Reprise du pont de Vrbanja, sarajevo 1995

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Reprise du pont de Vrbanja, sarajevo 1995

Message par sentenza56 » 27 Mai 2007, 14:49

Salut à tous, ayant fouillé sur le forum et n'ayant rien trouvé, je me suis permis d'ouvrir ce topic sur l'assaut du pont de vrbanja.
Ce fait d'armes qui date de 1995 a pour nom : "Opération Douaumont".
Je voulais vous en parler car aujourd'hui celà fait 12 ans mais pour certains c'est comme si c'était hier.
Un pote a réalisé un powerpoint sur l'opération et si celà intéresse certains parmi vous je lui demanderai s'il veut bien m'autoriser à vous le mettre à disposition par lien rapidshare/mégaupload.

Un peu d'histoire :



Témoignage sur la Reprise du Poste de VERBANJA - 26 mai 1995 - Adjudant DAGUZAN

La journée du 26 mai avait été super merdique pour les casques bleus francais del a FORPRONU en général et du BATINF IV en particulier !
Les serbos avaient fait le coup de force, l'offensive sur Sarajevo reprenant à la fin de la trève hivernale.
J'étais alors chef de section à Forban 3 (3°section, 1/3°RIMa, Cie Lecointre), en poste à Debelo-Brdo, piton chauve situé au dessus du quartier de Souk Bunar tenue par les bosniaques et en dessous de la crête de Staro Brdo tenu par les serbes..... Mon adjoint se trouvait au poste dit du "cimetière juif sud" situé à quelques 400 mètres en dessous à vol d'oiseau.
Les journées précédantes avaient été chaudes et nous avions dormi en treillis avec le casque et le gilet pare-balle, tantôt dans le chalet, tantôt dans l'abri de fortune fait de plaques PSP.
Le 26 mai, nous avions suivis sur le réseau haut les chutes de Polinje et de Lukavica, pris par traîtrise par les serbes... Moralement cela était dur car la mission pour laquelle nous étions là était devenu caduque....
Dans la soirée, le CDu nous donna l'ordre de passer en alerte noire, "danger imminent", et sur Debelo-brdo les relèves aléatoires se faisaient au top radio, la consigne que je donnais étant " tir à tuer dans l'enceinte du poste" hors de la relève. Le VAB avait mis en travers de l'accés et les gradés nous avions pas ou peu dormi cette nuit du 26 au 27 mai....
Vers 6h00 le poste se réveilla sans problème par une journée radieuse.
J'en profitais pour refaire les postes d'observation détruit quelques jours auparavant.
Vers les huit heures, une sentinelle m'avertit que des casques bleus en grand nombre (sic) passaient dans son secteur de surveillance vers le poste du "cimetière juif nord". Le temps de bondir sur mes jumelles et d'observer ! Plus rien. La radio étant demeurée silencieuse, nous continuâmes à vaquer à la réparation des postes d'observation.
Puis soudainement le voile de silence se déchira et les rafales puis les explosions suivi du trafic radio se déchainèrent. Nous étions hors du temps, incapables là-haut, de comprendre la violence du feu qui embrasait les rives de la Miljacka...... Même à la jumelle on ne voyait rien de Vrbanja que quelques fumées blanchâtres entre les bâtiments....
Puis l'enfer de feu se calma pour ensuite s'arrêter laissant la place à des tirs sporadiques et à des messages brefs à la radio....
Nous fûmes attérés quand le CDU annonca à la radio :" ils ont tué mon lieutenant", car nous ignorions tout du reste.
Puis l'assaut cessa, les serbes se retranchant derrière des otages positionnés comme des boucliers. Le CCH guérin fut blessépar un tireur bosniaque en "appui instantané" qui pris le dit CCH pour un serbe, ces derniers ayant revetu treillis casques et gilets français....
Puis ce fut les palabres qui durèrent toute la journée pour que les "tchekniks" récupèrent leur mort. Nous entendîmes deux otages de Vrbanja, ramenés sur les lieux, hurler de peur, les serbes voulant les exécuter (environ 1000 mètres à vol d'oiseau entre Debelo et vrbanja).
Ce n'est que le lendemain, aprés une nuit assez hard que nous apprîmes offciellement la mort au combat de nos deux marsouins.
Jacky Humblot a été tué sur le poste de Vrbanja et Marcel Amaru a été tué sur le poste du "cimetière juif nord" alors qu'il était en appui avec la 12,7. Dix sept autres marsouins ont été blessés lors de l'assaut dont deux sérieusement, les CCh Danat (poumons) et Colantonio (fémorale).
Les "tchekniks" ont eu 5 tués, plusieurs blessés et 4 prisonniers.
Plus tard, dans la nuit, un des otages, le CCH Chapdelaine a réussi à s'évader et à rejoindre avec beaucoup de chance nos lignes, sans se faire rafaler par les nôtres, les chats maigres de la 3...
Ayons donc une pensée pour se Fait d'Armes qui a pris la vie de nos deux camarades.
Je ne connaissais pas personnellement Humblot, mais je connaissais très bien Marcel Amaru. Quelques jours avant, au poste d'entrée du cimetière juif nord, il m'avait confié sa peur, s'étant fait tirer dessus par les bosniaques, côté entrée du poste d'observation, c'est à dire côté des gens que l'on défendait.....
Le mandat du BATINF IV de mai à septembre 95 a été dur, très dur....
Mais l'ensemble des bataillons français a mangé gras tant à Sarajevo (Skanderia, Ptt building, Tito Barrack et l'aéroport) que sur Igman.
--------------------------
Sans bons soldats, il n'y a pas de bon chef ! Le contraire est aussi valable, je sais.
Mon courage je l'ai puisé dans les paires d'yeux qui me regardaient quand tout allait mal.
Ma force je l'ai puisé dans la confiance que m'ont accordé mes marsouins même quand tout allait mal.
Ma modestie je l'ai puisé dans l'abnégation quotidienne des marsouins dont l'histoire ne retiendra pas le nom.
Ce que je leur ai donné, ils me l'ont rendu au centuple.

