Le raid de Son Tay

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Le raid de Son Tay

Message par Rob1bureau » 07 Juin 2007, 12:33

Voici un article que j'ai préparé pour WIkipédia sur le raid de Son Tay. Je le pré-publie ici pour que vous me fassiez part de vos impressions : erreurs à corriger (de fond ou de forme), manques, etc.

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Le raid de Son Tay (appelé opération Ivory Coast et opération Kingpin) fut une opération spéciale américaine menée pendant la guerre du Viêt Nam et ayant pour but de libérer des prisonniers de guerre Américains retenus dans un camp à proximité de Son Tay.

Le raid, mené le 21 novembre 1970, fut correctement exécuté mais ne permit pas de libérer de prisonniers car ceux-ci avaient été déplacés dans un autre camp quelques mois plus tôt.

Bien que l'objectif principal du raid n'ait pu être atteint, l'opération est considérée comme un succès relatif car l'assaut fut correctement mené, le bilan des pertes largement en faveur des Américains, et les conséquences indirectes du raid furent favorables aux prisonniers de guerre américains retenus au Viêt Nam.

Préparation

Le raid de Son Tay était la partie finale d'une opération en trois phases. La conception d'une opération de sauvetage de prisonniers de guerre américains au Nord Viêt Nam commença en mai 1970 avec l'identification de petits camps de prisonniers sur des photographies aériennes, parmi lesquel celui situé près de Son Tay, la capitale de la province de Son Tây (province qui a été fusionnée avec celle de Hà Dông au sein de la province de Hà Tây en 1965) sur la rivière Song Con, à une quarantaine de de kilomètres à l'ouest de Hanoï.

L'idée de mener un raid fut proposée par le Brigadier General Donald D. Blackburn au général Earle G. Wheeler, alors président du comité des chefs d'États-majors interarmes. Wheeler autorisa le 10 juin 1970 un groupe de planification de 15 membres à étudier la faisabilité d'un raid. Travaillant avec des experts de la CIA et de la DIA, Blackburn développa un plan connu sous le nom de code Polar Circle (« cercle polaire »). Ce plan s'intéressa au camp de Son Tay, les renseignements issus de l'analyse des photos aériennes prises par des Lockheed SR-71 Blackbird et des drones Ryan model 147 Buffalo Hunter conduisant à supposer qu'au moins 50 et peut-être jusqu'à 100 prisonniers américains s'y trouvaient (il fut par la suite établit que 57 prisonniers s'y trouvaient effectivement à l'époque). Le plan fut accepté par le JCS en juillet et reçu une classification top-secret.

Organisation de la mission

La seconde phase, appelée opération Ivory Coast (« Côte d'Ivoire »), comença le 8 août 1970 quand l'amiral Thomas H. Moorer, le nouveau président du comité des chefs d'États-majors interarmes, désigna le Brigadier General LeRoy J. Manor et le colonel Arthur D. "Bull" Simons respectivement commandant et commandant adjoint de l'opération. Ivory Coast concernait la phase d'organisation, de planification, d'entraînement et de déploiment des forces de l'opération.

Le général Manor créa un complexe d'enraînement à Eglin Air Force Base en Floride et rassembla un groupe de planification de 27 personnes. Le colonel Simons recruta 103 volontaires des Special Forces des 6th et 7th SFG à Fort Bragg et les ammena à Eglin. On donné à cette force le nom volontairement ambigü de Joint Contingency Task Group (JCTG, « groupe interarmes de travail de contingence »).

Le personnel de planification établit les paramètres d'un raid de nuit, dont les points essentiels étaient une temps clair et un quart de lune à 35 degrés au-dessus de l'horizon pour avoir une visiblité optimale. De ces paramètres découlèrent deux « fenêtres » pour le raid, entre les 21 et 25 octobre ou entre les 21 et 25 novembre.

Le plan

L'assaut devait être mené par trois groupes de Special Forces : un groupe de 14 hommes, appelé Blueboy et commandé par le capitaine Richard J. « Dick » Meadows, devait atterrir dans la cour de la prison ; un groupe de 22 hommes appelé Greenleaf et commandé par le colonel Simons devait s'introduire dans la prison (en faisant sauter un mur extérieur) pour appuyer Blueboy ; enfin, un groupe de 20 hommes appelé Redwine commandé par le lieutenant-colonel Eliott P. « Bud » Sydnor devait sécuriser les alentours de la prison pour arrêter toute contre-attaque nord-viêtnammienne.

