par savage » 01 Juin 2006, 08:21
- La tension de la bretelle est ajustable en bougeant le coude vers l’extérieur ou en déplaçant le corps.
c. Sept facteurs communs à toutes les positions de tir applicables avec la bretelle rapide: Il y a 7 facteurs communs à toutes les positions de tir. Dans une configuration de bretelle rapide, la bretelle est attachée aux attaches
du haut et du bas. Lorsque le bras gauche est placé dans la bretelle rapide, la tension crée traverse de chaque côté. Il y a des différences fondamentales entre les applications des 7 facteurs lorsque l’on utilise la bretelle rapide. La plus
marquée de ces différences est le placement de la main et du coude gauche.
1) Main gauche: Le placement de la main avant affecte le placement du coude gauche, la distance de l’œil, le calage de la crosse et la tension de la bretelle.
a) Pour optimiser le support procurer par la bretelle rapide, la main avant, le poignet et l’avant bras doivent être verrouillés, la main fait une rotation vers le haut afin que le fusil reste dans le « V » formé par le pouce et l’index; les
doigts n’enserrent pas le garde-main comme habituellement. A la place, ils pincent le garde-main légèrement pour éviter que la main ne glisse durant le recul.
b) Le placement de la main avant peut être ajusté pour stabiliser l’organe de visé avant. Le fusil peut être stabilisé, lors de l’utilisation de la bretelle rapide, de deux manières:
- La tension crée par la bretelle rapide provoque un changement du centre de gravité de l’arme. Le canon de l’arme a ainsi tendance à se relever. Lorsque le Marine utilise la bretelle rapide, la main avant doit être avancée sur le garde-
main pour préserver le centre de gravité.
- Lorsque le poignet de la main avant est verrouillé, il crée une résistance sur la bretelle, près du canon. Cette résistance permet de stabiliser le canon. Au contraire, lorsque l’arme repose dans la paume de la main, la seule
résistance crée se trouve à l’endroit ou la bretelle rencontre le triceps. Au plus la résistance se trouve éloignée du canon, au plus il est difficile de stabiliser le fusil.
c) Parce que la main avant est avancée sur le garde-main, le coude gauche et le triceps ne seront pas en contact avec la cage thoracique; le coude gauche sera poussé sur l’extérieur contre la tension de la bretelle. La tension musculaire
appliquée sur l’extérieur contre la bretelle servira à stabiliser le fusil.
2) La crosse de l’arme dans le creux de l’épaule: Placer fermement la crosse de l’arme dans le creux de l’épaule droite. Cela procure une résistance au recul, aide à stabiliser l’arme et évite au fusil de glisser de l’épaule durant le tir.
a) Avec l’utilisation de la bretelle rapide, le placement de la crosse dans le creux de l’épaule sera plus bas, ce qui affectera la distance de l’œil. Cependant, la crosse doit être placée haute dans l’épaule pour avoir un bon appui de la
joue. Placer l’arme haute sur son épaule permet au Marine d’emmener l’appui-joue au visage, évitant au visage de descendre ce qui peut dégrader l’acquisition des alignements.
b) Si le Marine utilise correctement la bretelle rapide pour supporter sa position, le Marine se trouvera plus de face par rapport à la cible.
3) Saisie de la main droite: Attraper la poignée pistolet de la main droite et placer l’index sur la détente, avec le pouce et les autres doigts enroulant la poignée. Une pression ferme vers l’arrière doit être exercée pour aider la crosse
de l’arme à rester dans l’épaule, réduisant les effets du recul. L’index doit se positionner naturellement sur la détente et il faut faire attention à ce qu’il ne bute pas sur le côté du fusil. Le placement correct de la main sur la poignée
pistolet permet à la détente d’être tirée vers l’arrière sans perturber les alignements.
4) Coude droit: Le coude droit doit être positionné naturellement pour procurer un équilibre à la position et créer une poche dans l’épaule pour la crosse. Le placement exact du coude varie en fonction de la position de tir mais doit
rester constante tir après tir, assurant ainsi que la résistance au recul soit constante.
