sur le butoir et appuyer sur l’élément le retenant
- Presser le marteau vers le bas et faire glisser le ressort et le butoir vers l’avant, hors de l’ensemble
- Séparer les parties

- Aucun démontage supplémentaire de la partie basse n’est nécessaire.

Démontage du chargeur: Le chargeur doit être démonté régulièrement pour un nettoyage évitant les incidents de tir causés par la saleté ou un chargeur défectueux. Pour démonter un magasin:
- Appuyer puis pousser la base hors du magasin
- Sortir le ressort. Ne pas démonter d’élément supplémentaire.

b. Nettoyage:

Matériel de nettoyage: Les matériels de nettoyage suivant sont utilisés pour l’entretien préventif :
- Brosses: chambre et éléments généraux
- Baguette en trois sections et à assemblage manuel
- Morceau de tissus, coton tiges, chiffons et écouvillons de chambre
- Produit de nettoyage (nettoyant, lubrifiant, protecteur). Ce produit doit avoir trois choses. Il doit contenir des solvants pour les résidus de poudre et de carbone, il étend une couche de Téflon pour lubrifier et évite la formation de rouille.
Dernière édition par savage le 30 Mai 2006, 07:23, édité 1 fois.
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 30 Mai 2006, 07:18

CHAPITRE 3

MANIEMENT DE L’ARME


Les procédures de tenue de l’arme sont des pratiques standardisées et logique que tout Marine doit maîtriser et employer pour utiliser son arme en toute sécurité et efficacement. La correcte exécution des procédures de maniement assure la sécurité des Marines en réduisant les négligences et en renforçant l’identification positive des cibles avant leur engagement. L’application des procédures de maniement de l’arme à tous les niveaux de l’entraînement et durant les opérations de combat.

1) Règles de sécurité

La manipulation de l’arme en toute sécurité est primordiale. Si les procédures de maniement ne sont pas respectées, un Marines risque sa vie et celles de ses partenaires. Au combat, un Marine doit réagir rapidement, en toute sécurité
et doit être mentalement préparé à engager des cibles. Pour s’assurer que seule la cible voulue soit engagée, un Marine doit toujours appliquer les règles de sécurité suivantes:

a. Règle 1 - Considérer toute arme comme une arme chargée: Lorsqu’un Marine prend en charge une arme quelle qu’elle soit, dans toutes les situations, il doit la considérer comme étant chargée, déterminer sa condition (voir paragraphe 3), et continuer d’appliquer les règles de sécurité.

b. Règle 2 - Ne jamais pointer une arme dans une direction ou l’on ne veut pas tirer: Etre conscient en permanence de la direction de son arme.

c. Règle 3 - Garder don doigt hors du pontet de détente jusqu’à ce que l’on soit prêt au tir: Une cible doit être identifiée avant de lever la sécurité de l’arme et de placer son doigt sur la détente.

d. Règle 4 - Garder son arme à la sécurité jusqu’à ce que l’on ait décider d’ouvrir le feu: Une cible doit être identifiée avant de lever la sécurité de l’arme. Cette règle est destinée à éliminer les chances de tir accidentel (par exemple une branche appuyant sur la détente) autant que par négligence.

2) Conditions de l’arme

L’état opérationnel d’une arme est décrit par une des quatre condition. Les étapes du processus de chargement et de déchargement mettent successivement l’arme dans quatre condition spécifiques d’opérationnabilité pour le tir.

a. Condition 1: Magasin engagé, cartouche chambrée, sécurité en place, fenêtre d’éjection fermée.

b. Condition 2: Non applicable au fusil M16A2

c. Condition 3: Magasin engagé, chambre vide, sécurité en place, fenêtre d’éjection fermée.

d. Condition 4: Magasin enlevé, chambre vide, sécurité en place, fenêtre d’éjection fermée.


3) Déterminer la condition d’une arme (contrôle de la chambre)

Lorsqu’un Marine prend en charge une arme, qu’elle que soit la situation, il doit en déterminer la condition. Ces situations incluent la prise en charge d’une arme non utilisée en combat, la prise en charge de sa propre arme (sortie d’un véhicule, du ratelier), ou la prise en charge de l’arme d’un autre Marine. Pour déterminer la condition de l’arme dans chacune de ces situations, le Marine doit:

- S’assurer que l’arme est à la sécurité
- Effectuer un contrôle de la chambre pour déterminer la condition de l’arme
- Vérifier le puit de chargeur de la main faible
- Vérifier la fenêtre d’éjection de la main faible


- Saisir le levier d’armement avec l’index et le majeur de la main droite
- Tirer légèrement le levier d’armement vers l’arrière et inspecter visuellement la chambre


ATTENTION
Tirer le levier d’armement trop loin vers l’arrière lors de l’inspection de la chambre peut provoquer une double alimentation ou l’éjection d’une cartouche

Note
Lors d’une inspection de la chambre de nuit ou en visibilité réduite, insérer un doigt dans la fenêtre d’éjection afin de s’assurer de la présence ou non d’une munition.

- Lever le magasin et vérifier la présence de munition. Si le temps le permet, compter les munitions.
- Réengager le magasin


4) Commandement de l’arme

Les commandements de l’arme dictent les étapes spécifiques requises pour charger et décharger le fusil. Six commandes sont utilisées pour le maniement de l’arme.

a. Approvisionnez: Ce commandement est utilisé pour passer l’arme de la condition 4 à la condition 3.

b. Armez: Ce commandement est utilisé pour passer l’arme de la condition 3 à la condition 1.

c. Ouvrez le feu: Ce commandement est utilisé pour indiquer au Marine qu’il peut engager les cibles.

d. Cessez le feu: Ce commandement est utilisé pour indiquer au Marine qu’il doit arrêter l’engagement des cibles.

e. Videz l’arme: Ce commandement est utilisé pour passer l’arme à la condition 4

f. Vérification des armes: Ce commandement est utilisé lorsque une seconde personne (instructeur) doit contrôler l’arme afin de vérifié qu’aucune munition n’est présente avant que l’arme ne soit placé en condition 4.


5) Approvisionner l’arme

Réaliser les étapes suivantes pour approvisionner le fusil (mettre l’arme en condition 3):

- S’assurer que l’arme soit en condition 4
- Sortir le magasin du porte chargeur
- S’assurer que le magasin soit remplit
- Insérer pleinement le magasin dans le puit de chargeur
- Sans relâcher le magasin, tirer sur ce dernier pour s’assurer qu’il est bien accroché
- Fermer le porte chargeur
- Fermer le couvercle de la fenêtre d’éjection.



6) Armer le fusil.

Réaliser les étapes suivantes pour approvisionner le fusil (mettre l’arme en condition 1):

- Tirer le levier d’armement en arrière et le relâcher. Il y a deux méthode de le faire:
- Agripper fermement la poignée pistolet avec la main droite et tirer le levier d’armement avec la main gauche

- Ou agripper le garde-main fermement de la main gauche et tirer le levier de la main droite

Image 5: Tirer le levier d’armement de la main droite


- Pour s’assurer qu’une munition a été chambrée, réaliser un contrôle de la chambre si la situation tactique le permet
- Contrôler les organes de visé (réglages, propreté)
- Fermer le couvercle de la fenêtre d’éjection (si le temps et la situation le permet)

7) Ouvrez le feu

Au commandement « ouvrez le feu », prendre la visé, lever la sécurité, et presser la détente


8) Cessez le feu

Au commandement « cessez le feu », suivre le processus suivant:

- Placer son index le long du pontet de détente
- Mettre l’arme à la sécurité

9) Videz l’arme

Suivre le processus suivant pour vider l’arme (mettre l‘arme en condition 4):

- Essayer de mettre l’arme à la sécurité
- Enlever le magasin de l’arme et le maintenir contre le corps
- Placer la main gauche devant la fenêtre d’éjection et tourner l’arme jusqu’à ce que la fenêtre se trouve face au sol.
- Tirer le levier d’armement et récupérer la cartouche dans la main gauche

- Bloquer la culasse en arrière
- Mettre l’arme à la sécurité
- S’assurer que l’arme est vide et qu’aucune munition n’est présente
- Relâcher le levier d’armement et observer le mouvement de la culasse vers l’avant

Image 7: Observation de la chambre

- Replacer les munitions éjectées dans le magasin et rentrer ce dernier dans le porte-chargeur avant de le refermer.


10) Vérification de l’arme

Suivre le processus suivant pour faire vérifier le fusil:

- Mettre l’arme à la sécurité
- Vérification de l’arme par une autre personne
- Accord du vérificateur

- Tirer le levier d’armement
- Bloquer la culasse en arrière
- Après réception de l’accord, relâcher la culasse et son mouvement vers l’avant
- Fermer le couvercle de la fenêtre d’éjection
- Vérifier les organes de visé

11) Approvisionnement et stockage des chargeurs

a. Approvisionnement du chargeur avec les cartouches restantes: Suivre le processus suivant pour
approvisionner le magasin:

- Sortir un magasin du porte chargeur
- Placer le fond du chargeur sur un plan solide
- Placer une cartouche au dessus du plateau élévateur
- Appuyer vers le bas jusqu’à ce que la cartouche se cale entre le plateau élévateurs et les lèvres du chargeur
- Le nombre de cartouches recommandées par magasin est de 28 ou 29. Un magasin chargé à 30 cartouches est à proscrire à cause du risque d’incident de tir que la culasse pourrait provoquer.
- Taper le bas du magasin pour s’assurer que les cartouches soient bien descendues.


b. Approvisionnement en utilisant les bandes de 10 cartouches et les chargeurs de magasin: Le magasin peut aussi être rapidement remplit en utilisant une bande de 10 cartouches et un chargeur de magasin


Suivre le processus suivant pour approvisionner le magasin avec une bande de 10 cartouche:

- Sortir un magasin du porte chargeur
- Faire glisser le chargeur de magasin en place
- Placer une bande de 10 cartouche dans la portion la plus étroite du chargeur de magasin
- Placer le fond du chargeur sur un plan solide
- Faire pression avec le pouce sur l’arrière des cartouches, appuyer fermement vers le bas jusqu’à ce que les 10 cartouches soient introduites dans le magasin
- Lever la bande vide et le chargeur de magasin
- Répéter ce processus jusqu’à ce que le nombre de cartouches désiré soit introduit
- Taper le bas du magasin pour s’assurer que les cartouches soient bien descendues.


c. Stockage des magasins

1) Porte chargeur: Dans un porte chargeur, les magasins sont stockés munitions vers le bas et pointes des cartouches vers le corps.
2) Chargeurs vides ou partiellement remplis: Les chargeurs vides ou partiellement remplis sont stockés avec le plateau élévateur vers le haut afin de pouvoir vérifier leur état et de les sélectionner par le touché.


12) Rechargement de l’arme

a. Principes de rechargement: La première priorité lors de la réalisation d’un rechargement et de rester prêt à repartir à l’action à tout moment. Lorsque le temps le permet, il faut garder le magasin avec soi (porte chargeur,
directement dans la veste ou en poche cargo). La situation peut nécessiter de jeter le magasin vide au sol lors du rechargement. C’est acceptable s’il est possible de le récupérer avant de bouger vers une autre destination.

- Se mettre à couvert avant de recharger. Toujours recharger avant de quitter un couvert afin de profiter de la protection offerte.
- Tout doit être mis en œuvre pour éviter d’avoir à recharger pendant un mouvement. Lorsque vous bougez, votre attention ne doit être porté que sur votre mouvement.
- Lorsque vous rechargez, votre attention ne doit être porté que sur votre rechargement. Ne pas se focaliser sur l’ennemi, l’attention doit rester sur le changement de chargeur.
- Lors du rechargement, garder l’arme contre le corps afin de pouvoir voir se que l’on fait et garder le contrôle du magasin.
- Lorsque le nouveau magasin est inséré, tirer sur celui-ci afin de s’assurer de son verrouillage. Ne pas claquer le chargeur violemment dans l’arme afin d’éviter qu’une cartouche ne sorte partiellement du magasin. Cela provoquerait une double alimentation nécessitant une manipulation inutile.
- Gardez le magasin vide. Lorsqu’il y aura une accalmie de l’action, rechargez-le afin qu’il soit disponible dans le futur.
- Durant une accalmie, changer de chargeur si l’on est conscient de sa faible capacité restante. Cela permet d’être sur que l’arme est totalement opérationnelle. N’attendez pas que le magasin soit totalement vide pour le changer.
- Si le rechargement se fait dans une position autre que sur le ventre, utiliser un magasin rangé sur la gauche du porte chargeur. Cela laisse disponible les magasins de droite pour la position couchée.

b. Rechargement en condition 1: Ce rechargement consiste à réaliser le changement de magasin avant que l’on soit à cours de munitions.

c. Rechargement à vide: Ce rechargement est nécessaire lorsque le magasin a été vidé et que la culasse est bloquée en arrière. Pour réaliser un rechargement à vide:

- Presser le bouton de déverrouillage du chargeur
- Récupérer le magasin vide et le garder
- Insérer un magasin approvisionné dans le puit de chargeur et vérifier son accrochage. Comme la culasse est bloquée
en arrière, Le Marine doit faire attention de ne pas trop claquer le magasin dans l’arme pour éviter qu’une cartouche
ne sorte du chargeur et provoque une double alimentation.
- Relâcher la culasse en observant le chambrage de la cartouche. Cela place l’arme en condition 1.