Les commandos devaient être ammenés à pied d'œuvre par des hélicoptères HH-53 Super Jolly Green Giant. Les équipages furent choisis parmi les unités de sauvetage des pilotes éjectés en territoire hostile, habitués aux vols de nuit à basse altitude. Un des problèmes était de réussir à débarquer le groupe d'assaut dans l'étroite cour de la prison, qui rendait difficile l'atterrissage d'un HH-53. L'appareil risquait notamment de toucher des arbres de la cour avec son rotor. On retint finalement l'idée de perdre volontairement un HH-3 Jolly Green Giant (appareil un peu plus petit que les HH-53) en le faisant se poser dans la cour avec toutes les chances que son rotor soit détruit, ce qui permetterait de débarquer rapidement le groupe d'assaut (le groupe et l'équipage du HH-3 devant être récupérés par d'autres hélicoptères une fois la mission terminée). Un HC-130 devrait ravitailler de nuit les hélicoptères en vol, et deux MC-130 équipés d'un nouvel équipement de navigation infrarouge guideraient la formation.

Le général Manor et le colonel Simons rensontrèrent l'amiral Fred Bardshar, commandant la Task Force 77, pour que celui-ci organise une diversion aérienne avec les appareils des potes-avions de la Task Force. À cause de la politique du moment de ne pas bombarder le Nord Viêt Nam, les avions ne porteraient pas d'armement air-sol à part ceux chargés des missions de sauvetage des pilotes éventuellement abattus.

L'entraînement du JCTG à Eglin se fit en utilisant une maquette à taille réduite du complexe de la prison (appelée « Barbara ») pour la familiarisation des hommes et les répétitions de l'assaut se faisaient sur une maquette à taille réelle du complexe. Cette maquette, particulièrement réaliste, devait être démontée le jour pour éviter qu'elle ne soit repérée par le satellite espion soviétique Cosmos 355 qui survolait la Floride toute les douze heures. Les bérets verts répétèrent l'assaut sur cette maquette à 171 reprises, envisageant tous les imprévus possibles. Les équipages d'hélicoptères effectuèrent 1054 heures de vol d'entraînement.

Un des problèmes rencontrés était la précision du tir de nuit des commandos : après une répétition, on s'apperçut que les bérets verts avaient plaçaient moins de 25% des balles tirées dans des cibles de la taille d'un humain à 50 mètres de distance. Cherchant un esolution, le colonel Simons apprit qu'il n'existait que le seul viseur nocturne monté sur armes légères était l'AN/PVS-4 dont il n'existait alors que six prototypes. La légende dit que Simons et son armurier tombèrent sur une publicité pour un viseur nocturne d'origine britannique vendu dans le civil dans un magazine (American Rifleman ou Guns & Ammo selon les versions de l'histoire). Le viseur était le Singlepoint[1, voir en bas pour les notes] fabriqué par Armson et distribué aux USA par Armalite au prix de 49,50 $ pièce. Après avoir testé deux exemplaires qui se montrèrent très performants, Simons acheta assez de viseurs pour équiper les 56 hommes de l'assaut.

Le 24 septembre, le général Manor rapportait au secrétaire à la Défense Melvin Laid que le JCTG était prêt pour la fenêtre d'octobre, mais suite à un entretien à la Maison Blanche avec le conseiller à la sécurité nationale Henry Kissinger le 8 octobre, la missio, fut reportée en novembre. Ce délai augmentait les risques de compromettre le secret de la mission mais avait l'avantage de permettre des entraînements supplémentaires, d'acquérir les viseurs nocturnes et d'obtenir plus de photos aériennes de la prison.

Du 10 au 17 novembre, le JCTG se déploya sur la base aérienne d'Udon en Thaïlande. Les prévisions météo indiquait que le typhon Patsy devait causer du mauvais temps sur le Nord Viêt Nam pendant toute la fenêtre de novembre mais que les conditions du 20 novembre seraient acceptables. Le général Manor avança l'opération de 24 heures.

Le raid

Le 18 novembre, le président Richard Nixon approuva l'exécution de la phase finale de l'opération, le raid appelé opération Kingpin (« Cheville ouvrière »).

105 aéronefs (46 de l'US Air Force et 59 de l'US Navy ) participèrent à la mission, dont 29 appareils (avec 92 aviateurs) directement impliqués dans le raid :


Nombre Type Indicatif radio Unité Rôle
2 MC-130 Combat Talon Cherry 01 et 02 7th SOS (1st SOW) commandement aérien et illumination
1 HC-130P Combat Shadow Lime 01 1st SOW navigation, ravitaillement en vol des hélicoptères
5 HH-53 Super Jolly Green Giant Apple 01 à 05 40th ARRS (3rd ARRG) infiltration/exfiltration des commandos
1 HH-3 Jolly Green Giant Banana 01 37th ARRS (3rd ARRG) infiltration du groupe d'assaut Blueboy
5 A-1E Skyraider Peach 01 à 05 1st SOS (56th SOW) close air support
10 F-4 Phantom II Falcon 01 à 10 13th TFS, 555th TFS (432nd TRW) Escorte aérienne des hélicoptères
5 F-105G Wild Weasel Firebird 01 à 05 6010th WWS (388th TFW) Protection contre les défenses antiaériennes

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Les commandos en route pour l'assaut

Les 56 raiders emportaient 48 fusils XM177 Colt Commando, 2 M16, 2 fusils à pompe, 4 lance-grenades M79 et 4 mitrailleuses M60, 51 armes de poing, 213 grenades à main, 11 charges explosives et 15 mines Claymore. Chacun avait une radio de secours, et ils étaient équipés d'une pléthore de coupe-câbles, coupe-boulons, scies, pieds-de-biche, cordes, porte-voix et autres équipements.