Merci au "Capitaine" Lecointre pour le chef qu'il a été et l'exemple qu'il en a donné. Toute la Cie l'aurait suivi en enfer.

Merci donc pour tous ces "hommes" là avec qui j'ai contribué à écrire les pages de l'histoire de notre pays et de notre Arme.

Adjudant DAGUZAN

Voilà, vous en savez un peu plus.

Merci à l'adjudant Dag-dag.

En espérant ne pas trop vous avoir saoulé (je dis çà parce que c'est l'impression que m'ont donné certains officiers et s/officiers quelque peu frustrés mais n'osant l'avouer lorsqu'ils nous demandaient des infos ).

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Dernière édition par sentenza56 le 28 Mai 2007, 01:55, édité 1 fois.
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Message par Invité » 27 Mai 2007, 15:25

MERCI
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Message par Wolf » 27 Mai 2007, 17:49

Merci pour cette information, c'est intéréssant.

Je ne connaissait pas ses faits.
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Message par Animal Mother » 27 Mai 2007, 18:44

Je pensais qu'on avait deja abordé ce sujet sur le forum mais si tu le dis... En tout cas merci pour cette intervention de ta part sur le forum...
Un article etait paru il y a un bout de temps sur le figaro (6 mois-1 an a peu pres) que j'ai malencontreusement raté mais expliquant que cet acte tranchait radicalement avec la conduite onusienne, entrainant un refus des casques bleus de subir et de ne plus se laisser faire...
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Message par sentenza56 » 27 Mai 2007, 19:52

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Message par Animal Mother » 27 Mai 2007, 19:54

AFFIRMATIF!!!!!!!!!!!! PDT_Armataz_02_02
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Message par sentenza56 » 01 Juin 2007, 02:15