13) Gestion de incidents de tir

Si le fusil ne parvient pas à tirer, un Marine doit gérer l’incident de tir. La gestion intègre l’analyse de la cause de l’incident, la manipulation permettant la résolution de l’incident et le retour de l’arme en opération.

a. Observation des indicateurs: Une fois que l’arme cesse de tirer, le Marine doit visuellement ou physiquement vérifier le fusil pour identifier le problème avant de le résoudre. Les étapes à suivre pour résoudre les problèmes sont
basées sur les 3 indicateurs suivants:

1) Indicateur: La culasse est en avant ou le couvercle de la fenêtre d’éjection est fermé.

- Se mettre à couvert si la situation le permet.
- Taper le fond du magasin
- Tirer le levier d’armement en arrière et le relâcher
- Prendre la visée et essayer de tirer


2) Indicateur: La culasse est bloquée en arrière.


- Se mettre à couvert si la situation le permet
- Effectuer un rechargement
- Prendre la visée et essayer de faire feu

3) Indicateur: Un étui obstrue la chambre (indique habituellement une double alimentation ou un échec d’éjection)


- Se mettre à couvert si la situation le permet
- Essayer de lever le magasin
- Essayer de bloquer la culasse en arrière
* Si la culasse ne veut pas se bloquer en arrière, tourner le fusil jusqu’à ce que la fenêtre d’éjection soit vers le sol; tirer le levier d’armement vers l’arrière le plus loin possible et secouer l’arme pour faire tomber la munition. Si la cartouche ne tombe pas, tirer le levier d’armement vers l’arrière et frapper l’arrière de la crosse au sol ou lever la munition manuellement.

- Effectuer un rechargement
- Prendre la visée et essayer de tirer


b. Bruit sec audible ou recul réduit: Un bruit sec se produit lorsque seulement une partie de la poudre a été initiée.
C’est normalement identifiable par un recul et une détonation réduit. Cela est parfois accompagné de fumé excessive s’échappant de la chambre. Pour régler ce problème en combat:

- Mettre l’arme en condition 4
- Enlever le boîtier de culasse
- Inspecter un éventuelle obstruction de la culasse et de la chambre
- Insérer une tige de nettoyage de la chambre jusqu’à la bouche du canon et nettoyer
- Effectuer un rechargement
- Prendre la visée et essayer de tirer.[/b]
Dernière édition par savage le 30 Mai 2006, 07:22, édité 1 fois.
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 30 Mai 2006, 07:20

14) Port de l’arme

Le port de l’arme permet une réponse rapide et efficace à un engagement ennemi. Le port de l’arme est rattaché à une condition d’engagement et correspond à une réponse spécifique à une situation donnée. Le port de l’arme prépare le Marine, aussi bien mentalement que physiquement, à l’engagement de cible. La sangle procure un support supplémentaire pour l’arme lors du tir; donc, la sangle rapide doit être utilisée en accord avec le port.

a. Port tactique: Le port tactique est utilisé lorsque aucune menace n’est présente. Le port tactique permet un contrôle de l’arme pendant que le Marine se déplace, tout en permettant un engagement rapide de l’ennemi si nécessaire. Un Marine doit réaliser les étapes suivantes pour se placer en port tactique:

- Saisir le garde-main de la main faible et la poignée-pistolet de la main forte, le majeur le long du pontet de détente, et le pouce sur le sélecteur de tir.

- Placer la crosse sur le côté du corps, approximativement à hauteur de la hanche.
- Dresser le canon à un angle de 45° dans une direction sure
- Positionner le canon dans l’alignement des yeux, l’organe de visé avant sous le niveau des yeux
- Lorsque la tête et les yeux se déplacent, le canon doit suivre leur direction


b. Port d’alerte: Le port d’alerte est utilisé si un contact ennemi est possible. Ce port est aussi utilisé pour les mouvements en ville ou tout autre terrain restrictif ou les cibles peuvent apparaître à courte portée. Un Marine peut engager une cible plus rapidement du port d’alerte que du port tactique. Cependant, le port tactique est plus fatiguant que le port tactique et son utilisation demande une bonne condition physique. Un Marine doit réaliser les étapes suivantes pour se placer en port d’alerte:

- Saisir le garde-main de la main faible et la poignée-pistolet de la main forte, le majeur le long du pontet de détente, et le pouce sur le sélecteur de tir.

- Placer la crosse dans le creux de l’épaule
- Baisser le canon à un angle d’environ 45° et le pointer dans une direction sure ou dans la direction supposée du
contact ennemi.


c. Port de contact: Ce port est utilisé lorsque le contact est imminent. Il permet un engagement immédiat des cibles mais est très fatiguant à maintenir sur une période longue. Un Marine doit réaliser les étapes suivantes pour se placer en port d’alerte:

- Saisir le garde-main de la main faible et la poignée-pistolet de la main forte, le majeur le long du pontet de détente, et le pouce sur le sélecteur de tir.


- Placer la crosse dans le creux de l’épaule
- Pointer le canon dans la direction ennemie
- Baisser les organes de visée juste sous la ligne de vision afin qu’une observation claire soit possible et que les cibles soient identifiables.

15) Transport de l’arme

L’arme se transporte dans le dos ou à l’épaule lors de long déplacement; cela permet un mouvement plus reposant.
Évidement, ces modes de transport sont utilisés lorsque aucune menace n’est présente. Ils seront aussi utilisés lorsque une ou deux mains seront occupées.



a. Transport à l’épaule (canon vers le haut): Permet un passage rapide au port tactique

b. Transport de l’arme à l’épaule (canon vers le bas): Permet un passage rapide au port tactique. Ce mode de transport sera utilisé en période humide pour éviter que l’eau ne rentre dans le canon.


c. Transport de l’arme dans le dos: Ce mode de transport est utilisé lorsque l’usage des mains est nécessaire pour un autre travail. L’arme est placé dans le dos, canon vers le haut si le travail risque d’emmener l’arme en contact avec
le sol (évite une obstruction du canon par la terre ou la boue), ou canon vers le bas si le temps est humide.


16) Transfert de l’arme

Une manipulation correcte est nécessaire à chaque fois que le Marine passe son arme à un autre ou en reçoit lui même une de quelqu’un. C’est de la responsabilité du Marine réceptionnant l’arme ou la prenant en charge de déterminer sa
condition. En fonction de la situation, il y a deux procédures pouvant être utilisées pour le transfert d’un fusil d’un Marine à un autre: le Transfert Arme Claire et le Transfert Arme Inconnue.


a. Transfert Arme Claire: Pour se passer correctement une arme entre Marine, il faut suivre la procédure suivante:

Le Marine donnant son arme doit:

- S’assurer que son arme est à la sûreté
- Enlever le magasin s’il est présent
- Bloquer la culasse en arrière
- Inspecter visuellement la chambre pour s’assurer qu’il n’y est plus de munitions présentes
- Garder la culasse en arrière et donner l’arme

Le Marine recevant l’arme doit:

- S’assurer que l’arme est à la sûreté
- Inspecter visuellement la chambre pour s’assurer qu’il n’y est plus de munitions présentes
- Relâcher la culasse et observer son mouvement vers l’avant
- Fermer la fenêtre d’éjection



b. Transfert Arme Inconnue: La procédure du Transfert d’une Arme Inconnue est réalisée par un Marine prenant en charge une arme solitaire en toute situation. Pour se passer correctement une arme inconnue entre Marine, le Marine
recevant l’arme doit:

- S’assurer que l’arme est à la sûreté
- Réaliser un contrôle de la chambre pour déterminer la condition de l’arme (voir Chapitre 3, Paragraphe 3)
- Enlever le magasin et regarder si des munitions sont présentes. Si le temps le permet, compter les munitions
- Réinsérer le magasin
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 31 Mai 2006, 08:01

CHAPITRE 4


FONDAMENTAUX DU TIR DE PRECISION


Les fondamentaux du tir de précisions sont la visée, le contrôle de la respiration et le contrôle de la détente. Ces fondamentaux procurent les fondations de tous les principes et techniques du tir de précision. Pour qu’un tir soit efficace, il doit être précis. Un soldat qui vaporise simplement des tirs dans les environs de l’ennemi ne produit que peu d’effets. Les fondamentaux du tir de précision, lorsqu’ils sont correctement appliqués, forme la base pour délivrer des tirs précis sur les cibles adverses. Ces techniques doivent être développées afin de devenir instinctives. En
combat, les fondamentaux du tir de précision doivent être appliquées en un temps très limité correspondant à la taille et à la distance de la cible. A longue portée, la cible est plus petite et un tir plus précis est requis pour l’engager efficacement. Pour être précis à longue distance, le Marines doit prendre le temps de tirer et d’appliquer précisément les fondamentaux. A courte portée, l’ennemi doit être engagé rapidement avant qu’il n’engage lui même le Marine.

Au fur et à mesure que la taille de la cible augmente, et que la portée décroît, les fondamentaux, même s’ils restent nécessaire, deviennent moins critiques pour la précision. En combat, un Marine doit réaliser une visée correcte et contrôler efficacement sa respiration et sa pression sur la détente sans hésitation.

1) La visée

a. Alignement des organes de visé: L’alignement des organes de visé est le rapport entre les organes de visé avant et arrière et l’œil du tireur. Ce rapport est le plus important pour la visé et doit être le même tir après tir. Pour réaliser un
alignement correct des organes de visé:

- Centrer la pointe de l’organe de visé avant verticalement et horizontalement dans l’ouverture de l’organe arrière.
- Imaginer une ligne horizontale traversant le centre de l’organe de visé arrière. Le haut de l’organe avant doit venir toucher cette ligne imaginaire. Imaginer une ligne verticale traversant le centre de l’organe de visé arrière. Cette ligne doit se confondre avec l’organe avant.


b. L’alignement de la cible: Il s’agit de la superposition de l’organe de visé avant et de la cible tout en gardant l’alignement des organes de visé. Un alignement correct des organes de visé avec un mauvais alignement de la cible
provoquera un impact en cible imparfait.

- Pour réaliser un bon alignement de la cible, placer l’organe de visé avant sur le centre de la cible pendant que l’alignement des organes de visé est maintenu. Le point à visé est le centre de la masse pour s’assurer d’un impact correct.



- Le système de visé du M16A2 est spécialement étudié pour l’alignement du centre de la masse.
- En combat, les cibles sont souvent indistinctes et ont une posture leur donnant une forme bizarre. La visée du centre de la masse permet d’avoir un point à viser certains.

c. L’importance d’un alignement des organes de visé correct: Un alignement incorrect des organes de visé provoque un tir mal placé. L’erreur grandit proportionnellement avec la grande distance et la petite taille de la cible.
Une erreur d’alignement de la cible, cependant, reste constant quelle que soit la distance de la cible.

d. Facteurs affectant les alignements:

1) Appui de la joue: La tête doit être la plus relevée possible pour permettre à l’œil de regarder le plus directement possible à travers l’organe de visé arrière. Si la position de la tête du Marine l’oblige à regarder à travers l’arête de
son nez ou par dessous ses sourcils, l’œil forcera. L’Œil est bien plus fonctionnel dans sa position naturelle vers l’avant. Changer le placement de la joue vers le haut ou le bas sur la crosse, tir après tir, affectera le zérotage du fusil
à cause de la perception qui changera à travers l’organe de visé arrière. Un bon et constant calage de la crosse est important lors du processus de visé car il procure une cohérence a la distance de l’œil qui l’affûtera pour aligner les organes de visé.