5) Appuie de la joue: Le placement de la joue du tireur sur la crosse doit rester ferme et constant durant le tir. Cet appui est grandement aidé par le positionnement de l’arme dans le creux de l’épaule. Un contact ferme entre la joue
et la crosse permet à la tête et à l’arme de reculer comme un seul bloc. L’appuie de la joue permet de retrouver rapidement l’acquisition de la cible entre des tirs rapides, en gardant l’œil centré dans l’ouverture de l’organe de visé avant, et évite que la tête ne se désolidarise de la crosse suite au recul. La tête doit rester droite pour permettre à l’œil de regarder droit devant à travers l’organe de visé.
6) Respiration: La respiration provoque un mouvement de la poitrine qui se répercute au fusil et ses organes de visé.
Pour minimiser ces mouvements et leur effets, il faut apprendre à contrôler sa respiration et à étendre la pause naturelle de la respiration pour quelques secondes durant le processus final de visé et de tir. Il ne faut pas cependant étendre la pause sur une période qui deviendrai inconfortable. Cela provoquerai une brouille de la vue et amoindrirai les capacités à délivrer un tir précis.
7) Tension musculaire: Avec la bretelle rapide, le Marine peut appliquer une tension musculaire supplémentaire dans le bras gauche pour tendre la bretelle et stabiliser le fusil. Cette tension est appliquée vers l’extérieur contre la
bretelle plutôt que de forcer pour tenir l’arme. Cependant, la tension musculaire ne doit pas être excessive sous peine de cause des tremblements ou de la fatigue.
5) La boucle
a. Application: La boucle est la technique apportant le plus de stabilité au tir. Cette stabilité permet au Marine de perfectionner ses fondamentaux du tir de précision. Un boucle prend plus de temps pour être mise en œuvre et enlevé
que la bretelle rapide. Aussi, son application au combat est limitée; sa meilleure utilisation reste lorsque une grande stabilité est requise pour un tir de précision ou à longue portée. La boucle est utilisée en position couchée, assise ou à genoux.
b. Mise en œuvre de la boucle: Pour réaliser une boucle:
- Placer le fusil sur la hanche droite et mettre l’arme dans le creux du bras droit comme si elle était bercé
- Lever le crochet « en J » de l’attache du bas.
- Avec la boucle « M » près du crochet, passer la bretelle à travers la boucle « M » pour former une grande boucle, suffisamment grande pour glisser le bars à travers.
- Faire un demi-tour à la boucle vers l’extérieur et insérer le bras gauche à l’intérieur, en mettant la boucle contre le biceps. La boucle est haute sur le bras au dessus du biceps.
- Placer la boucle « M » sur l’extérieur du bras gauche
- Serrer la boucle sur le bras gauche, s’assurer que la boucle « M » se déplace vers le centre du bras au fur et à mesure. La bretelle doit tirer sur le centre du bras pour être correctement positionnée. De cette façon, une tension est
appliquée en position de tir, et la boucle sera serrer.
- Pour ajuster la bretelle à la bonne longueur, lever l’attache et la tirer vers le haut ou le bas (vers ou loin) de la boucle. Ce réglage est individuel et varie en fonction de la position:
* La boucle ne doit pas être trop serrer sur le bras. Si la circulation du sang est réduite, la pression va augmenter les pulsations qui seront transmises à l’arme, causant des mouvements involontaires et incontrôlables.
* La tension est correcte lorsque elle force la crosse à venir se caler dans le creux de l’épaule. Cela permet de bien accompagner le recul.
- Rapprocher l’attache du bras gauche et l’accrocher.
- Placer la main gauche par dessus la bretelle et sous le fusil. Le garde-main doit reposer dans le « V » formé par le pouce et l’index.
