La débâcle américaine en Somalie

Chronologie de 1989 à 1993
14 juillet 1989 : près de 2.000 personnes sont arrêtées par le régime de Siad Barré, après des émeutes sanglantes dans Mogadiscio. Ces émeutes ont été provoquées par l'arrestation de plusieurs Imam.
6 juillet 1990 : Des soldats somaliens tirent sur la foule dans un stade de football, provoquant la mort de 62 personnes. Les soldats étaient convaincus d'un attentat contre le président de la république, M. Siad Barré.
27 janvier 1991 : le président Siad Barré est chassé du pouvoir par les forces rebelles après quatre semaines de combat dans la capitale somalienne.
29 janvier 1990 : un président de la république est nommé parmi un des trois chefs des factions rebelles. Les deux autres factions n'acceptent pas cette nomination.
18 mai 1991 : les rebelles du Mouvement national somalien, qui contrôlent le nord du pays, décident de faire sécession, en proclamant la république du Somaliland.
5-7 septembre 1991 : au moins 300 personnes sont tuées dans Mogadiscio, lors de combat entre factions et le Congrès de la Somalie unifiée, qui contrôle la capitale depuis la fin du mois de janvier 1991.
17 novembre 1991 : les combats reprennent dans la capitale. Ces combats font au moins 4.000 morts avant la fin de l'année 1991.
9 décembre : lancement à Mogadiscio, de l'opération militaire internationale, commandée par les Américains et baptisée " Rendre l'espoir " (Restore Hope). De violents affrontements entre clans ont lieu à Baidoa, à l'ouest de la capitale, et dans la ville portuaire de Kisimayo, dans le Sud.
12 décembre : premier accrochage entre les " marines " et des Somaliens. Deux hélicoptères américains détruisent trois véhicules équipés d'armes lourdes qui les attaquaient, à Mogadiscio.
7 janvier 1993 : intervention des " marines " au nord-ouest de Mogadiscio dans des heurts entre deux clans rivaux. Plus de 20 Somaliens sont tués.
12 janvier : un " marine " est tué lors d'une fusillade à Mogadiscio.
19 janvier : des combats entre troupes fidèles à l'ancien président Syaad Barré et forces du général Aïdid font une trentaine de morts en une semaine dans le centre du pays.
22-24 janvier : série d'attaques contre les parachutistes belges à Kisimayo. Trois Somaliens sont tués, six " casques bleus " belges sont blessés.
25 janvier : attaque américano-belge à KisimaYo contre des maquisards du géneral Saïd Hersi Morgan, le gendre du président déchu Syaad Barré.
23-24 février : des centaines de partisans du général Aïdid pilIent l'ambassade d'Égypte, lapident des véhicules militaires américains, et assiègent des locaux de l'action humanitaire.
22-28 février : de violents combats entre factions rivales font une centaine de morts à Kisimayo. Américains et Belges multiplient les opérations de ratissage et les saisies d'armes.
15-28 mars : les factions se mettent d'accord sur la mise en place d'un Conseil national de transition pour deux ans, et un désarmement général.
4 mai : les Nations Unies (ONUSOM II, 28 000 hommes pouvant recourir à la force et 280 civils) prennent le relais de l'opération " Rendre l'espoir ", au cours de laquelle 18 militaires – dont douze Américains, 4 Belges et 2 Français - ont été tués.
10 mai : le général Aïdid accuse l'ONU de " violer " son mandat et de " saboter " I'accord signé fin mars.
23 mai : les incidents se multiplient dans le pays. La situation se dégrade notamment, à la frontière entre la Somalie et le Kenya.
5 juin : des affrontements, à Mogadiscio, entre bandes armées et forces de l'ONUSOM font 58 morts, dont 24 " casques bleus " pakistanais, et 154 blessés. L'ONU attribue la responsabilité de cette attaque à la faction du général Aïdid.
12 juin : des AC-130 et des AH-1 détruisent la radio du général Aïdid.
17 juin : des unités terrestres et aériennes attaquent le poste de commandement du général Aïdid.
8 août : quatre MP américains sont tués par l’explosion d’une mine télécommandée. Washington décide d’envoyer des renforts sous forme de Forces spéciales.
3 octobre : tentative des Forces spéciales américaines de capturer Aïdid dans l’hôtel Olympic. L’attaque se solde par la mort de dix-huit soldats américains et un soldat malaisien.