2) Distance de l’œil: Il s’agit de la distance entre l’œil et l’organe de visé arrière. Une distance normale se situe entre 5 et 15cm. Cela dépend de la taille du Marine et de sa position de tir. Chaque Marine est différent. Comme la distance varie d’une position à l’autre, il est important de garder la même distance pour chacune des positions.

- Si l’œil est trop près de l’organe de visé arrière, il sera difficile de relever l’organe avant dans l’ouverture arrière.
Reculer l’œil permettra de voir l’ouverture arrière plus grande et facilitera ainsi le relèvement de l’organe avant.


- Si l’œil est trop loin, il sera difficile d’acquérir la cible et de maintenir un point de visé précis.



3) Port de lunette: Le port de lunette peut altérer la perception des alignements. Lors du port de lunette, il est important de bien regarder à travers le centre de la lentille.

d. Acquisition et maintient des alignements

1) L’Œil humain ne peut se focaliser que sur un seul objet à la fois. Pour un tir précis, il est important de se focaliser sur l’organe de visé avant. Lorsque le coup est partit, l’œil doit englober l’organe de visé arrière et la cible. Ces derniers resteront alors flous. Fixer la vision sur l’organe avant plus de quelques secondes peut distordre l’image, rendant difficile la détection des erreurs d’alignement.

2) Un appui correct de la joue et un bon placement de la crosse dans le creux de l’épaule aident à établir un alignement des organes de visé rapide. Le placement de la crosse dans l’épaule sert comme un point de pivot pour présenter le fusil à hauteur de la joue.

e. Taille et distance de la cible: En combat, les fondamentaux du tir de précision doivent être appliqués dans une fenêtre de temps correspondante à la taille et à la distance de la cible.

1) Engagements à longue porté

a) A longue distance, la cible est plus petite et un tir plus précis est nécessaire pour l’engager. Les alignements sont d’autant plus importants. Le Marine doit donc prendre son temps et appliquer précisément les fondamentaux.

b) La distance s’agrandissant, l’organe de visé avant vient couvrir une grande partie de la cible, rendant difficile la visée du centre de la masse. Cela à souvent pour effet de provoquer un abaissement de l’organe avant afin de pouvoir
voir la cible. Ce geste induit un tir trop bas. Le Marine doit consciencieusement viser le centre de la masse et maintenir l’alignement de la cible.

2) Engagement à courte portée: A courte portée, l’ennemi doit être engagé rapidement avant qu’il n’engage lui même le Marine. Comme la taille de la cible s’accroît et que la distance réduit, l’alignement de la cible devient moins
important pour la précision. A très courte distance, une légère déviation de l’alignement des organes de visé peut quand même produire un bon résultat. Le temps nécessaire pour engager une cible est unique à chaque situation.
Même si le Marine doit engager sa cible rapidement, un semblant d’alignement est tout de même requis pour être précis.

2. Contrôle de la respiration

Un bon contrôle de la respiration est important dans le processus de visé. La respiration causant un mouvement du corps. Ce mouvement transmis au fusil rend impossible le maintient correct de l’alignement de la cible. Le contrôle de la respiration permet au Marine de faire feu au moment ou il y a le moins de mouvement.

a. Contrôle de la respiration lors d’un tir à longue portée ou un tir de précision (tir lent): Il est important que le Marine interrompe sa respiration à un point naturel de pause de la respiration avant de tirer à longue distance ou pour un tir de précision (quelle que soit la distance). Un cycle respiratoire dure 4 à 5 secondes. L’inspiration et l’expiration requièrent 2 secondes chacune. Entre chaque cycle respiratoire il y a une pause naturelle de 2 à 3 secondes. Cette pause peut être étendue à 10 seconde.

Lors de la pause, les muscles respiratoires sont relâchés et les organes de visé se posent à leurs emplacements naturels de visé. Pour minimiser les mouvements, le Marine doit tirer durant la pause
respiratoire naturelle. La technique de base est la suivante:

- Respirer normalement jusqu’à ce que la cible commence à apparaître.
- Prendre une légère mais profonde inspiration
- Expirer et bloquer la respiration lors de la pause naturelle
- Ouvrir le feu durant la pause naturelle

Note
Si la cible n’apparaît pas suffisamment pour permettre le tir, terminer la respiration normalement la respiration et répéter le processus


b. Contrôle de la respiration durant toutes autres situations de combat: Un Marine au combat peut ne pas avoir le temps de tirer durant la pause naturelle de la respiration. Sa respiration et son essoufflement augmentent en fonction des efforts et du stress de la bataille. Donc, il doit interrompre son cycle respiratoire pour créer une pause assez longue afin d’ouvrir le feu. Dans tous les cas, le Marine ne doit pas faire d’effort consciemment pour contrôler sa respiration. La technique de base est la suivante:

- Prendre une profonde respiration en remplissant les poumons d’oxygène.
- Bloquer la respiration et appuyer sur la détente
- Lâcher le coup de feu

Note
Il peut être nécessaire de prendre plusieurs respiration profonde rapidement avant de bloquer son air.

3) Contrôle de la détente

Ce contrôle est la manipulation habile de la détente qui permet de tirer sans perturber les alignements. Le contrôle de la détente est un processus mental, alors que la pression de la détente est un processus mécanique.


a. Saisie: Une saisie ferme est essentielle pour un bon contrôle de la détente. La saisie est établie avant le début de l’application du contrôle de la détente et elle est maintenue durant toute la durée du tir. Pour réaliser une bonne saisie
de l’arme, positionner le « V » formé par le pouce et l’index sur l’arrière de la poignée pistolet. Les doigts dont refermés sur la poignée dans une position permettant à l’index de venir se placer naturellement sur la détente et au
pouce de manœuvrer le sélecteur de tir. Une fois établit, la saisie doit être suffisamment ferme pour permettre de tirer la détente en arrière sans perturber les alignements.


b. Placement de l’index: Un placement correct de l’index permet de presser la détente sans perturber les alignements. L’index doit venir se positionner naturellement sur la détente. L’index ne doit pas entrer en contact avec le pontet de détente.

c. Contrôle de la détente: Il y a deux techniques de contrôle de la détente: ininterrompu et interrompu.

1) Contrôle ininterrompu: C’est la méthode préféré en combat. Après avoir obtenu l’alignement de la cible, le Marine applique une pression calme et continue vers l’arrière de la détente jusqu’au départ du coup.

2) Contrôle interrompu: Ce contrôle est utilisé en condition de grand vent lorsque l’arme ne peut pas être calée, forçant le Marine à faire des pauses jusqu’à ce que les alignements reviennent correctement. Pour réaliser un contrôle
interrompu:


- Presser la détente vers l’arrière jusqu’à ce qu’une anomalie n’intervienne dans le processus de visé
- Lorsque cela arrive, stopper le mouvement mais garder la pression sur la détente jusqu’à ce que les alignements soient rétablis.
- Un fois l’arme de retour en position, continuer la pression jusqu’au départ du feu

d. Relâchement de la détente: Une fois le tir effectué, relâcher la pression de la détente lentement (un click est alors audible). Ne pas déplacer le doigt de la détente. Cela permet à l’index de se retrouver directement en position de tir.

4) Suivi / Recadrage

a. Suivi: Le suivi du tir est le continûment de l’application des fondamentaux jusqu’à ce que le balle est quittée le canon. En combat, le suivi est important pour éviter les coups de doigts.

b. Recadrage: il est important de revenir en position de tir sur la cible après que le coup soit partit pour la réengager.
Le recadrage commence immédiatement après le départ du coup.
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 01 Juin 2006, 08:16

CHAPITRE 5


POSITIONS DE TIR


En combat, le Marine doit être préparé à engager l’ennemi en toutes circonstances. Il y a 4 positions de tir de base:
couchée, assise, à genoux et debout. Ces positions procurent des fondations stables pour un tir efficace. Une position de tir stable permet au Marine de un bon contrôle de son arme et de la détente pendant la prise des alignements. Lors de l’entraînement, le Marine apprend les positions étape par étape, guidé par une série de mouvement précis jusqu’à ce qu’il les tienne correctement. Le but est de s ‘assurer que le Marine applique correctement tous les facteurs qui
vont l’aider à tenir sont arme correctement. Le Marine doit progressivement devenir accoutumé à sentir ses positions grâce à l’entraînement et éventuellement être capable de savoir instinctivement quelle position est correcte. En
combat, il peut être impossible d’assurer une position réglementaire en en fonction du terrain, des couverts, des délais d’engagement, des positions des cibles et d’autres facteurs limitant. Des modifications des positions de base seront
alors nécessaires. Le Marine doit alors trouver une position lui assurant une bonne stabilité au tir, un couvert et un camouflage maximal et un bonne position d’observation de la cible.

1) Sélection de la position de tir

La sélection de la position de tir est basée sur le terrain, les couverts disponibles, la dispersion des cibles et d’autres facteurs limitant. Un Marine doit choisir une position lui offrant stabilité, possibilité de mobilité et observation.

a. Stabilité: Une position de tir doit procurer une plate-forme stable pour des tirs précis et constants. Si la position est solide, l’arme reviendra dans la même position sur la cible après un tir. Cela permet un rapide réengagement de
l’ennemi. La position couchée procure le plus de stabilité pour le tir, alors que la position debout est la plus instable.

b. Mobilité: Une position de tir doit permettre au Marine de se mouvoir rapidement vers un autre couvert ou une autre zone. La position debout permet un maximum de mobilité. Elle permet des mouvements latéraux pour engager des cibles grandement dispersées. La position couchée ne permet que peu de mobilité.

c. Observation de l’ennemi: Une position de tir doit limiter l’exposition du Marine tout en permettant l’observation de l’ennemi. Les constructions et les éléments naturels dictent souvent les positions de tir. La position debout procure
normalement le meilleur champ d’observation, mais elle expose aussi souvent le Marine à l’ennemi. Inversement, la position couchée permet de moins être vu mais limite l’observation.

2) Utilisations et différents types de bretelles

a. But: La bretelle de l’arme, lorsqu’elle est correctement ajustée, procure une grande stabilité au fusil et aide à réduire les effets du recul. Une fois le réglage de la bretelle trouvé, il procure un contrôle maximum de l’arme.

b. Types de bretelles: Il y a deux types d’ajustements de base pour une bretelle: la bretelle rapide et la boucle.

3) La bretelle rapide

a. Application: La bretelle rapide est utilisée dans toutes les positions. Elle est avantageuse en combat puisqu’elle peut être réalisée rapidement et procure une stabilité supplémentaire au fusil.

1) La bretelle rapide peut être rapidement et facilement assurée
2) La même configuration peut être utilisée pour toutes les positions
3) Si elle est correctement ajustée, la bretelle rapide supporte le poids de l’arme, procure un maximum de stabilité au fusil et réduit les effets du recul
4) Lors de l’utilisation de la bretelle rapide, une tension musculaire contrôlée est appliquée pour offrir une résistance contre la bretelle. La résistance contrôle le point sur lequel les organes de visé sont orientés



b. Mise en œuvre de la bretelle rapide: Pour former une bretelle rapide, le Marine doit suivre le processus suivant:

- Tenir l’arme à la verticale, canon vers le haut
- Décrocher le crochet en « J » de l’attache de bretelle du bas
- Détendre la bretelle
- Ajuster la bretelle jusqu’à ce que le crochet en « J » traîne sous la crosse. La distance variera en fonction de chaque individu mais le crochet en « J » pendra approximativement de 8 à 25cm sous la crosse.


- Tourner la bretelle d’un quart de tour vers l’extérieur (cela veut dire que la bretelle se pose à plat contre le dos de la main et du bras)
- Attacher le crochet en « J » à l’attache de bretelle du bas, l’ouverture du crochet vers l’extérieur, loin de l’arme


- En tenant l’arme de la main gauche, placer la main gauche à travers la bretelle près de l’attache du bas. Le bras est au contact de la bretelle sous le triceps, près du coude.
- Faire glisser le bras vers le haut à travers la bretelle. La bretelle est à plat sur l’arrière du bras.

- De la main gauche, saisir le garde-main avec la bretelle pendante contre la main ou le poignet.


- En tenant l’arme de la main gauche, placer la main gauche à travers la bretelle près de l’attache du bas. Le bras est au contact de la bretelle sous le triceps, près du coude.
- Faire glisser le bras vers le haut à travers la bretelle. La bretelle est à plat sur l’arrière du bras.
- De la main gauche, saisir le garde-main avec la bretelle pendante contre la main ou le poignet.