Récit d'Arnaud de la grange, du "Figaro" et pote de "François" PDT_Armataz_02_32

Le 27 mai 1995, l'assaut du pont de Sarajevo

Arnaud de La Grange

Les autorités françaises commémorent aujourd'hui à Sarajevo l'assaut du pont de
Vrbanja. Le 27 mai 1995, des soldats français avaient repris aux forces serbes
un de leurs postes, capturé la veille avec 14 otages. Aux côtés du ministre
aux Anciens combattants, Hamlaoui Mekachera, seront présents le général
Lanxade, à l'époque chef d'état-major des armées, et le général Gobilliard, qui
commandait le secteur de Sarajevo dans le cadre de la Forpronu. L'assaut de
Vrbanja fait partie de ces moments qui restent dans l'histoire par leur charge
symbolique. Dans les Balkans, ce 27 mai a marqué un tournant. Pour la première
fois, les Casques bleus sortaient réellement de la passivité. En "sortant des
clous" du mandat onusien, les soldats français ont ouvert la voie de la
fermeté. Suivront rapidement la Force de réaction rapide (FRR) de l'ONU, puis
les frappes de l'Otan. A la fin de l'année 1995, les accords de Dayton mettront
fin au conflit. Pour l'armée française, Vrbanja a aussi marqué le retour à
l'action de guerre, après des années de "non-emploi" (voir encadré). Le Figaro
a retrouvé les principaux acteurs de ce combat historique qui livrent pour la
première fois leur récit.

LE PONT de Vrbanja est une "clé" de Sarajevo. Situé à l'angle nord-est de
Grbavica, le grand quartier serbe qui forme une encoche dans la capitale, il
ouvre sur la vieille ville, la présidence et les principaux bâtiments publics
bosniaques. Voilà pourquoi il a été le théâtre d'affrontements parmi les plus
violents qu'ait connus la Bosnie. Et pourquoi les Casques bleus français y ont
installé, sur la berge sud de la Miljacka, un poste tenu par une dizaine
d'hommes.

"Sierra Victor" ne répond plus

Il est 4 h 50, en ce dimanche 27 mai 1995. Le contrôle radio effectué depuis le
PC de la 1 re compagnie du 3 e régiment d'infanterie de marine (Rima) demeure
sans réponse. Depuis deux jours, le capitaine François Lecointre a donné pour
consigne à ses postes de se signaler toutes les heures. Les temps sont à
l'orage. En représailles à un bombardement effectué près de Pale, la "capitale"
des Serbes de Bosnie, ces derniers se sont livrés à une série de prises
d'otages. On se souvient de ces images de Casques bleus, placés dans des
situations impossibles, se rendant à des miliciens dépenaillés, drapeau blanc à
la main.

En cette aube printanière, l'officier décide d'aller lui-même voir ce qui se
passe. Aux alentours de "Sierra Victor", rien d'anormal. A l'extérieur, le site
a l'allure d'un gros bunker recouvert de sacs de sable. A l'intérieur, c'est un
dédale de boyaux et de sombres recoins. Au moment où il franchit la porte Est,
le capitaine Lecointre espère trouver un opérateur radio assoupi. Dans la
pénombre, il tombe bien sur un homme en casque bleu et gilet pare-balles ONU.
Mais c'est un Serbe qui lui pointe son fusil sur la poitrine, lui ordonne de
lui donner son arme et lui annonce qu'il est désormais otage. L'officier ne se
démonte pas. Il répond qu'il n'en est pas question, qu'il va rendre compte à
ses chefs et tourne les talons... Le Serbe le poursuit mais tombe sur le
dissuasif fusil Famas du sergent Taupaka. Le costaud Wallisien bloque le canon
sous le maxillaire du milicien. Les deux Français peuvent repartir.