À 23h25 le 20 novembre 1970, les hélicoptères décollèrent de la base d'Udon. Peu après minuit, les MC-130 Combat Talon et A-1 Skyraiders firent de même à la base aérienne thaïlandaise de Nakhon. À partir de 01h23 les appareils de la Navy décollèrent des porte-avions USS Oriskany (CV-34), USS Ranger (CV-61) et USS Hancock (CV-19) et approchèrent la côte nord-viêtnamienne par l'est, déclenchant une importante alerte dans la défense antiaérienne nord-viêtnammienne à partir de 02h17 et fournissant une diversion efficace pour les hélicoptères du raid qui approchaient par l'ouest.

Le HH-3 Jolly Green Giant se posa dans un « crash contrôlé » dans la cour de la prison à 02h18, et le groupe d'assaut Blueboy prit immédiatement d'assaut la prison. Sa seule perte fut un aviateur qui se cassa la cheville dans le crash.

Le groupe de commandement Greenleaf se posa à 02h21 et comprit presque immédiatement que l'hélicoptère ne les avait pas déposés au bon endroit mais près d'un complexe similaire à celui de la prison, situé 400 mètres plus au sud. Le complexe en question avait été identifié comme une « école secondaire » d'après les photographies aériennes mais il s'agissait en fait d'une caserne de soldats nord-viêtnamiens. Le colonel Simons décida d'attaquer immédiatement cette concentration imprévue de soldats ennemis suscpetible de mettre en danger l'opération. En cinq minutes de combat, ayant l'avantage de la surprise, les Américains estimèrent avoir tué 100 à 200 soldats ennemis sans pertes de leur côté. À 02h26 le groupe Greenleaf rembarqua dans son hélicoptère qui les déposé à la zone d'atterrissage initialement prévue.

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Vue aérienne de Son Tay, avec la prison en haut à gauche, et "l'école secondaire" 400 mètres plus au sud.

Le groupe de soutien Redwine s'était posé à 02h21 à proximité de la prison de Son Tay et avait pris en charge les tâches assignées à Greenleaf comme le prévoyait les plans au cas où Greenleaf serait indisponible. Pendant ce temps, le groupe Blueboy fouilla la prison pour découvrir qu'aucun prisonnier américain ne s'y trouvait (les Américains apprirent par la quite que les 57 prisonniers présents à Son Tay avaient été déplacés dans un camp à 13 kilomètres de là en juillet par crainte des crues de la rivière Song Con). Meadows envoya par radio le message Negative Items (« objets : négatif ») et les raiders commencèrent à évacuer.

À 02h36 eu lieu la première extraction par hélicoptère, suivie de la seconde à 02h45. Les commandos étaient restés au sol seulement 27 minutes. Tous les commandos furent comptés (on crût au début qu'un d'entre eux avait été oublié). L'un d'entre eux avait été blessé à la jambe et était la seule victime du fait de l'ennemi.

Pendant le raid, d'autres diversions avaient été effectuées, y compris en larguant des fusées éclairantes et des « simulateurs de fusillades » sur de d'autres zones pour tromper l'ennemi sur le lieu réel des combats. Au moins 18 missiles sol-air furent tirés sur la force du raid, sans résultat. Deux F-105 furent endommagés, l'un parvint à retourner à la base mais l'équipage du second dût s'éjecter au-dessus du Laos ; il fut récupéré par deux des HH-53 de la force du raid. À 03h15, celle-ci avait quitté le Nord Biêt Nam et se posa à Udon à 04h28.

Bilan

L'opération fut considérée comme un « succès tactique » car elle avait été correctement exécutée, mais elle n'atteint pas son objectif principal qui était la libération de prisonniers. Ce fut un important échec pour les services de renseignement. Des décennies plus tard, des documents déclassifiés révélèrent que la veille du raid, une estimation des renseignements avertissait qu'il était possible que les prisonniers aient été déplacés dans une autre prison située une vingtaine de kilomètres plus loin (c'est ce qui s'était effectivement produit). L'opération était cependant à un stade trop avancé pour changer d'objectif à ce moment-là.