- Placer la main gauche sous le fusil afin que le garde-main repose dans le « V » formé par l’index et le pouce
- Déplacer la main gauche jusqu’au niveau requis pour prendre la visé. Le placement de la main est apprivoisement correct lorsqu’elle se trouve au milieu du garde-main
- Le placement de la main avant contrôle la tension sur la bretelle entre le poignet et l’attache de bretelle avant. Le placement de cette main, avec un poignet droit et verrouillé, provoquera la traction de la bretelle vers l’arrière sous le
garde-main et servira à stabiliser le canon du fusil.

[/b]
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 01 Juin 2006, 08:21

- La tension de la bretelle est ajustable en bougeant le coude vers l’extérieur ou en déplaçant le corps.

c. Sept facteurs communs à toutes les positions de tir applicables avec la bretelle rapide: Il y a 7 facteurs communs à toutes les positions de tir. Dans une configuration de bretelle rapide, la bretelle est attachée aux attaches
du haut et du bas. Lorsque le bras gauche est placé dans la bretelle rapide, la tension crée traverse de chaque côté. Il y a des différences fondamentales entre les applications des 7 facteurs lorsque l’on utilise la bretelle rapide. La plus
marquée de ces différences est le placement de la main et du coude gauche.

1) Main gauche: Le placement de la main avant affecte le placement du coude gauche, la distance de l’œil, le calage de la crosse et la tension de la bretelle.

a) Pour optimiser le support procurer par la bretelle rapide, la main avant, le poignet et l’avant bras doivent être verrouillés, la main fait une rotation vers le haut afin que le fusil reste dans le « V » formé par le pouce et l’index; les
doigts n’enserrent pas le garde-main comme habituellement. A la place, ils pincent le garde-main légèrement pour éviter que la main ne glisse durant le recul.

b) Le placement de la main avant peut être ajusté pour stabiliser l’organe de visé avant. Le fusil peut être stabilisé, lors de l’utilisation de la bretelle rapide, de deux manières:

- La tension crée par la bretelle rapide provoque un changement du centre de gravité de l’arme. Le canon de l’arme a ainsi tendance à se relever. Lorsque le Marine utilise la bretelle rapide, la main avant doit être avancée sur le garde-
main pour préserver le centre de gravité.

- Lorsque le poignet de la main avant est verrouillé, il crée une résistance sur la bretelle, près du canon. Cette résistance permet de stabiliser le canon. Au contraire, lorsque l’arme repose dans la paume de la main, la seule
résistance crée se trouve à l’endroit ou la bretelle rencontre le triceps. Au plus la résistance se trouve éloignée du canon, au plus il est difficile de stabiliser le fusil.

c) Parce que la main avant est avancée sur le garde-main, le coude gauche et le triceps ne seront pas en contact avec la cage thoracique; le coude gauche sera poussé sur l’extérieur contre la tension de la bretelle. La tension musculaire
appliquée sur l’extérieur contre la bretelle servira à stabiliser le fusil.

2) La crosse de l’arme dans le creux de l’épaule: Placer fermement la crosse de l’arme dans le creux de l’épaule droite. Cela procure une résistance au recul, aide à stabiliser l’arme et évite au fusil de glisser de l’épaule durant le tir.

a) Avec l’utilisation de la bretelle rapide, le placement de la crosse dans le creux de l’épaule sera plus bas, ce qui affectera la distance de l’œil. Cependant, la crosse doit être placée haute dans l’épaule pour avoir un bon appui de la
joue. Placer l’arme haute sur son épaule permet au Marine d’emmener l’appui-joue au visage, évitant au visage de descendre ce qui peut dégrader l’acquisition des alignements.


b) Si le Marine utilise correctement la bretelle rapide pour supporter sa position, le Marine se trouvera plus de face par rapport à la cible.

3) Saisie de la main droite: Attraper la poignée pistolet de la main droite et placer l’index sur la détente, avec le pouce et les autres doigts enroulant la poignée. Une pression ferme vers l’arrière doit être exercée pour aider la crosse
de l’arme à rester dans l’épaule, réduisant les effets du recul. L’index doit se positionner naturellement sur la détente et il faut faire attention à ce qu’il ne bute pas sur le côté du fusil. Le placement correct de la main sur la poignée
pistolet permet à la détente d’être tirée vers l’arrière sans perturber les alignements.

4) Coude droit: Le coude droit doit être positionné naturellement pour procurer un équilibre à la position et créer une poche dans l’épaule pour la crosse. Le placement exact du coude varie en fonction de la position de tir mais doit
rester constante tir après tir, assurant ainsi que la résistance au recul soit constante.

5) Appuie de la joue: Le placement de la joue du tireur sur la crosse doit rester ferme et constant durant le tir. Cet appui est grandement aidé par le positionnement de l’arme dans le creux de l’épaule. Un contact ferme entre la joue
et la crosse permet à la tête et à l’arme de reculer comme un seul bloc. L’appuie de la joue permet de retrouver rapidement l’acquisition de la cible entre des tirs rapides, en gardant l’œil centré dans l’ouverture de l’organe de visé avant, et évite que la tête ne se désolidarise de la crosse suite au recul. La tête doit rester droite pour permettre à l’œil de regarder droit devant à travers l’organe de visé.

6) Respiration: La respiration provoque un mouvement de la poitrine qui se répercute au fusil et ses organes de visé.
Pour minimiser ces mouvements et leur effets, il faut apprendre à contrôler sa respiration et à étendre la pause naturelle de la respiration pour quelques secondes durant le processus final de visé et de tir. Il ne faut pas cependant étendre la pause sur une période qui deviendrai inconfortable. Cela provoquerai une brouille de la vue et amoindrirai les capacités à délivrer un tir précis.

7) Tension musculaire: Avec la bretelle rapide, le Marine peut appliquer une tension musculaire supplémentaire dans le bras gauche pour tendre la bretelle et stabiliser le fusil. Cette tension est appliquée vers l’extérieur contre la
bretelle plutôt que de forcer pour tenir l’arme. Cependant, la tension musculaire ne doit pas être excessive sous peine de cause des tremblements ou de la fatigue.

5) La boucle

a. Application: La boucle est la technique apportant le plus de stabilité au tir. Cette stabilité permet au Marine de perfectionner ses fondamentaux du tir de précision. Un boucle prend plus de temps pour être mise en œuvre et enlevé
que la bretelle rapide. Aussi, son application au combat est limitée; sa meilleure utilisation reste lorsque une grande stabilité est requise pour un tir de précision ou à longue portée. La boucle est utilisée en position couchée, assise ou à genoux.

b. Mise en œuvre de la boucle: Pour réaliser une boucle:

- Placer le fusil sur la hanche droite et mettre l’arme dans le creux du bras droit comme si elle était bercé
- Lever le crochet « en J » de l’attache du bas.
- Avec la boucle « M » près du crochet, passer la bretelle à travers la boucle « M » pour former une grande boucle, suffisamment grande pour glisser le bars à travers.

- Faire un demi-tour à la boucle vers l’extérieur et insérer le bras gauche à l’intérieur, en mettant la boucle contre le biceps. La boucle est haute sur le bras au dessus du biceps.
- Placer la boucle « M » sur l’extérieur du bras gauche

- Serrer la boucle sur le bras gauche, s’assurer que la boucle « M » se déplace vers le centre du bras au fur et à mesure. La bretelle doit tirer sur le centre du bras pour être correctement positionnée. De cette façon, une tension est
appliquée en position de tir, et la boucle sera serrer.
- Pour ajuster la bretelle à la bonne longueur, lever l’attache et la tirer vers le haut ou le bas (vers ou loin) de la boucle. Ce réglage est individuel et varie en fonction de la position:
* La boucle ne doit pas être trop serrer sur le bras. Si la circulation du sang est réduite, la pression va augmenter les pulsations qui seront transmises à l’arme, causant des mouvements involontaires et incontrôlables.
* La tension est correcte lorsque elle force la crosse à venir se caler dans le creux de l’épaule. Cela permet de bien accompagner le recul.

- Rapprocher l’attache du bras gauche et l’accrocher.
- Placer la main gauche par dessus la bretelle et sous le fusil. Le garde-main doit reposer dans le « V » formé par le pouce et l’index.
- Déplacer la main jusqu’à obtenir la position voulue. Ajuster la tension de la bretelle.

c. Les 3 éléments d’une bonne position de tir avec la boucle

1) Le support osseux: La structure du squelette procure une fondation stable pour supporter le poids de l’arme. Une position de tir faible ne résistera pas au recul répété du fusil lors de tirs à cadence soutenue ou par grand vent. Pour
avoir une position correcte de tir, les os du corps le plus possible le poids de l’arme. Le bon usage de la bretelle permet de un soutien supplémentaire.

a) Le poids de l’arme doit être supporté par les os plutôt que par les muscles qui se fatiguent.

b) Une solide fondation doit être établie pour l’arme en utilisant les support des os. Cela permet au Marine de se relâcher au maximum et de minimiser les mouvements de l’arme dues à la tension musculaire.

2) Relaxation musculaire: Une fois que le support osseux est établi, les muscles sont relâchés. La relaxation musculaire permet de garder l’arme stable et d’augmenter la précision de la visé. Elle permet aussi d’utiliser le
maximum du support osseux pour minimiser les mouvements et créer une constance dans la résistance au recul. Il n’est pas possible de se relâcher musculairement sans support osseux. Durant le tir, les muscles du corps doivent être relâchés le plus possible sous peine de créer des tremblements et des mouvements perturbant la visé. Une fois les muscles relâchés et supporté par les os, le fusil doit se placer sur le point visé, permettant un bon contrôle de la
détente et un tir précis.

3) Point de visé naturel: Le point sur lequel la visé s’arrête lorsque la tension est relâchée et que les os supporte l’arme est appelé point de visé naturel.

a) Comme le fusil doit être une extension du corps, il est nécessaire d’ajuster ce dernier jusqu’à ce que la visé tombe naturellement sur le point désiré sur la cible.

b) Une fois en position de tir avec un alignement des organes de visé correct, la position de l’organe de visé avant doit indiquer le point de visé naturel. Une fois le tireur complètement relaxé, l’organe de visé doit rester sur le point de visée désiré.

c) Une des méthodes pour contrôler le point de visé naturel et de viser la cible, fermer les yeux, prendre plusieurs respirations et se relâcher le plus possible. A la réouverture des yeux, le point de visé doit être le même et les organes
de visé correctement alignés.

d) Pour chaque position de tir, des ajustements spécifiques seront nécessaire pour que l’arme tombe avec le point de visé naturel au centre de la masse.

- Dans toutes les positions, le point de visé naturel devra être ajusté en:

* Variant le placement de la main gauche sur le garde-main
- Avancer la main vers l’avant fera pointer l’arme vers le bas
- Reculer la main fera pointer l’arme vers le haut

* Variant le placement de la crosse sur l’épaule
- Monter la crosse sur l’épaule fera pointer l’arme vers le bas
- Baisser la crosse fera pointer l’arme vers le haut

* Le point de visé naturel peut être déplacé sur la gauche ou la droite en ajustant l’alignement du corps sur la cible

- En position couchée, si le point de visé naturel est au dessus ou au dessous du point désiré, bouger le corps vers l’avant ou l’arrière en utilisant le coude gauche comme un pivot et en orientant les doigts de pieds.

* Pousser le corps vers l’avant fera pointer l’arme vers le bas
* Tirer le corps vers l’arrière fera pointer l’arme vers le haut

- En position à genoux et assis, le point de visé naturel sera ajusté en déplaçant le coude gauche sur le genoux.

* Bouger le coude vers l’avant fera pointer l’arme vers le bas
* Bouger le coude vers l’arrière fera pointer l’arme vers le haut

d) Sept facteurs communs à toutes les positions de tir applicables à la boucle

1) Main gauche: Dans toutes les positions, en utilisant la boucle, il est préférable de garder le garde-main dans le « V » formé par le pouce et l’index de la main gauche. Le poignet est verrouillé. Le coude gauche doit être positionné
directement sous l’arme pour créer un support osseux et une résistance constante au recul. Les doigts peuvent se recourbés sur le garde-main mais avec un minimum de pression juste suffisante pour éviter que l’arme ne s’échappe.
Déplacer la main gauche vers l’avant ou l’arrière pour ajuster l’élévation.


2) Crosse dans le creux de l’épaule: Placer la crosse fermement dans le creux de l’épaule. Cela réduit les effets du recul, aide à la stabilité de l’arme et évite que la crosse ne glisse de l’épaule.