- Déplacer la main jusqu’à obtenir la position voulue. Ajuster la tension de la bretelle.
c. Les 3 éléments d’une bonne position de tir avec la boucle
1) Le support osseux: La structure du squelette procure une fondation stable pour supporter le poids de l’arme. Une position de tir faible ne résistera pas au recul répété du fusil lors de tirs à cadence soutenue ou par grand vent. Pour
avoir une position correcte de tir, les os du corps le plus possible le poids de l’arme. Le bon usage de la bretelle permet de un soutien supplémentaire.
a) Le poids de l’arme doit être supporté par les os plutôt que par les muscles qui se fatiguent.
b) Une solide fondation doit être établie pour l’arme en utilisant les support des os. Cela permet au Marine de se relâcher au maximum et de minimiser les mouvements de l’arme dues à la tension musculaire.
2) Relaxation musculaire: Une fois que le support osseux est établi, les muscles sont relâchés. La relaxation musculaire permet de garder l’arme stable et d’augmenter la précision de la visé. Elle permet aussi d’utiliser le
maximum du support osseux pour minimiser les mouvements et créer une constance dans la résistance au recul. Il n’est pas possible de se relâcher musculairement sans support osseux. Durant le tir, les muscles du corps doivent être relâchés le plus possible sous peine de créer des tremblements et des mouvements perturbant la visé. Une fois les muscles relâchés et supporté par les os, le fusil doit se placer sur le point visé, permettant un bon contrôle de la
détente et un tir précis.
3) Point de visé naturel: Le point sur lequel la visé s’arrête lorsque la tension est relâchée et que les os supporte l’arme est appelé point de visé naturel.
a) Comme le fusil doit être une extension du corps, il est nécessaire d’ajuster ce dernier jusqu’à ce que la visé tombe naturellement sur le point désiré sur la cible.
b) Une fois en position de tir avec un alignement des organes de visé correct, la position de l’organe de visé avant doit indiquer le point de visé naturel. Une fois le tireur complètement relaxé, l’organe de visé doit rester sur le point de visée désiré.
c) Une des méthodes pour contrôler le point de visé naturel et de viser la cible, fermer les yeux, prendre plusieurs respirations et se relâcher le plus possible. A la réouverture des yeux, le point de visé doit être le même et les organes
de visé correctement alignés.
d) Pour chaque position de tir, des ajustements spécifiques seront nécessaire pour que l’arme tombe avec le point de visé naturel au centre de la masse.
- Dans toutes les positions, le point de visé naturel devra être ajusté en:
* Variant le placement de la main gauche sur le garde-main
- Avancer la main vers l’avant fera pointer l’arme vers le bas
- Reculer la main fera pointer l’arme vers le haut
* Variant le placement de la crosse sur l’épaule
- Monter la crosse sur l’épaule fera pointer l’arme vers le bas
- Baisser la crosse fera pointer l’arme vers le haut
* Le point de visé naturel peut être déplacé sur la gauche ou la droite en ajustant l’alignement du corps sur la cible
- En position couchée, si le point de visé naturel est au dessus ou au dessous du point désiré, bouger le corps vers l’avant ou l’arrière en utilisant le coude gauche comme un pivot et en orientant les doigts de pieds.
* Pousser le corps vers l’avant fera pointer l’arme vers le bas
* Tirer le corps vers l’arrière fera pointer l’arme vers le haut
- En position à genoux et assis, le point de visé naturel sera ajusté en déplaçant le coude gauche sur le genoux.
* Bouger le coude vers l’avant fera pointer l’arme vers le bas
* Bouger le coude vers l’arrière fera pointer l’arme vers le haut
d) Sept facteurs communs à toutes les positions de tir applicables à la boucle
1) Main gauche: Dans toutes les positions, en utilisant la boucle, il est préférable de garder le garde-main dans le « V » formé par le pouce et l’index de la main gauche. Le poignet est verrouillé. Le coude gauche doit être positionné
directement sous l’arme pour créer un support osseux et une résistance constante au recul. Les doigts peuvent se recourbés sur le garde-main mais avec un minimum de pression juste suffisante pour éviter que l’arme ne s’échappe.
