Décès d'un opérationnel du GIGN

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Décès d'un opérationnel du GIGN

Message par Charlie Bravo » 28 Sep 2011, 17:15

Une soixantaine de membres du GIGN était cet après-midi à Bouverans (25) pour les obsèques d’un des leurs : Nicolas Zonca. Émotion.

Bouverans, cet après-midi. Les routes à proximité de l’église sont coupées pour permettre aux habitants, à la famille et aux collègues de Nicolas Zonca de se recueillir paisiblement. On enterre un enfant du pays qui avait 34 ans, décédé vendredi dernier dans un accident de voiture. Nicolas était membre du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) depuis six ans.

Il y a quasiment deux fois plus de monde aux obsèques que d’habitants (320 âmes) dans ce petit village du Haut-Doubs. Nicolas, a effectué son service militaire au 19e RG de Besançon. Il a fait les beaux jours de plusieurs clubs de foot : Bouverans, le BRC et Montfaucon. Il avait notamment joué aux côtés de Michaël Isabey. « Ce n’est pas de la fierté mal placée, c’est un honneur. L’hommage rendu précédemment par les gendarmes et le général Orosco à Versailles était plein d’humanité. Pourtant, je n’ai jamais été un pro de l’armé… », raconte le père de Nicolas, Jean-Pierre Zonca. Ce dernier, ancien correspondant local de L’Est Républicain, est ému, touché et « retrouve du tonus en voyant les nombreux collègues de Nicolas qui ont fait le déplacement ».

En tout, ils sont quatre vingt membres du GIGN . Cela ressemble à une grande famille. « C’est ce qui fait la force du GIGN », explique l’officier chargé de la communication.

Nicolas faisait partie de ces gens qui fédèrent les autres, qui les soudent et leur donnent cette force d’action. » Des propos confirmés par Olivier, qui a fait une bonne partie de sa carrière à ses côtés. « Avec Nicolas, nous avions fait la même école de gendarmerie. En 1998, nous avons tous deux été affectés à l’escadron de gendarmerie mobile de Belfort. Ensuite, on a passé et réussi les tests d’entrée au GIGN ensemble », poursuit Olivier qui rappelle que son collègue « Zonzon » était un élément « fédérateur, source de motivation dans les rangs de la force d’intervention du GIGN. »

La force d’intervention ? L’élite au sein de l’élite. Elle compte 80 hommes. « Ce sont les hommes qui donnent l’assaut final. Ils sont tous prêts à intervenir dans des situations très critiques, identiques à celle que Moscou a connue en 2002 avec la prise d’otage au théâtre par des terroristes », conclut ’officier de communication qui rappelle la devise : « Le GIGN, s’engager pour la vie. »

Nicolas Zonca s’était notamment illustré lors de l’opération Thalathine, dite du Ponant. En libérant les otages retenus par des pirates au large de la Somalie, sur un voilier de luxe.

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Pour info il est décédé vendredi au petit matin dans un accident de voiture. RIP.
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Charlie Bravo
 
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