3) Saisie de la main droite: Attraper la poignée pistolet de la main droite et placer l’index sur la détente, avec le pouce et les autres doigts enroulant la poignée. Une pression ferme vers l’arrière doit être exercée pour aider la crosse
de l’arme à rester dans l’épaule, réduisant les effets du recul. L’index doit se positionner naturellement sur la détente et il faut faire attention à ce qu’il ne bute pas sur le côté du fusil. Le placement correct de la main sur la poignée
pistolet permet à la détente d’être tirée vers l’arrière sans perturber les alignements.

4) Coude droit: Le coude droit doit être positionné naturellement pour procurer un équilibre à la position et créer une poche dans l’épaule pour la crosse. Le placement exact du coude varie en fonction de la position de tir mais doit
rester constante tir après tir, assurant ainsi que la résistance au recul soit constante.

5) Appuie de la joue: Le placement de la joue du tireur sur la crosse doit rester ferme et constant durant le tir. Cet appuie est grandement aidé par le positionnement de l’arme dans le creux de l’épaule. Un contact ferme entre la joue
et la crosse permet à la tête et à l’arme de reculer comme un seul bloc. L’appuie de la joue permet de retrouver rapidement l’acquisition de la cible entre des tirs rapides, en gardant l’œil centré dans l’ouverture de l’organe de visé
avant, et évite que la tête ne se désolidarise de la crosse suite au recul. La tête doit rester droite pour permettre à l’œil de regarder droit devant à travers l’organe de visé.

6) Respiration: La respiration provoque un mouvement de la poitrine qui se répercute au fusil et ses organes de visé.
Pour minimiser ces mouvements et leur effets, il faut apprendre à contrôler sa respiration et à étendre la pause naturelle de la respiration pour quelques secondes durant le processus final de visé et de tir. Il ne faut pas cependant étendre la pause sur une période qui deviendrai inconfortable. Cela provoquerai une brouille de la vue et amoindrirai les capacités à délivrer un tir précis.

7) Relaxation: La relaxation évite une tension musculaire excessive et réduit les mouvements involontaires. Si la relaxation est correcte, le point de visé naturel et l’alignement des organes de visé seront maintenues.

5) Position couchée

a. Application: La position couchée procure une fondation très stable pour le tir, est facile à assumer et présente un profil bas donnant un maximum de camouflage. Cependant, la position couchée est celle qui offre le moins de
mobilité et réduit le champ de vision pour l’observation. Dans cette position, le poids est tout le temps répartit sur les coudes, procurant un maximum de stabilité au fusil.

b. Position jambes tendues avec la bretelle rapide: Appliquer les 7 facteurs de cette position (voir chapitre 5 paragraphe 3).

- Une fois au sol, étendre le coude droit devant soi. Tendre les jambes derrière soi. Écarter les pieds d’un distance confortable avec les pointes vers l’extérieur.

* La majorité du corps doit être alignée directement derrière le fusil si possible
* Si la position du corps est correcte, le recul de l’arme sera absorbé par le corps entier et non seulement par l’épaule

- Saisir la poignée pistolet de la main droite et tirer en arrière pour bien placer la crosse dans le creux de l’épaule.
- Baisser la tête et placer fermement la joue sur la crosse pour permettre une prise de visé correcte
- Ajuster la position du coude gauche pour régler la tension de la bretelle (bouger le coude vers l’extérieur tend la bretelle)
- Placer la main gauche sous le garde-main afin que la bretelle supporte le poids de l’arme. Pour régler l’élévation:

* Déplacer la main gauche sous le garde-main (reculer la main signifie élever l’arme)
* Ouvrir ou fermer le « V » de la main gauche pour de petits ajustements (fermer le « V » élève l’arme)
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 01 Juin 2006, 08:27

c. Position jambes tendues avec la boucle: Appliquer les 3 éléments et les 7 facteurs pour cette position (voir chapitre 5 paragraphe 4c et d)

- Une fois au sol, rouler sur le côté gauche. Étendre les jambes derrière soi. Écarter les pieds à une distance confortable, pointes vers l’extérieur.

* La masse du corps doit être le plus possible répartie derrière le fusil.
* Si l’alignement du corps est correct, le recul de l’arme est absorbé par le corps et non par l’épaule

- Placer la crosse du fusil dans le creux de l’épaule droite.
- Rouler sur le côté droit.
- Baisser la tête et placer fermement la joue sur la crosse pour permettre une bonne prise de visé à travers l’organe arrière.
- Placer la main gauche sous le garde-main dans une position procurant le meilleur support osseux et la meilleure stabilité. Cela peut nécessiter de lever la crosse de l’épaule pour ajuster la main. Pour ajuster l’élévation:

* Déplacer la main gauche sous le garde-main (reculer la main signifie élever l’arme)
* Ouvrir ou fermer le « V » de la main gauche pour de petits ajustements (fermer le « V » élève l’arme)

d. Position jambe pliée avec la bretelle rapide: Appliquer les 7 facteurs pour cette position (voir chapitre 5 paragraphe 3).

- Une fois au sol, rouler sur le côté gauche. La jambe gauche est tendue derrière le corps, ce qui permet à ce dernier d’absorber le recul de l’arme.
- Tourner la pointe du pied gauche vers l’intérieur. Plier la jambe droite et la rapprocher du corps dans une position confortable. Tourner la pointe du pied droit vers l’extérieur. Replier la jambe libérera le diaphragme se qui facilitera la respiration.


- Saisir la poignée pistolet de la main droite et tirer en arrière pour bien placer la crosse dans le creux de l’épaule.
- Rouler sur le côté droit. L’épaule droite doit être plus haute que la gauche dans cette position.
- Baisser la tête et placer fermement la joue sur la crosse pour permettre une bonne prise de visé à travers l’organe arrière.
- Ajuster la position du coude gauche pour régler la tension de la bretelle.
- En même temps, placer la main gauche sous le garde-main dans une position procurant le meilleur support osseux et la meilleure stabilité. Cela peut nécessiter de lever la crosse de l’épaule pour ajuster la main. Pour ajuster l’élévation:
* Déplacer la main gauche sous le garde-main (reculer la main signifie élever l’arme)
* Ouvrir ou fermer le « V » de la main gauche pour de petits ajustements (fermer le « V » élève l’arme)

e. Position jambe plié avec la boucle: Appliquer les 3 éléments et les 7 facteurs pour cette position (voir chapitre 5 paragraphe 4c et d)

- Une fois au sol, rouler sur le côté gauche. La jambe gauche est tendue derrière le corps, ce qui permet à ce dernier d’absorber le recul de l’arme.
- Tourner la pointe du pied gauche vers l’intérieur. Plier la jambe droite et la rapprocher du corps dans une position confortable. Tourner la pointe du pied droit vers l’extérieur. Replier la jambe libérera le diaphragme se qui facilitera la respiration.
- Saisir la poignée pistolet de la main droite et tirer en arrière pour bien placer la crosse dans le creux de l’épaule.
- Rouler sur le côté droit. L’épaule droite doit être plus haute que la gauche dans cette position.
- Baisser la tête et placer fermement la joue sur la crosse pour permettre une bonne prise de visé à travers l’organe arrière.
- Ajuster la position du coude gauche pour régler la tension de la bretelle.
- En même temps, placer la main gauche sous le garde-main dans une position procurant le meilleur support osseux et la meilleure stabilité. Cela peut nécessiter de lever la crosse de l’épaule pour ajuster la main. Pour ajuster l’élévation:
* Déplacer la main gauche sous le garde-main (reculer la main signifie élever l’arme)
* Ouvrir ou fermer le « V » de la main gauche pour de petits ajustements (fermer le « V » élève l’arme)

6) Position à genoux

a. Description: La position à genoux est facile et rapide à mettre en application. Elle est habituellement réalisé après un engagement initial de la position debout. Elle peut être facilement adapté à un couvert. Un trépied est formé par le
pied gauche, le pied droit et le genoux droit. Cela donne au Marine une fondation stable pour le tir. La position à genoux présente aussi une silhouette au profil plus haut, permettant un meilleur champs de vision que pour les positions couchée et assise.

b. Position à genoux haute avec la bretelle rapide: Appliquer les 7 facteurs pour cette position (voir chapitre 5 paragraphe 3).

- Se placer face à la cible
- Mettre le genoux droit à terre
- Garder la cheville droite dans l’axe, la pointe du pied plantée dans le sol, courbée par le poids du corps.
- Placer la fesse droite sur le talon droit; ce contact procure plus de stabilité. Cependant, l’utilisation d’un couvert peut ne pas permettre ce contact.
- Placer le pied gauche à plat, en avant, dans une position qui permet de garder le menton droit.
- Placer fermement le triceps gauche contre l’intérieur du genoux gauche
- Appuyer légèrement vers l’avant pour réduire le temps de réaction après le recul
- Plier le coude droit pour réduire la tension musculaire, et le baisser dans une position naturelle
- Ajuster la position pour tendre la bretelle

c. Position à genoux haute avec la boucle: Appliquer les 3 éléments et les 7 facteurs pour cette position (voir chapitre 5 paragraphe 4c et d)


- Positionner le corps à 45° par rapport à la cible
- Mettre le genoux droit au sol, la jambe approximativement parallèle à la cible
- Garder la cheville droite dans l’axe, la pointe du pied plantée dans le sol, courbée par le poids du corps.
- Placer la fesse droite sur le talon droit; ce contact procure plus de stabilité. Cependant, l’utilisation d’un couvert peut ne pas permettre ce contact.
- Placer le pied gauche à plat, en avant, dans une position qui permet de garder le menton droit.
- Placer le triceps du bras gauche sur le haut de la cuisse gauche. La pointe du coude doit légèrement dépasser du genoux
- Faire pression vers l’avant sur la bretelle pour l’appui
- Plier le coude droit pour réduire la tension musculaire, et le baisser dans une position naturelle

d. Position à genoux moyenne: La seule différence ave la position haute est que les lacets du pieds droit sont posés au sol de façon à réduire sensiblement la hauteur du Marine


e. Position à genoux basse: Cette position est communément utiliser lors de tir dans une pente descendante. La position est la même que pour la position haute sauf que la cheville droite est tournée de façon à ce que les fesses
soient assises sur l’intérieur du pied, l’extérieur étant en contact avec le sol


7) Position assise

Il y a 3 variantes de position assise: chevilles croisées, jambes croisées et jambes ouvertes. Chaque Marine doit expérimenter ces positions et sélectionner celle qui lui donne le plus de stabilité au tir.

a. Description: La position assise procure une base extrêmement stable. Cependant, elle limite les mouvements latéraux et il est difficile de manœuvrer de cette position. La position assise procure une meilleure élévation que la position couchée tout en gardant un profil bas.

b. Position assise chevilles croisées avec la bretelle rapide: Cette position est une position extrêmement stable. Elle place la plupart du poids du corps derrière l’arme et aide à retrouver rapidement la visé après le tir. Appliquer les 7
facteurs pour cette position (chapitre 5 paragraphe 3c). Pour assurer cette position:

- Placer le corps face à la cible
- S’Asseoir au sol
- Croiser la cheville gauche sur la droite
- Se plier au niveau de la taille et placer le coude gauche devant le genoux gauche
- Caler la crosse dans le creux de l’épaule
- Placer le coude droit sur la cuisse droite
- Prendre la visée
- Ajuster la position pour tendre la bretelle

c. Position assise chevilles croisées avec la boucle: Appliquer les 3 éléments et les 7 facteurs de cette position (chapitre 4 paragraphe 4c et d).


- Positionner le corps à 30° par rapport à la cible
- S’Asseoir au sol
- Croiser la cheville gauche sur la droite
- Se plier au niveau de la taille et placer le coude gauche devant le genoux gauche
- Caler la crosse dans le creux de l’épaule
- Placer le coude droit sur la cuisse droite
- Prendre la visée


d. Position assise jambes croisées avec la bretelle rapide: Cette position offre une base de support moyenne tout en
gardant une grande partie du poids du corps derrière l’arme. Appliquer les 7 facteurs pour cette position (chapitre 5
paragraphe 3c). Pour assurer cette position:


- Mettre le corps face à la cible
- croiser la jambe gauche par dessus la jambe droite
- S’Asseoir au sol avec les fesses le plus près possible des jambes croisées
- Plier la taille pour placer le coude gauche sur la cuisse gauche
- Caler la crosse dans le creux de l’épaule
- Placer le coude droit à l’intérieur du genoux droit
- Prendre la visé
- Ajuster la tension de la bretelle

e. Position assise jambes croisées avec la boucle: Appliquer les 3 éléments et les 7 facteurs de cette position (chapitre 4 paragraphe 4c et d).