Déplacer la main gauche vers l’avant ou l’arrière pour ajuster l’élévation.
2) Crosse dans le creux de l’épaule: Placer la crosse fermement dans le creux de l’épaule. Cela réduit les effets du recul, aide à la stabilité de l’arme et évite que la crosse ne glisse de l’épaule.
3) Saisie de la main droite: Attraper la poignée pistolet de la main droite et placer l’index sur la détente, avec le pouce et les autres doigts enroulant la poignée. Une pression ferme vers l’arrière doit être exercée pour aider la crosse
de l’arme à rester dans l’épaule, réduisant les effets du recul. L’index doit se positionner naturellement sur la détente et il faut faire attention à ce qu’il ne bute pas sur le côté du fusil. Le placement correct de la main sur la poignée
pistolet permet à la détente d’être tirée vers l’arrière sans perturber les alignements.
4) Coude droit: Le coude droit doit être positionné naturellement pour procurer un équilibre à la position et créer une poche dans l’épaule pour la crosse. Le placement exact du coude varie en fonction de la position de tir mais doit
rester constante tir après tir, assurant ainsi que la résistance au recul soit constante.
5) Appuie de la joue: Le placement de la joue du tireur sur la crosse doit rester ferme et constant durant le tir. Cet appuie est grandement aidé par le positionnement de l’arme dans le creux de l’épaule. Un contact ferme entre la joue
et la crosse permet à la tête et à l’arme de reculer comme un seul bloc. L’appuie de la joue permet de retrouver rapidement l’acquisition de la cible entre des tirs rapides, en gardant l’œil centré dans l’ouverture de l’organe de visé
avant, et évite que la tête ne se désolidarise de la crosse suite au recul. La tête doit rester droite pour permettre à l’œil de regarder droit devant à travers l’organe de visé.
6) Respiration: La respiration provoque un mouvement de la poitrine qui se répercute au fusil et ses organes de visé.
Pour minimiser ces mouvements et leur effets, il faut apprendre à contrôler sa respiration et à étendre la pause naturelle de la respiration pour quelques secondes durant le processus final de visé et de tir. Il ne faut pas cependant étendre la pause sur une période qui deviendrai inconfortable. Cela provoquerai une brouille de la vue et amoindrirai les capacités à délivrer un tir précis.
7) Relaxation: La relaxation évite une tension musculaire excessive et réduit les mouvements involontaires. Si la relaxation est correcte, le point de visé naturel et l’alignement des organes de visé seront maintenues.
5) Position couchée
a. Application: La position couchée procure une fondation très stable pour le tir, est facile à assumer et présente un profil bas donnant un maximum de camouflage. Cependant, la position couchée est celle qui offre le moins de
mobilité et réduit le champ de vision pour l’observation. Dans cette position, le poids est tout le temps répartit sur les coudes, procurant un maximum de stabilité au fusil.
b. Position jambes tendues avec la bretelle rapide: Appliquer les 7 facteurs de cette position (voir chapitre 5 paragraphe 3).
- Une fois au sol, étendre le coude droit devant soi. Tendre les jambes derrière soi. Écarter les pieds d’un distance confortable avec les pointes vers l’extérieur.
* La majorité du corps doit être alignée directement derrière le fusil si possible
* Si la position du corps est correcte, le recul de l’arme sera absorbé par le corps entier et non seulement par l’épaule
- Saisir la poignée pistolet de la main droite et tirer en arrière pour bien placer la crosse dans le creux de l’épaule.
- Baisser la tête et placer fermement la joue sur la crosse pour permettre une prise de visé correcte
- Ajuster la position du coude gauche pour régler la tension de la bretelle (bouger le coude vers l’extérieur tend la bretelle)
- Placer la main gauche sous le garde-main afin que la bretelle supporte le poids de l’arme. Pour régler l’élévation:
* Déplacer la main gauche sous le garde-main (reculer la main signifie élever l’arme)
* Ouvrir ou fermer le « V » de la main gauche pour de petits ajustements (fermer le « V » élève l’arme)