14 juillet 1989 : près de 2.000 personnes sont arrêtées par le régime de Siad Barré, après des émeutes sanglantes dans Mogadiscio. Ces émeutes ont été provoquées par l'arrestation de plusieurs Imam.
6 juillet 1990 : Des soldats somaliens tirent sur la foule dans un stade de football, provoquant la mort de 62 personnes. Les soldats étaient convaincus d'un attentat contre le président de la république, M. Siad Barré.
27 janvier 1991 : le président Siad Barré est chassé du pouvoir par les forces rebelles après quatre semaines de combat dans la capitale somalienne.
29 janvier 1990 : un président de la république est nommé parmi un des trois chefs des factions rebelles. Les deux autres factions n'acceptent pas cette nomination.
18 mai 1991 : les rebelles du Mouvement national somalien, qui contrôlent le nord du pays, décident de faire sécession, en proclamant la république du Somaliland.
5-7 septembre 1991 : au moins 300 personnes sont tuées dans Mogadiscio, lors de combat entre factions et le Congrès de la Somalie unifiée, qui contrôle la capitale depuis la fin du mois de janvier 1991.
17 novembre 1991 : les combats reprennent dans la capitale. Ces combats font au moins 4.000 morts avant la fin de l'année 1991.
9 décembre : lancement à Mogadiscio, de l'opération militaire internationale, commandée par les Américains et baptisée " Rendre l'espoir " (Restore Hope). De violents affrontements entre clans ont lieu à Baidoa, à l'ouest de la capitale, et dans la ville portuaire de Kisimayo, dans le Sud.
12 décembre : premier accrochage entre les " marines " et des Somaliens. Deux hélicoptères américains détruisent trois véhicules équipés d'armes lourdes qui les attaquaient, à Mogadiscio.
7 janvier 1993 : intervention des " marines " au nord-ouest de Mogadiscio dans des heurts entre deux clans rivaux. Plus de 20 Somaliens sont tués.
12 janvier : un " marine " est tué lors d'une fusillade à Mogadiscio.
19 janvier : des combats entre troupes fidèles à l'ancien président Syaad Barré et forces du général Aïdid font une trentaine de morts en une semaine dans le centre du pays.
22-24 janvier : série d'attaques contre les parachutistes belges à Kisimayo. Trois Somaliens sont tués, six " casques bleus " belges sont blessés.
25 janvier : attaque américano-belge à KisimaYo contre des maquisards du géneral Saïd Hersi Morgan, le gendre du président déchu Syaad Barré.
23-24 février : des centaines de partisans du général Aïdid pilIent l'ambassade d'Égypte, lapident des véhicules militaires américains, et assiègent des locaux de l'action humanitaire.
22-28 février : de violents combats entre factions rivales font une centaine de morts à Kisimayo. Américains et Belges multiplient les opérations de ratissage et les saisies d'armes.
15-28 mars : les factions se mettent d'accord sur la mise en place d'un Conseil national de transition pour deux ans, et un désarmement général.
4 mai : les Nations Unies (ONUSOM II, 28 000 hommes pouvant recourir à la force et 280 civils) prennent le relais de l'opération " Rendre l'espoir ", au cours de laquelle 18 militaires – dont douze Américains, 4 Belges et 2 Français - ont été tués.
10 mai : le général Aïdid accuse l'ONU de " violer " son mandat et de " saboter " I'accord signé fin mars.
23 mai : les incidents se multiplient dans le pays. La situation se dégrade notamment, à la frontière entre la Somalie et le Kenya.
5 juin : des affrontements, à Mogadiscio, entre bandes armées et forces de l'ONUSOM font 58 morts, dont 24 " casques bleus " pakistanais, et 154 blessés. L'ONU attribue la responsabilité de cette attaque à la faction du général Aïdid.
12 juin : des AC-130 et des AH-1 détruisent la radio du général Aïdid.
17 juin : des unités terrestres et aériennes attaquent le poste de commandement du général Aïdid.
8 août : quatre MP américains sont tués par l’explosion d’une mine télécommandée. Washington décide d’envoyer des renforts sous forme de Forces spéciales.
3 octobre : tentative des Forces spéciales américaines de capturer Aïdid dans l’hôtel Olympic. L’attaque se solde par la mort de dix-huit soldats américains et un soldat malaisien.