- Positionner le corps de 45 à 60° par rapport à la cible
- Croiser la jambe gauche par dessus la jambe droite
- S’Asseoir au sol avec les fesses le plus près possible des jambes croisées
- Plier la taille pour placer le coude gauche sur la cuisse gauche
- Caler la crosse dans le creux de l’épaule
- Placer le coude droit à l’intérieur du genoux droit
- Prendre la visé


f. Position assise jambes ouvertes avec la bretelle rapide: Cette position procure une base de support moyenne et est communément utilisée lors de tir à partir d’une descente. Appliquer les 7 facteurs pour cette position (chapitre 5
paragraphe 3c). Pour assurer cette position:


- Placer le corps face à la cible
- Écarter les pieds d’approximativement la largeur d’épaule
- S’Asseoir jambes tendues
- Placer le coude gauche à l’intérieur de la cuisse gauche
- Caler la crosse dans le creux de l’épaule
- Placer le coude droit à l’intérieur de la cuisse droite
- Prendre la visé
- Ajuster la position pour tendre la bretelle


g. Position assise jambes tendues avec la boucle: Appliquer les 3 éléments et les 7 facteurs de cette position (chapitre 4 paragraphe 4c et d).


- Placer le corps à environ 30° par rapport à la cible
- Écarter les pieds d’approximativement la largeur d’épaule
- S’Asseoir jambes tendues
- Placer le coude gauche à l’intérieur de la cuisse gauche
- Caler la crosse dans le creux de l’épaule
- Placer le coude droit à l’intérieur de la cuisse droite
- Prendre la visé

8) Position debout

a. Description: La position debout est évidemment la plus facile et la plus rapide à acquérir. Elle permet la plus grande mobilité et est utilisée pour un engagement immédiat. La position debout est supportée par les pieds et les
jambes du tireur ce qui procure une petite zone de contact avec le sol. Le centre de gravité est aussi très haut par rapport au sol. Cependant, maintenir un équilibre est difficile dans cette position.

b. Position debout avec la bretelle rapide: Appliquer les 7 facteurs pour cette position (chapitre 5 paragraphe 3c). Pour assurer cette position:


- Placer le corps face à la cible
- Ecarter les pieds à une distance confortable l’un de l’autre, pied gauche légèrement en avant. Cette distance doit être inférieure à celle des épaules
- Répartir le poids du corps sur chaque pied. Les jambes doivent être légèrement pliées pour l’équilibre. L’équilibre doit être légèrement porté vers l’avant pour réduire le temps de réaction après le tir.
- Caler la crosse dans le creux de l’épaule
- Placer le coude droit dans une position naturelle
- Prendre la visé
- Ajuster la position pour tendre la bretelle
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

suite

Message par savage » 02 Juin 2006, 16:28

CHAPITRE 6


UTILISATION DES COUVERTS ET DISSIMULATION


1) Couverts et dissimulation

Au combat, un Marine doit être préparé à faire feu à partir de tout type de couvert ou de cache. Un couvert est tout ce qui peut protéger un Marine des tirs ennemis. Un couvert peut être un trou déjà existant, une tranchée rapidement creusée ou une position de combat bien préparée avec une sur-protection. Une cache est tout ce qui permet au Marine de se cacher des vues de l’ennemi sans forcément lui offrir une protection. Une cache peut être obtenue à partir de bâtiments, d’arbres, de champs et de tout éléments naturels.

a. Types de couverts

1) Couvert frontal: Une position de tir doit avoir un couvert frontal qui procure une protection contre les armes légères et les fragments. Idéalement, un couvert frontal doit être suffisamment épais pour stopper les tirs de petits calibres, suffisamment haut pour procurer une protection suffisante au tireur et suffisamment large pour procurer un couvert lors de tir à droite ou gauche d’un secteur de tir.

2) Couvert idéal: Le couvert idéal procure:

- Protection frontale, latérale et arrière contre les tirs directs et indirects
- une utilisation facile des armes individuelles
- une cache aux vues de l’ennemi
- un accès protégé
- une ligne de vue et d tir large et dégagée

b. Matériaux communs pour le couvert: Tout matériaux protégeant un Marine des armes de petits calibres peut être utilisé comme couvert. Quelques matériaux communs sont les sacs de sable, les troncs d’arbre, les briques. Le tableau
ci-dessous présente certains matériaux et leurs épaisseurs minimales requise pour une protection contre les armes de petits calibres.

MATERIAUX EPAISSEUR MINIMALE (en cm)
Béton 18
Pierre (décombres) 51
Sable sec 61
Sable mouillé 89
Rondin de chêne 102
Terre 36



1) Sacs de sable: Un couvert peut être improvisé et une position fortifiée en remplissant des sacs de sable ou de boue et en les plaçant autour de la position. Les sacs doivent être bien remplis car une balle peut facilement pénétrer un sac
trop souple. Faire se chevaucher les sacs augmente la protection et abaisse la capacité du projectile à pénétrer. Une épaisseur minimale de 3 sacs est nécessaire pour stopper les munitions de petits calibres.

2) Troncs / rondins: Le bois est un matériaux relativement dense et offrant un bon couvert et une bonne protection.
Les balles ont tendances à se fragmenter lorsque elles pénètrent le bois. Un arbre vivant a une meilleure résistance


que du bois mort. Les bois traités, comme les poteaux téléphonique et les traverses de chemins de fer, offrent une meilleure protection que les bois non traités.

3) Brique de béton: Les briques ne sont pas un couvert impénétrable. Même si elles sont fabriquées avec un matériaux dense, la composition d’une brique est si friable qu’un projectile peut la briser à l’impact. Cela peut provoquer des blessures au Marine à cause des fragments projetés.

c. Tirs à partir de couverts spécifiques: Un couvert efficace permet au Marine d’engager l’ennemi tout en le protégeant des tirs. Plusieurs types de couverts procurent support, protection et dissimulation et ne gênent pas l’engagement de cibles. Un Marine doit adapter ses positions de tir au couvert disponible.

1) Trou de combat: Un Marine doit utiliser un trou de combat s’il est disponible. Il y ajoute ou enlève la boue, les sacs de sable ou tout autre support pour adapter sa position à sa taille. Pour assumer une position de tir, le Marine doit:

- Placer le pied droit en arrière
- Se pencher en avant jusqu’à ce que la poitrine soit contre le mur avant du trou de combat
- Étendre le bras et le coude gauche par dessus le rebord du trou de combat jusqu’à se que l’avant bras repose sur le bord.
- Caler la crosse dans le creux de l’épaule
- Placer le coude droit sur un support solide (creuser un repose-coude ou utiliser un sac de sable)


2) Toit: Si possible, le corps entier du Marine doit être positionné derrière le sommet du toit, utilisant ce dernier comme support pour l’arme. Si le corps ne peut pas être positionné derrière le sommet, placer le bras gauche par dessus pour supporter le poids du corps. Seule un partie de la tête et de l’épaule sont ainsi exposées.



3) Fenêtre: Le Marine peut établir un position, avec appui ou sans, partir d’une fenêtre

a. Sans appui: Un Marine peu établir une position sans appui depuis l’arrière de l’ouverture d’une fenêtre en ne laissant pas le canon de son arme dépasser, et en profitant de l’ombre procurée par l’intérieur de la pièce pour rester invisible.



b. Avec appui: Lorsqu’un appui est nécessaire, un Marine peut placer son garde-main ou son avant-bras dans le « V » formé par le côté et le rebord du bas d’une fenêtre.



4) Véhicule: Dans beaucoup de situation de combat, particulièrement en environnement urbain, un véhicule peut être le meilleur des couverts.

a. Lorsque l’on utilise un véhicule comme couvert, le bloc moteur procure la meilleure protection contre les armes de petits calibres. Le Marine peut établir une position derrière les roues avant du moment que le moteur se trouve entre
lui et la cible. Depuis cette position, le Marine peut ouvrir le feu dessus, dessous et autour du véhicule. C’est une position particulièrement efficace avec de gros véhicules qui sont hauts par rapport au sol.


b. Le Marine peut établi un support pour le fusil en se positionnant derrière la portière est en plaçant son arme contre le « V » formé par la porte est la carrosserie. Depuis cette position, le Marine peut ouvrir le feu par dessus le capot en utilisant aussi le bloc moteur comme protection. Cependant, cette position limite la mobilité latérale et il est plus difficile de sortir de cette position.


c. A l’arrière d’un véhicule, le seul couvert est procuré par l’essieu et la roue. Si le Marine doit tirer depuis cet endroit, il doit se positionner directement derrière la roue.


2) Positions de tir avec appui

L’appui est la fondation de la position; la position est la fondation du fusil. Pour optimiser l’appui procuré par la position, la position de tir doit être ajusté à la taille et à la forme du couvert. Les éléments d’une position de tir valable, comme l’équilibre et la stabilité, doivent être incorporé pour s’ajuster à la situation et au type de couvert.
Une position avec appui doit minimiser l’exposition au tir ennemi et procurer une bonne observation de ce dernier. Le Marine doit utiliser tous les supports disponibles (bois, roche, sacs de sable ou mur) pour stabiliser sa position de tir.
L’environnement du combat dicte le type de support et la position utilisé.

A. Considérations à prendre en compte lors de l’utilisation d’une cache et d’un couvert: En dehors de l’environnement du combat (urbain, désert, jungle), les utilisations sont les mêmes pour les différents types de couverts.

1) Ajuster la position de tir: L’utilisation correcte d’un couvert procure une protection contre les tirs ennemis. Les couverts et les caches peuvent procurer un appui supplémentaire pour la position. Le type de couvert peut dicter quelle position de tir (debout, à genoux, couchée, assis) sera la plus efficace.


a) La position de tir choisie doit être ajustée au type de couvert pour:

- Procurer de la stabilité: l’arme doit être stable et permettre de gérer le recul pour retrouver rapidement un bonne visé après un tir.
- Permettre la mobilité: des cibles dispersées doivent pouvoir être engagées et le Marine doit pouvoir rapidement bouger vers un autre couvert.
- Permettre l’observation de la zone et de l’ennemi tout en minimisant l’exposition

b) La position doit être ajustée au couvert en ajustant les 7 facteurs: main gauche, creux de l’épaule, coude droit, appui de la joue, saisie de la main droite, etc....

2) Garder la totalité du corps derrière le couvert: Le Marine doit minimiser l’exposition de toutes les parties de son corps. L’attention doit être portée sur la tête, le coude droit, les genoux ou toutes autres parties pouvant dépasser du couvert.



3) Tirer du côté droit ou gauche d’un couvert:

a) Si possible, les tireurs doivent évidemment ouvrir le feu sur le côté leur permettant un maximum de couvert.


b) Si, cependant, le tir depuis le côté fort n’est pas permis, le Marine doit tout de même tirer de la main forte mais en ajustant la position derrière le couvert et en utilisant la technique de l’étaler (voir chapitre 6 paragraphe 3b)

4) Tirer par dessus un couvert: Tirer par dessus un couvert procure un large champ de vision et permet des mouvements latéraux. La position doit prendre appui sur le dessus du couvert avec le garde-main ou l’avant bras. Le Marine doit garder un profil le plus bas possible; le fusil doit être le plus collé possible au couvert.
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 02 Juin 2006, 16:31

5) Maintenir l’attention sur le canon: Lors d’un tir par dessus un couvert, le Marine doit être attentif à la position de son canon et se souvenir que les organes de visés sont plus haut que le canon. Donc, le Marine doit maintenir une position lui assurant que le canon soir assez haut pour passer au dessus du couvert (rebord de fenêtre, haut de mur) et obtenir de bons alignements.

6) Espace d’éjection: S’assurer que le couvert n’obstrue pas la fenêtre d’éjection. Si la fenêtre d’éjection est bloquée, l’obstruction peut provoquer un incident de tir.


7) Appui du chargeur: Le côté, le devant ou le dessous du magasin peut reposer ou appuyer sur le couvert pour procurer plus de stabilité. Cependant, l’arrière du magasin ne doit pas être placé contre le couvert sous peine de risquer un incident de tir à cause d’une mauvaise alimentation.


b. Les 7 facteurs: Les 7 facteurs sont appliqués lors de tirs à partir d’un couvert, cependant, certains doivent être légèrement modifiés pour accommoder le support artificiel que procure la position sur le fusil.

1) La main gauche: Le support doit être utilisé pour aider à stabiliser l’arme et la position afin de permettre au Marine de maintenir ses alignements.