Ordre de reconquête

Retour à la Skenderija, l'ancienne patinoire des JO de 1984, où s'est installé
le bataillon d'infanterie (Batinf) 4, au coeur de Sarajevo. Un autre bataillon
est basé à l'aéroport. Il est 5 h 45 et le capitaine Lecointre rend compte au
colonel Sandahl, qui commence immédiatement à échafauder un plan de reconquête.
Par téléphone, le colonel informe le général Hervé Gobilliard, qui commande le
secteur de Sarajevo dans le cadre de la Forpronu. En un quart d'heure, le
général prend la décision de donner l'assaut. De sa propre initiative, sans en
référer à l'ONU. Cet acte offensif sort du mandat donné aux Casques bleus et,
de toute manière, la lourdeur de la chaîne de commandement risquerait de tout
compromettre. Qui sait, d'ailleurs, si des officiers russes présents dans
l'état-major de l'ONU n'auraient pas été tentés de prévenir leurs amis serbes ?

Le général doit aussi se passer du feu vert de Paris. "Deux éléments ont guidé
ma décision, se souvient le général Gobilliard, aujourd'hui gouverneur des
Invalides. D'abord, une conversation, la veille, avec l'état-major des armées
m'avait informé de l'état d'esprit du nouveau président de la République.
Jacques Chirac était ulcéré par les prises d'otages et estimait que la coupe
était pleine, que le temps de l'humiliation était terminé. Ensuite, si l'on
voulait agir, il fallait le faire immédiatement, avant que les Serbes ne se
renforcent."

Les "Forbans" face à Prisunic

A 6 h 45, le général valide le plan du colonel Sandahl. Il est classique :
infiltration d'un élément d'infanterie jusqu'à sa base d'assaut, appui avec des
éléments blindés. La difficulté tient à la topographie et à l'imbrication des
forces en présence. Le poste de Vrbanja est situé au bas d'une ligne de crête
qui descend du cimetière juif jusqu'au pont. De part et d'autre, les forces
bosniaques et serbes. Les premières tiennent un gros immeuble cubique, Union
Invest. En face, les tireurs serbes sont postés dans deux immeubles de sept ou
huit étages, baptisés Prisunic et Central.

La section du lieutenant Heluin, les "Forbans", est choisie pour mener
l'attaque. Relevée la veille après avoir passé dix jours dans le poste de
Vrbanja, elle connaît parfaitement les lieux. A 8 heures, la trentaine d'hommes
se met en branle à bord de véhicules de l'avant blindé (VAB). Surpris, les
combattants bosniaques regardent les soldats français, qui ont laissé leurs
véhicules au cimetière nord, s'infiltrer à pied à travers leurs lignes. A 8 h
45, les hommes menés par le lieutenant Heluin et le capitaine Lecointre sont en
position d'attaque, tapis dans un fossé d'écoulement des eaux. Les éléments
d'appui sont prêts : des blindés Sagaie, équipés de canons de 90 mm, et des VAB
équipés de canons de 20 mm.

L'assaut

Le capitaine Lecointre donne l'ordre de monter à l'assaut. Un premier groupe
bondit hors de la tranchée, pour être aussitôt pris à partie par les Serbes.
Des tirs violents de tous calibres les clouent au sol. Les Serbes disposent
notamment de trois mitrailleuses de 14,5 mm, postées dans les immeubles Central
et Prisunic. Cinq Français sont touchés, dont trois gravement. Le colonel
Sandahl déclenche les tirs d'appui au canon. En se décalant d'une vingtaine de
mètres, le lieutenant Heluin s'élance à son tour à découvert. "En théorie, il
aurait fallu monter à l'assaut en ligne, raconte-t-il, mais l'exiguïté du layon
nous a obligés à foncer les uns derrière les autres." Le capitaine Lecointre
suit avec son radio. Les tirs serbes, y compris de mortier, redoublent. "On a
riposté tout en fonçant, raconte le caporal-chef Olivier Launay, tireur Minimi
(une mitrailleuse légère de 5,56 mm), tout va très vite. C'était noir devant
moi, je ne pensais plus à rien, ni à ma famille, ni à la peur qui avait
précédé." Un nouveau bond, et Heluin pénètre dans le poste suivi de ses hommes.
Les Serbes refluent vers la "zone vie", laissant un mort derrière eux. Il faut
alors progresser mètre par mètre dans le réduit. Alors qu'il se place sur le
toit pour couvrir le bond suivant, le marsouin Humblot est tué par une balle
d'un tireur embusqué. Un autre marsouin, Amaru, qui appuyait l'attaque à la
mitrailleuse 12,7 mm depuis le poste du cimetière juif nord, est tué d'une
balle dans la tête.