Dans un premier temps, l'opération fut considérée comme un échec par l'opinion publique. Les lendemains du raid furent amèrs pour les commandos. Le senateur Robert Dole proposa une résolution félicitant les commandos, arguant : « Certains de ces hommes se languissent en prison depuis cinq ans. ». Les sénateur Kennedy répliqua : « Et ils y sont encore ! ». Le colonel « Bull » Simons (médaillé de la Distinguished Service Cross par le président Nixon en personne) s'indigna quand il apprit que la moitié de ses hommes ne recevraient que la médaille de l'armée et avertit l'adjoint du chef d'état major de l'armée que « un de [ses] hommes risque fort de dire en publique à M. Laird où il peut mettre sa décoration »[2]. Finalement, les membres de la force du raid reçurent 6 Distinguished Service Cross, 5 Air Force Crosses et 83 Silver Stars, tous les béret verts étant médaillés. Simons fut déçu par l'attitude de l'opinion envers ses hommes jusqu'à ce que le milliardaire Ross Perot organise une grande récéption à San Fransisco pour tous les commandos de Son Tay quelques années plus tard. Simons se sentira une dette envers Perot qui le conduira à accepter de mener une opération pour sauver deux employés de Perot emprisonnés arbitrairement en Iran en 1979.

Toutefois à plus long terme, le raid de Son Tay eut des conséquences indirectes favorables aux prisonniers de guerre américains retenus au Viêt Nam. Les Nord-viêtnamiens regroupèrent les prisonniers dans deux prisons principales mieux défendables contre un autre raid. En conséquence, beaucoup se retrouvèrent en contact avec d'autres Américains (alors qu'ils étaient isolés auparavant), contribuant à améliorer leur moral. D'autant plus que certains d'entre eux eurent connaissance du raid pardes Américains faits prisonniers après le raid. Les Nord-viêtnamiens améliorèrent le traitement des prisonniers, augmentant les quantités de nourriture et arrêtant les mauvais traitements qui étaient courants auparavant. La mortalité des prisonniers baissa considérablement et on estime que le raid de Son Tay a indirectement sauvé la vie de millier de prisonniers.

D'un point de vue militaire, l'opération fut un succès car elle fut correctement exécutée, que le bilan des pertes fut nettement en faveur des Américains, et qu'elle était la première opération réellement interarmes. Sur ce point, elle contraste drastiquement avec l'opération Eagle Claw qui eut lieu près de dix ans plus tard.

Culture populaire

Le raid de Son Tay est grandement détaillé dans le roman de Tom Clancy Sans aucun remords qui met en scène une seconde opération de sauvetage de prisonniers, ainsi que dans son documentaire Les Forces Spéciales : Visite guidée d'un corps d'élite. Il est aussi brièvement évoqué dans À la poursuite d'Octobre Rouge.

Notes

1. Le Singlepoint est souvent confondu avec l'OEG (Occluded Eye Gunsight) créé par le même fabricant par la suite et notamment monté sur certaines armes dans la série La Guerre des étoiles.
2. Les citations de ce paragraphe sont tirées du livre Comme un vol d'aigles de Ken Follett, traduction de Jean Rosenthal
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Message par 23Bima » 07 Juin 2007, 12:42

Chapeau, c'est clair, limpide, rien a redire.

Amicalement
23Bima
 

Message par Animal Mother » 10 Juin 2007, 16:31

Tom Clancy y fait pas mal allusion dans son livre reportage sur les forces spéciales aynt trait aux grandes figures des FS us
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Message par Rob1bureau » 11 Juin 2007, 13:29

Merci Animal Mother, je l'ai pris en compte. La page est postée sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Raid_de_Son_Tay. J'ai ajouté quelques précisions et d'autres images.
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Re: Le raid de Son Tay

Message par Roro » 14 Juin 2007, 10:55

Merci pour ce récit, passionnant. Voilà une histoire que je ne connaissais pas du tout.
Encore une fois on est ébahi par la quantité et la qualité du matériel utilisé par les forces armées US.On y parle à un moment de ''simulateurs de fusillades''. Je me demande si, même à l'heure actuelle, l'Armée Française disposerait d'un tel matériel???
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Roro
 
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Re: Le raid de Son Tay

Message par Rob1bureau » 14 Juin 2007, 11:40

Roro a écrit :On y parle à un moment de ''simulateurs de fusillades''. Je me demande si, même à l'heure actuelle, l'Armée Française disposerait d'un tel matériel???


Je n'ai pas la réponse. Bien que manquant d'info sur ces ''simulateurs de fusillades'', je suppose que ce sont des engins semblables aux "poupées Rupert" du débarquement en Normandie (qu'on peut voir notamment dans le film Le Jour le plus long). Techniquement ce n'est guère compliqué à faire.
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