- L’avant-bras ou la main peuvent toucher l’appui pour stabiliser l’arme. Poser l’avant bras ou la partie charnue du bas de la main gauche sur le support et poser le fusil dans le « V » formé par le pouce et l’index de la main gauche.


- Le garde-main de l’arme peut reposer sur le couvert, contrairement au canon. Le placement de la main gauche doit être ajusté vers l’avant ou l’arrière pour accommoder la position du fusil.


- Si le garde-main repose sur le couvert, la main gauche peut appuyer sur le garde-main pour stabiliser encore plus l’arme

2) L’arme dans le creux de l’épaule: Sans prendre en compte la situation de combat ou la hauteur du couvert, la crosse de l’arme doit rester dans le creux de l’épaule pour réduire les effets du recul. La position de tir doit être adaptée derrière le couvert pour permettre de garder la crosse dans le creux de l’épaule.

3) Appui de la joue: Sans parler du couvert, la position de tir doit être ajustée pour permettre un bon positionnement de la joue sur la crosse. Cela permet de retrouver rapidement la visé après un départ de coup et de garder l’œil centré
dans l’organe de visé arrière.

4) Le coude droit: Le coude droit peut être placé sur ou contre le couvert pour stabiliser l’arme et la position.
S’assurer que le coude n’est pas en avant du couvert pour ne pas dévoiler la position à l’ennemi.

5) Saisie de la main droite: Si le garde-main, la main avant ou l’avant bras repose sur le couvert, la main droite doit tirer la poignée pistolet vers l’arrière et le bas pour stabiliser l’arme dans le creux de l’épaule et sur le support.


6) Respiration: Le principe de la respiration ne change pas

7) Tension musculaire: Pour créer un appui et un équilibre à la position, le Marine doit glisser son corps contre ou sur le support. Cela permet au Marine d’utiliser le couvert pour supporter son poids de corps et ainsi réduire la tension musculaire

B. Types de positions en appui

1) Couché avec appui: Si possible, un Marine doit utiliser la position couchée avec appui lorsqu’il tire depuis un couvert. C’est la position la plus stable et procurant la silhouette la plus basse. Cette position procure le maximum de protection contre les tirs ennemis.

a) L’appui est réalisé en plaçant le garde-main, l’avant bras ou le chargeur sur ou contre le support.


b) La position couchée peut être réalisée derrière un arbre, un mur, un rondin ou tout autre type de couvert. Elle est flexible et permet le tir sur tous les côtés et depuis des couverts de tailles variées.

c) Le corps doit être ajusté pour se conformer au couvert. Par exemple, si le couvert est étroit, garder les jambes serrer ensembles. Le corps doit être directement derrière et dans l’alignement de l’arme. Cela permet de présenter un
cible plus petite à l’ennemi et d’avoir une masse plus importante pour atténuer le recul.


2) A genoux avec appui: Lorsque la position couchée ne peut pas être utilisée à cause de la hauteur du couvert, la position à genoux peut être choisie. Elle procure plus de mobilité que la position couchée.

a) La position à genoux permet des tirs de tous les côtés et depuis des couverts de tailles variées. La position peut varier (basse, moyenne, haute) pour optimiser l’utilisation du couvert ou du support.

b) Prendre appui en plaçant le garde-main, l’avant bras ou le chargeur sur ou contre le support. En plus, une partie du corps (genoux, côté) doit reposer contre le couvert.


c) Si le fusil repose sur un support, il n’est pas nécessaire que le Marine place son coude gauche sur son genoux

3) Assis avec appui: Cette position peut être utilisée pour tirer par dessus un couvert lorsque la mobilité n’est pas le but recherché. C’est une position qui peut être supportée plus longtemps que celle à genoux, et peux s’adapter à un
couvert plus haut que pour une position couchée.

a) Le couvert sert de support au garde-main, à l’avant-bras ou au magasin.


b) Si l’arme repose sur le couvert, il n’est pas nécessaire pour le Marine de placer son coude gauche sur sa cuisse.


4) Debout avec appui: Cette position permet une très grande mobilité et une bonne observation. Elle est bien évidemment utilisée derrière un couvert haut (fenêtre, mur) ou étroit (arbre, poteau téléphonique).

a) Le Marine doit glisser son corps contre derrière le support pour stabiliser sa position.



b) Le garde-main, l’avant-bras ou le magasin sont placés sur ou contre le couvert pour prendre appui. De plus, le corps doit reposer sur le couvert


3) Détection des cibles et engagement derrière un couvert

Pour localiser des cibles à partir d’un couvert ou pour s’assurer que la zone est sûre, le Marine doit exposer une petite partie de lui même à l’ennemi. De plus, il doit être prêt à ouvrir le feu si une cible est repérée. Il y a 2 techniques qui
peuvent être utilisées pour localiser et engager des cibles à partir d’un couvert: le camembert et la technique étalée.
Ces techniques minimisent l’exposition du Marine à l’ennemi tout en le plaçant dans une position lui permettant d’engager une cible ou de se déplacer vers une autre position si nécessaire. Ces techniques sont aussi utilisées pour
pénétrer un bâtiment. Les deux peuvent être utilisées en position à genoux ou debout. Pour être précis lors de l’engagement avec ces techniques, les 7 facteurs doivent être appliqués.

a. Technique du camembert: Pour réaliser cette technique:

- Rester derrière le couvert, reculer en s’éloignant. L’environnement et la situation dicte la distance de recul.
Généralement, au plus loin on se trouve du couvert, meilleure est la zone d’observation; rester trop près réduit le champ de vision. Cependant, si le Marine est trop loin en arrière du couvert, il ne bénéficie plus de la protection directe de ce dernier et il devient difficile de savoir quelles parties de son corps sont exposées à l’ennemi.

- Prendre une position de tir et abaisser l’arme suffisamment pour dégager une bonne ligne de vue, orienter le canon vers le bord du couvert (dans un bâtiment, les plinthes servent de point de référence pour la position du canon lors de la recherche de cibles).
- Se déplacer lentement et latéralement à petits pas, en sortant de derrière le couvert et en couvrant le champ de vision de l’œil et du canon de l’arme. Chaque fois que l’œil bouge, le canon doit le suivre.

- Continuer le déplacement latéral en sortant du couvert jusqu’à ce qu’une cible soient identifiée ou que la zone soient déclarée dégagée.
- Quand une cible est identifiée, lever la sûreté, placer l’index sur la détente et engager la cible


b. Technique de l’étalée: Pour réaliser cette technique:

- Rester derrière le couvert et reculer en ligne droite en s’assurant qu’aucune partie du corps ne dépasse des bords du couvert.
- Prendre une position de tir
- Pencher la tête et l’arme légèrement, étendre le buste jusqu’à avoir un champ de vue dégagé. Garder les pieds à leur place, en passant sur la pointe de l’un deux pour facilité la tension du corps.

- Continuer ce déroulé en dehors du couvert jusqu’à ce qu’une cible soit identifié ou que la zone soit déclarée dégagée.
- Quand une cible est identifiée, lever la sûreté, placer l’index sur la détente et engager la cible
- Si une cible est identifiée avant de quitter le couvert, la sûreté de l’arme doit être enlevée avant de se déplacer.

c. Combiner les 2 techniques: Dans certaines situations, il peut être nécessaires d’utiliser les deux techniques pour reconnaître une zone (angle de bâtiment, embrasure de porte). Passer d’une technique à l’autre peut permettre au
Marine de minimiser l’exposition du Marine à l’ennemi et de réduire son temps d’exposition.

4) Sortir d’un couvert

Le Marine doit être constamment attentif à son environnement et aux couverts disponibles. Il doit éviter les zones de danger évidentes et se déplacer rapidement si de telles zones ne peuvent être évitées.

- Lorsqu’il quitte un couvert, le Marine doit avoir déjà choisit sa prochaine sélection et avoir déjà sélectionné son itinéraire.
- Si nécessaire, le Marine doit effectuer un rechargement en condition 1 avant de se déplacer
- Une fois que le Marine est prêt à s’engager, toute son attention doit être portée sur le déplacement jusqu’à ce qu’il ait retrouvé un couvert.
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 03 Juin 2006, 16:14

CHAPITRE 7


EFFETS DE LA METEO


Le vent, la température et les précipitations peuvent affectés la trajectoire d’une balle. De plus, toutes condition météo possède un effet psychologique et physique sur le Marine. Le Marine doit utiliser des techniques pour contrer les effets du vent, de la luminosité, de la température et des précipitations (pluie, neige). Grâce à un entraînement adapté, le Marine peut développer la confiance suffisante pour réduire les effets psychologiques et physiques du temps lors du combat.

1) Effets physiques du vent sur la balle

a. Effets physiques: La condition causant le plus de problème au tir est le vent. Le vent affecte la trajectoire de la balle. Cet effet est appelé la déflection. Le vent fait dévier la balle latéralement lors de son vol vers la cible.


Le temps d’exposition de la balle durant son vol détermine l’importance de sa déviation par rapport à sa trajectoire originale. La déflection augmente en même temps que la distance de la cible. Il y a 3 facteurs affectant l’importance de la déviation de la balle: la vitesse du vent, la portée de la cible et la vitesse de la balle.

- Plus grande est la vitesse du vent, plus importante est la déflation
- Plus grande est la distance de la cible, plus la balle perd de la vitesse, ce qui permet au vent d’augmenter son effet
- Plus grande est la vitesse de la balle à la sortie du canon, moins la déflation est importante

b. Détermination des ajustements pour contrer les effets du vent: La vitesse et la direction du vent doivent être déterminées pour déterminer comment contrer ses effets. Si le Marine peut déterminer que la vitesse du vent est inférieure à 8km/h, il peut engager avec précision une cible.

1) Direction du vent: Déterminer la direction du vent en observant le mouvement de la végétation, en sentant le souffle sur le corps ou en observant la direction d’un drapeau (entraînement).


2) Classification des valeurs du vent: Le vent est classé en accord avec la direction depuis laquelle il souffle en relation avec la direction du tir. Le système de la montre indique la direction du vent et sa valeur. Le vent peut être classé comme à mi-valeur, pleine valeur ou sans valeur. La cible est toujours localisée à 12 heures.


3) Vitesse du vent: Il y a 2 méthode utilisées pour déterminer la vitesse du vent: l’observation et le drapeau. La méthode du drapeau est utilisée comme un outil d’entraînement pour apprendre la méthode de l’observation. Cette méthode apprend au Marine à rapporter les effets que peut avoir le vent sur l’environnement naturel pour développer la connaissance nécessaire à la méthode d’observation. Cette dernière est la première méthode utilisée en situation
tactique.

a) Méthode de l’observation:

- En dessous de 5 km/h, le vent peut ne peut être ressentit que faiblement sur le visage. La présence d’un vent latéral peut être détectée par la fumée de cigarette.
- De 5 à 8 km/h, le vent peut être sentit légèrement sur le visage
- De 8 à 13 km/h, le vent est toujours ressentit sur le visage
- De 13 à 19 km/h, le vent soulève la poussière et les papiers
- De 19 à 24 km/h, le vent provoque un mouvement des petits arbres
- De 32 à 40 km/h, le vent provoque un mouvement des gros arbres

b) Méthode du drapeau:

- Déterminer l’angle formé entre le drapeau et son mat en degré
- Diviser l’angle par 4 pour déterminer la vitesse du vent en miles par heures (1 mile/h = 1,6 km/h)

Note
Ces informations sont données pour un drapeau sec
Un drapeau mouillé est plus lourd, ce qui fausse le calcul


4) Ajustements: Après avoir bien identifier le vent, il faut déterminer les ajustements nécessaires pour permettre à la balle de frapper la cible.
Pour déterminer les ajustements:

a) Réglages en élévation et en dérive

- Règle d’élévation de l’organe de visé avant: Un click sur l’organe avant déplacera approximativement la balle de 3cm par tranche de 100m de distance par rapport à la cible
- Règle d’élévation de l’organe de visé arrière: Un click sur l’organe arrière déplacera approximativement la balle de 2,5cm par tranche de 100m de distance par rapport à la cible
- Règle de dérive: Un click sur le bouton de dérive déplacera approximativement la balle de 1cm par tranche de 100m de distance par rapport à la cible

b) Méthode du drapeau: Utiliser la carte de réglage fournie en annexe 5. Sélectionner les informations correspondantes pour déterminer le nombre de clicks nécessaires à appliquer au bouton de réglages


Une fois le nombre de click en dérive déterminés, tourner le bouton de dérive afin de déplacer l’organe de visé arrière dans la direction du vent.


