Tout d’abord, le matériel individuel (armement, sac, etc) peut être conditionné sur l’homme ou en gaine collective.
De préférence l’armement individuel type Famas et généralement l’armement collectif type mitrailleuse petit calibre et armes antichars est soit assujettis à l’homme soit conditionné dans une gaine individuelle.
L’armement collectif antichar, mortier trop lourd pour être porté au saut est souvent conditionné en gaine collective larguées sur le même passage que les parachutistes par les portes latérales.
A mon époque, à la BOMAP, on testait le largage 3 portes (2 latérales et porte axiale ou tranche arriere) qui permettait de largué sur une seule palette le gros matériel d’une compagnie ou d’une section spécialisée.
On pourrait en cas de largage directement sur zone d’opération sauter l’arme à la main pour les Famas par exemple, avec tous les risques que cela comporte.
Sinon en temps normal, il y a un minimum de déconditionnement pour pouvoir utiliser son arme, mais c’est très rapide.
Il est évident qu’il est nécessaire de disposer de plusieurs types de gaines en fonction des rames emportées.
On peut sauter avec un petit sac type musette sans l’aide d’une gaine, au dessus une gaine est indispensable si l’on veut pouvoir disposer de sont sac à l’arrivée, les paras aujourd’hui ce déplace avec de plus en plus d’équipement, donc les sacs sont de plus en plus lourd.
Il peut y avoir abandon de parachutes en temps de paix et en temps de guerre ;
- en temps de paix, une unité est désignée pour effectuer le ramassage des ensembles parachutes gaines, qui sont ensuite remis aux convoyeurs de la BOMAP ou 1er RTP maintenant.
- En temps de guerre, tout est laissé sur place, mais rien empêches à l’issue des opérations de récupérer ou tenter de récupérer le matériels qui à survécu, (en Afrique par exemple, il y a de forte chance qu’il ne reste plus rien).
Le ventral ou parachute de secours est obligatoire en France à l’heure actuelle pour tous les sauts,
il n’en a pas toujours été ainsi, selon les circonstances (2eme guerre mondiale pour les SAS Français et pour les anglais entre autre), pendant les parachutages de renforts sur Dien Bien Phu à faible altitude, le ventral n’aurait servi à rien.
Ce qui fait choisir le type de largage SOCR ou SOA, c’est avant tout le type d’unités largués et le type de mise en place adoptée :
- on peut très bien mettre en place en automatique (OA)des équipes de chuteurs ops,
- à contrario, on ne pourra jamais mettre en place en OR (ouverture retardée) une unité organique de fantassin parachutistes qui ne sont pas qualifiés chuteurs.
Ce qui fait choisir la mise en place en OR, c’est avant tout la discrétion,
on utilise à ce moment là, soit la grande hauteur (SOTGH),
soit une altitude moyenne comprise entre 4000m et on dira 1000m,
soit la dérive sous voile avec ouverture du parachute pratiquement dés la sortie de l’avion qui vole à très haute altitude.
D’autre part, de la façon ou tu poses la question,
la réponse correcte pour SOA, est Saut à Ouverture Automatique,
et non pas Sangle d’Ouverture Automatique, qui est le système qui permet le déploiement de la voile au sortir de l’avion sans intervention du parachutiste.