par Momo » 29 Déc 2006, 20:47
Pour completer le message de savage.
Happy Slapping ou le jeu des Ordures
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Le Happy Slapping est un terme désignant la dernière tocade - au sens "phénomène" du terme - à la mode, qui met en scène une personne ou un groupe de personnes fondant sur une cible ne soupçonnant pas l’imminence d’un assaut (généralement une femme, ou un homme seul), pendant qu’un complice filme l’attaque à l’aide de moyens vidéos divers, tels les téléphone mobile équipés de caméras ou les smartphones.
Un terme alternatif en français pour nommer le phénomène pourrait être vidéobaffe.
Il est dit du mouvement qu’il s’est d’abord développé dans le sud de Londres, et s’est à présent répandu à travers l’Europe et le nord des États-Unis d’Amérique.
Bien que le concept de filmer un crime ne soit pas récent, la banalisation et la disponibilité en général de caméras vidéo motive à bien planifier les attaques, et les rend facilement « distribuables ».
Commentateurs politiques autant que medias allèguent que cette folie s’est inspirée de programmes télévisés tels que Jackass et Dirty Sanchez.
D’autres préfèrent associer ce phénomène problématique à une «panique morale» (mouvement de masse, basé sur l’idée erronée ou exagérée que des comportements culturels ou des groupes de personnes, dévient des standards sociaux, et deviennent une menace pour la société).
Le happy slapping peut se révéler plus violent encore qu’une simple gifle, et peut inclure des coups en rafale voire des attaques physiques.
Les assauts sont parfois accompagnés d’autres crimes, tels que le vol à la tire ou le viol.
D’autres variations bien plus perverses encore du happy slapping ont été signalées, dont une au moins a abouti au décès de la victime.
En décembre 2005, une adolescente de 15 ans, Chelsea O’Mahoney – dont l’identité n’a d’abord pas été révélée par les media pour des raisons légales, plus tard dévoilée dans un souci de responsabilisation de l’acte [1] – ainsi que ses complices Reece Sargeant, 21 ans, Darren Case, 18 ans, et le jeune David Blenman, 17 ans, ont tous été jugés coupables du massacre de David Morley, près de la gare de Waterloo à Londres.
Barry Lee, 20 ans, ainsi qu’un autre adolescent de 17 ans, ont été lavés de tout soupçon.
« Après avoir expliqué à Morley devant sa bande d’amis, qu’elle réalisait un film documentaire au sujet du happy slapping, l’adolescente âgée de 15 ans, l’a battu à mort. » [2] [3]
En Irlande du nord, des groupes de jeunes ont filmé des attaques abjectes envers des équipes de pompiers.
En 2005, deux jeunes ont été condamnés pour avoir immolé un homme pendant une séance de « happy slapping ».
Le 8 juin 2005, il a été rapporté qu’une adolescente de 17 ans a été tuée à coup de fusil à pompe et filmée dans un quartier de Leeds (Angleterre).
Le 18 juin 2005, la police britannique a arrêté un garçon de 14 ans, soupçonné d’avoir violé une enfant de 11 ans qui fréquentait la même école.
Les autorités ont été alertées après que le personnel de l’école a vu des scènes du crime enregistrées sur le téléphone mobile de l’étudiant.
Le 5 juin 2005 en Suède, la veille de la Fête nationale suédoise, la presse écrite suédoise publie des articles traitant de groupes anti-fascistes ou Front révolutionnaires, ayant perpétré et filmé des attaques contre des néo-nazis. L’une d’entre elles, commise dans une station de métro bondée, s’est révélée si violente que les témoins ont cru que le skinhead nazi était mort, mais il a survécu malgré de sévères blessures.
Les activistes avaient auparavant, déjà filmé et publié en 2003 une émeute avec la police à Salem, banlieue de Stockholm. ([4] à partir du milieu du film environ)
En avril 2006, l'agression, filmée avec un téléphone portable, d'une enseignante du lycée Lavoisier de Porcheville dans les Yvelines en France et dont les images avaient circulé parmi les élèves a créé une vive émotion. L'agresseur a été interpellé et le sujet du Happy Slapping a fait la Une de l'actualité et suscité des débats en France