2) Effets physiques de la température et des précipitations sur l’arme et les balles

a. Température

1) Les changements extrêmes de températures causent des fluctuations de pression dans la chambre du fusil. Ces fluctuations sont causées par le changement de température du lubrifiant. Par temps froid, comme la pression de la
chambre diminue, la balle quitte le canon à une vitesse moindre, et elle frappe la cible en dessous du point visé. Lors de chaleur extrêmes, la pression augmente et le point d’impact en cible se trouve remonté par rapport à la visé. L’air chaud et moins dense que le froid et offre moins de résistance à la balle; cela lui permet de traverser la distance plus rapidement et d’être moins exposée à la déflection. L’air froid offre une bonne résistance à la balle; cela entraîne un ralentissement du projectile et donc une grande vulnérabilité à la déflection. Une fois que l’arme est réglée, un changement de température de 20 degrés ou plus peut provoquer un changement du point d’impact par rapport au point visé. Donc, si un changement de température atteint les 20 degrés ou plus, un nouveau réglage de l’arme est
nécessaire.

2) Si le fusil est exposé à des températures négatives, il ne doit pas être rentré immédiatement dans une pièce chaude.
De la condensation peut se former sur et à l’intérieur de l’arme et elle gèlerait dès le retour de l’arme à l’extérieur. La glace alors formé à l’intérieur causera des incidents de tir. De la glace peut aussi se former dans l’ouverture de visé
arrière, rendant impossible la prise de visé.

b. Précipitation

La pluie ou la gelée peut rendre l’arme difficile à tenir, remplir le fusil et provoquer des incidents de tir ou encore se placer dans le canon et provoquer des tirs imprécis. La balle sort de sa trajectoire si elle rencontre de l’eau sur sa
route. Il faut être vigilent afin de garder le canon au sec. Si l’arme a été immergée, s’assurer que la chambre est vide avant de tirer. Pour drainer la chambre, tirer le levier d’armement légèrement et baisser le canon. Une fois le canon dégagé, pointer l’arme vers le haut pour permettre à l’eau restante de tomber de la carcasse. [/b]
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 03 Juin 2006, 16:16

3) Effets physiques et psychologiques de la météo sur les Marines

a. Le vent: Le Marine peut effectuer des tirs précis malgré le vent s’il applique quelques techniques basiques et développe un attitude mentale correcte. Le Marine peut combattre le vent de plusieurs façon:

1) Effectuer de petites modifications aux positions de tir, pour augmenter la tension musculaire et réduire les mouvements du fusil.
2) Chercher un support pour stabiliser l’arme
3) Lâcher le tir durant un accalmie du vent
4) Tirer un coup précis plutôt que deux

b. Température

1) Chaleur extrême: Dans ces conditions, la fatigue arrive rapidement. La chaleur peut provoquer es crampes, des bouffées de chaleurs, des coups de chaleur, des troubles de la vision et réduit al concentration, ce qui se traduira par des tirs moins précis. Une grande consommation de liquide et une bonne condition physique peuvent réduire les effets de la chaleur. La sueur tombant dans les yeux peut causer une irritation et rendre difficile la prise de visé. La chaleur extrême peut aussi provoquer des mirages provoquant une déformation des contours de la cible voire même un effet d’optique simulant un déplacement. Un mirage crée par la chaleur du canon réduit la capacité du Marine à bien voir son organe de visé avant. Pour réduire tous ces effets, le Marine doit maintenir sa visé sur le centre de la masse de la cible.


2) Froid extrême: grand froid peut affecter les capacités de concentration du Marine. Si les mains du Marine sont engourdis, il sera difficile d’effectuer un bon contrôle du fusil et de la détente. Le port de mitaines arctiques ou de gants est nécessaire. Avec ces équipements, pour avoir un meilleur accès à la détente, le Marine doit ouvrir le pontet de détente. La bretelle rapide peut aider à contrôler le fusil.


c. Précipitation: Les précipitations peuvent gêner l’engagement des cibles, le niveau de confort de la position et la capacité de concentration. La quantité et le type de précipitation (pluie, neige, etc..) peuvent obscurcir ou complètement cacher la cible et réduire la capacité du Marine à établir une visée précise. L’eau ou la neige peuvent s’accumuler dans l’ouverture de l’organe de visé arrière. Il faut donc protéger les organes de visé le plus possible lors de précipitation. Il est facile de se déconcentrer lorsque l’on est humide et dans une position inconfortable. Une tenue correcte peut réduire les effets de la pluie.

d. Luminosité: Les conditions de luminosité peuvent modifier les apparences des cibles. La luminosité affecte chaque Marine différemment. La lumière peut affecter l’estimation des distances, acuité visuelle ou le placement de l’organe de visé avant. En maintenant la visé sur le centre de la masse de la cible, les effets de la luminosité peuvent être réduits.

1) Lumière intense: Lorsque la lumière est intense, la cible peut paraître plus petite et plus éloignée. Il devient alors facile de surestimer la distance. La perte de l’acuité visuelle peut rendre la cible indistincte. Maintenir la visé sur le centre de la masse, sans se soucier de l’apparence de la cible permet d’augmenter les chances d’effectuer un tir efficace.

2) Temps nuageux: Les nuages peuvent rendre une cible plus large et plus proche qu’elle ne l’est. Il devient alors facile de sous-estimer sa portée. La cible et les organes de visé apparaissent très distinctement, rendant plus facile la prise de visé. Lorsque le temps s’obscurcit encore, il devient difficile d’identifier la cible sur le décors.

3) Brouillard: Le brouillard peut rendre une cible indistincte et la prise de visée difficile.
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf

Message par savage » 04 Juin 2006, 08:43

CHAPITRE 9


TECHNIQUES D’ENGAGEMENT


Un Marine doit maintenir la capacité de réagir instinctivement en combat, nuit et jour. Il doit posséder un état d’esprit éliminant toute hésitation, peur ou incertitude, lui permettant d’engager l’ennemi rapidement, et lui permettant de se
focaliser sur les actions requises pour délivrer des tirs précis. Un Marine doit se rappeler que seule la rapidité ne permet pas un engagement efficace d’une cible. Pour être efficace au combat, le Marine doit s’entraîner pour perfectionner les techniques physiques nécessaires à un engagement efficace des cibles (comme la tenue de l’arme et les positions de tir) jusqu’à ce qu’elles deviennent instinctives. De plus, le Marine doit employer les techniques d’engagement adéquates permettant l’acquisition et le traitement d’une grande variété de cibles dans diverses situations de combat.

1) Détection de cible

Pour être compétent, un Marine doit être capable de détecter les cibles, estimer leurs portées, et les engager avec précision. Il y a plusieurs variables pouvant affecter la capacité d’un Marine à détecter et déterminer la porté d’une cible. En combat, les cibles ennemies peuvent être simples ou multiples, stationnaires ou mobiles voire complètement dissimulées à la vue. Le succès de la localisation d’une cible ennemie dépendra de la position de l’observateur, de sa technique d’observation et de ses capacités à reconnaître les indicateurs de présence de cible.

a. Indicateurs de cible: La plupart des cibles sont détectés à courte portée par la fumée, les flashs, la poussière, le bruit ou le mouvement et ne sont habituellement visibles que momentanément. Les indicateurs de cibles sont tout ce
qui révèle un position ennemie. Ces indicateurs sont regroupés en 3 groupes: mouvement, son et mauvais camouflage.

1) Mouvement: L’Œil humain est attiré par le mouvement, surtout s’il est soudain. Le Marine ne doit pas regarder directement un objet pour repérer un mouvement. Le degré de difficulté dans le repérage d’une cible dépend en premier lieu de la vitesse du mouvement. Une cible se déplaçant à vitesse réduite sera plus difficile à localiser.

2) Son: Le son peut aussi être utilisé pour la détection de l’ennemi. Le son peut être due à un mouvement, un cliquetis d’équipement ou une voix. Le son ne procure qu’une localisation générale de l’ennemi, rendant difficile une localisation uniquement grâce au bruit. Cependant, le bruit peut alerter le Marine de la présence d’une cible et augmenter ses probabilités de localisation avec
d’autres indicateurs.

3) Mauvais camouflage: Il y a 3 indicateurs causés par un mauvais camouflage: les éclats, les contours et le contraste avec le fond. La plupart des cibles sur le champ de bataille sont détectés à cause d’un mauvais camouflage. Cependant, la plupart du temps, un poste d’observation ou une position ennemie sera parfaitement mélangée avec le décors. Seule une grande attention, une recherche détaillée permettra de révéler ces positions.

a) Éclats: Les éclats sont crées par les objets réfléchissant comme le métal ou le verre. Ils peuvent aussi provenir de flaques d’eau et même la sueur. Les éclats sont comme des balises pour signaler une position.

b) Les contours: La plupart des ennemis se camoufleront eux-mêmes, leur équipement et leur position. Les contours du corps, de la tête et des épaules, des armes et des équipements sont reconnaissables même à distance. L’Œil humain se fixe souvent sur une forme reconnaissable se concentre dessus même si l’objet n’est pas identifiable immédiatement. La viabilité de ces indicateurs dépend de la visibilité et de l’expérience de l’observateur.


c) Contraste: Les indicateurs de cette catégorie inclus les objets se détachant (en contrast) sur un fond à cause de la différence de couleur, de surface et de forme. Par exemple, une cible vêtue d’un uniforme noir sera clairement visible sur une zone enneigée ou ensablée.
Les formes géométriques, comme le casque ou le canon d’une arme, se détacheront sur une zone boisée. Lors de l’observation d’une zone, prendre note de tout ce qui ne semble pas à sa place ou inhabituel et l’étudier en détail. Cela augmentera grandement les chances de trouver un ennemi caché.

b. Identification de la position d’une cible

1) Position d’observation

a) Une bonne position est une position offrant un maximum de visibilité sur la zone tout en offrant un couvert et un abri. La position optimale doit permettre au Marine de balayer toutes les zones d’observation et offrir suffisamment de couverture pour éviter que la position ne soit détectée.

b) Le marine doit éviter les positions évidente ou visible, comme un tronc solitaire dans un champ ou une pile de rocher sur une colline. Ces positions peuvent être idéales pour l’observation mais il devient alors facile pour l’ennemi de repérer le Marine.

2) Méthode de recherche d’une zone: En cherchant une zone, le Marine doit être attentif au indicateurs de cible. Il y a deux techniques pour rechercher une zone: la méthode rapide et la méthode détaillée.

a) Recherche rapide: Lorsqu’un Marine arrive sur une nouvelle zone, il doit rapidement repérer une activité ennemie pouvant représenter un danger. Cette
recherche ne doit prendre qu’environ 30 secondes.

- Jeter un coup d’œil rapide en divers points de la zone plutôt que de suivre le terrain d’un mouvement continu. Rechercher la zone la plus proche possédant le plus grand potentiel de danger.

- Cette méthode de recherche est efficace car elle tire avantage de la vision périphérique. Cette vision permet de détecter tout mouvement sur une large zone autour de l’objet observé. Pour que cette technique soit efficace, l’œil doit se fixer brièvement sur des points spécifiques (zones pouvant fournir une cache ou un abris à l’ennemi)

b) Recherche détaillée: Cette recherche est un examen systématique de chaque
indicateur de cible ou de toute la zone d’observation.

- Une recherche détaillé doit être effectuée immédiatement qu’un indicateur de cible et localisé durant une recherche rapide. Cette recherche peut être effectuée de bas en haut ou d’un côté à l’autre, en observant l’objet en détail. Si de multiples indicateurs sont observés durant la recherche rapide, la recherche détaillée commencera par l’indicateur qui pourrait poser le plus de menace.

- Après une recherche minutieuse des indicateurs de cible, ou si aucun indicateur n’a été localisé durant la recherche détaillée, toute la zone d’observation doit alors être décortiquée. La méthode de la décomposition en 50 mètres est utilisée.


* Normalement, la zone la plus proche de l’observateur est celle présentant le plus de danger et doit être analysé la première.
Commencer la recherche sur un côté, et faire un arc de 180° sur une profondeur de 50 mètres.

* Une fois du côté opposé, recommencer en prenant en compte la zone de 40 à 90 mètres. Les 10 mètres déjà inclus dans la première recherche permettent de s’assurer que la zone est complètement couverte.

* Toute la zone est ainsi passé au crible par tranches de 50 mètres.

[/b]
savage
 
Message(s) : 1409
Inscription : 29 Août 2004, 14:07
Localisation : idf


Retour vers Dossiers de "Savage" et "Sotek"

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité

cron