"Pour neutraliser les Serbes retranchés dans la zone vie, je lance une grenade
offensive avant d'y pénétrer, raconte Heluin, mais elle provoque l'explosion
d'une grosse bouteille de gaz." Le lieutenant s'écroule, touché par un éclat au
front. Le capitaine Lecointre reprend la tête de l'assaut. Deux autres Serbes
sont tués et quatre faits prisonniers. Deux autres Français sont blessés.
Lecointre s'engage dans le couloir qui mène à la redoute ouest où se sont
repliés les Serbes. On se bat au contact. Un mort et un blessé grave côté
serbe. Deux nouveaux blessés côté français. Ils ne sont plus que cinq à se
préparer à lancer l'assaut sur le dernier réduit. Et là, coup de théâtre, les
Serbes se présentent à l'entrée, poussant devant eux deux otages français (les
douze autres ont été emmenés ailleurs), fusils d'assaut AK 47 braqués sur la
nuque.

La négociation

Pour compliquer le tout, les Bosniaques ont ouvert le feu depuis Union Invest.
Croyant avoir affaire à des Serbes, ils blessent l'un des otages à la jambe. Le
capitaine Lecointre rend compte au chef de corps. "Je lui ai demandé de cesser
le combat, raconte celui qui, devenu colonel, commande aujourd'hui ce même 3 e
Rima, et de tenter un échange entre les prisonniers que nous avions faits et
nos hommes." Accord. Il est 9 h 08, l'assaut a duré vingt-trois minutes. Le
colonel Sandahl arrive sur les lieux et prend en charge les négociations. Les
"Forbans", qui comptent deux tués et dix-sept blessés, sont relevés. Les
discussions vont durer tout l'après-midi, alors que les blessés sont échangés.
A un moment, les Serbes se livrent à un simulacre d'exécution sur un otage. A
la nuit tombée, les Serbes restants quittent les lieux en tentant d'emmener un
otage. Mais celui-ci parvient à prendre la fuite et courir vers les lignes
françaises. "Lui, il aura vraiment eu de la chance, en ne se faisant tuer ni
par les Serbes, ni par les Bosniaques, ni par nous", commente en souriant
Heluin, aujourd'hui lieutenant-colonel et en partance pour la
Nouvelle-Calédonie. Chez les Serbes de Bosnie, on enrage contre le coup de
force français. L'état-major du général Mladic fait savoir au général
Gobilliard qu'un otage français sera exécuté tous les quarts d'heure si les
prisonniers serbes ne sont pas libérés. L'officier ne cédera pas au chantage.
Tous les otages seront finalement libérés, le 17 juin.


Je pense que c'est de cet article là dont parlait notre ami .........

En fait "François" est le C1 actuel de ce beau et magnifique régiment qu'est le 3° RIMa et dans lequel j'ai eu l'honneur de servir quelques années.

Pourquoi je vous parle de cet assaut ? Parce que çà me tient à coeur ........

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Message par kodiak81 » 22 Août 2007, 18:32

Merci pour ces"infos" sur "Vannes"...!

Et une pensée pour ceux qui sont tombés... Hier comme aujourd'hui
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Message par Runner » 28 Août 2007, 11:19

Merci pour ces information, c'est trés intéréssant.

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Message par inconnu » 28 Août 2007, 18:02

merci pour ces infos
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