Ouvéa (suite et fin)

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Ouvéa (suite et fin)

Message par savage » 17 Oct 2004, 17:13

Pour ce qui est de la capacité des rebelles à tenir, celui-ci la juge illimitée puisque les gens de la tribu de Gossanah continuent à les ravitailler avec régularité.

Une conclusion se dégage très vite de son exposé: il faut agir sans tarder si l’on veut préserver la vie des otages, car Alphonse Dianou ne tolérera guère plus longtemps qu’on le mène en bateau.
Le P.C. du général Vidal est désormais en liaison directe par fax avec la salle des opérations du ministère de la Défense à Paris. Le capitaine Legorjus, de son côté, est décidé à jouer la carte de l’Elysée, si bien que deux clans se sont formés, qui poursuivent des objectifs diamétralement opposés.

Le clan Elysée-Gendarmerie est partisan de temporiser, de rechercher à tout prix une solution négociée, tandis que le clan Matignon-Armée, convaincu que toutes les cartes de la démocratie ont été abattues, n’attend plus que le feu vert de la présidence pour passer à l’action.
L’ambiance à Saint-Joseph est celle des veillées d’armes.

Les renseignements qu’apporte Jean Bianconi font état d’une surexcitation grandissante d’Alphonse Dianou qui exige le retour du capitaine Legorjus et l’arrivée de l’équipe de télévision d’Antenne 2.
Courageusement, Bianconi va courir le risque de provoquer sa fureur en lui annonçant qu’il ne fallait plus compter sur le retour de Legorjus, retenu à Nouméa par décision de l’autorité militaire.

De plus, Alphonse Dianou se montre violemment contre la présence de Mgr Calvet, le nouvel émissaire que vient de proposer Jean Bianconi…
Bref, la situation est bloquée. Tout donne à penser qu’elle va dégénérer à très brève échéance.

La date de l’opération est bientôt fixée au 4 mai. Il a plus à verse durant toute la nuit et il continue à pleuvoir. L’autorisation a été demandée à Paris et, comme aucun contrordre n’est tombé sur le télécopieur dont dispose le général Vidal à Saint-Joseph, les éléments du groupe d’assaut ont commencé à se mettre en place.

Hélas, au moment où la colonne va s’ébranler, un message tombe comme un couperet: refus de la présidence, l’intervention doit être reportée à une date ultérieure. C’est la consternation parmi les hommes qui n’ont plus qu’à regagner Saint-Joseph.

Face à cette valse hésitation, le général Vidal décide de poser ses conditions. Le message qu’il expédie à Paris est très ferme: “Le risque d’un carnage dans la grotte, où la tension est à son comble, augmente d’heure en heure.

Si vous ne voulez pas prendre vos responsabilités, tant pis, vous aurez à répondre du massacre devant la nation”. Le premier ministre menaçant, quant à lui, de passer outre, l’Elysée consent finalement à annoncer… qu’il donnera son feu vert dans la soirée du 4 au 5 mai et que les forces d’assaut peuvent, d’ores et déjà, se préparer à passer à l’action.
A toutes fins utiles, une heure butoir a été fixée. Si aucun contrordre ne parvient avant cinq heures du matin, le 5 mai, rien ne pourra plus arrêter l’opération.

Les éléments de la force d’assaut se fondent aussitôt dans la nuit, et traverse maintenant la forêt vierge jusqu’à tomber sur la grotte.
Le point le plus délicat consiste à repérer celle-ci avec précision, ce qui ne peut se faire sans le concours de l’aviation. A cette fin, une double initiative a été prise.

La première a consisté à prévenir Alphonse Dianou que, le 5 au matin, il ne devrait pas s’étonner d’entendre des bruits d’hélicoptères au-dessus de la grotte, qu’il s’agirait de l’équipe de télévision chargée d’un premier tournage au-dessus du site…

La seconde a vu l’adoption d’un code au terme duquel le chef du commando - indicatif “Christophe”- émettrait un petit bruit métallique avec sa radio portative, à 5h45 précises, pour faire savoir qu’il était bien rendu sur ses bases d’assaut et que les hélicoptères pouvaient venir se positionner en vol stationnaire au-dessus de l’objectif.
De son côté, le capitaine Picon a été averti par Jean Bianconi que le passage des Pumas signifierait l’imminence de l’assaut et qu’il devrait regrouper les otages tout au fond de la grotte et les protéger… de son mieux.

A 6h15, le signal retentit et deux Pumas entament leur progression au ras du couvert végétal. Leur mission est de repérer la grotte, de larguer des fumigènes à la verticale de celle-ci pour guider les troupes d’assaut qui profiteront de cette diversion pour parcourir les derniers mètres qui les séparent de l’objectif.
Couverts par le vacarme des rotors, les hommes du groupe d’assaut s’élancent.

Mais la grotte n’est n’a pu être localisée d’en haut et les fumigènes font de ce fait défaut. Comble de malchance, l’escadron parachutiste de la gendarmerie, qui était chargé du balisage de l’itinéraire au cours de la nuit précédente, à l’exception des 300 derniers mètres, jugés trop dangereux, s’est trompé de cent mètres de latitude, si bien que les assaillants vont rater le cratère et donner l’éveil à ses défenseurs!
“Christophe”, le chef du commando, demande en conséquence au commandant Mauviot, qui pilote le Puma leader, de refaire un passage et de tout mettre en œuvre cette fois pour localiser la grotte.
Mais Alphonse Dianou ne croit déjà plus à l’arrivée des techniciens d’Antenne 2 et lorsque l’hélicoptère se positionne enfin à la bonne place, presqu’au ras des arbres, une balle tirée par l’un des ravisseurs vient traverser la carlingue et se loger dans la jambe du gendarme Lecren de l’E.P.I.G.N..

N’eût été cet obstacle… providentiel, le rotor qui se trouvait en plein sur la trajectoire du projectile aurait été atteint et l’appareil se serait écrasé au sol.

A partir de cet instant, tout va s’accélérer. L’objectif est enfin localisé et la première action consiste à neutraliser la mitrailleuse AA 52.
A cette fin, les deux sapeurs-parachutistes, prenant d’énormes risques en progressant à découvert, viennent positionner leur engin à 150 mètres de sa cible. Les servants de la mitrailleuse, trop occupés à arroser les assaillants qui surgissent de tous côtés, n’ont pas flairé le danger.
Par deux fois, l’interminable langue de feu atteint son but avec une précision diabolique. Depuis l’hélicoptère où ils suivent l’opération, “Victor” et “Chamois” vont apercevoir les deux traînées incandescentes à travers la voûte épaisse des arbres.

Privés d’oxygène, les deux mitrailleurs périssent instantanément par suffocation. Le plus dur est fait mais la résistance est encore acharnée de la part des tenants des autres postes de combat. Les hommes de Dianou vendent chèrement leur peau mais succombent les uns après les autres, fauchés par les tireurs d’élite.

Deux hommes du 11ème choc, l’adjudant Pedrazza et le soldat Veron, sont presque rendus à l’aplomb de la grotte. Ils ignorent que celle-ci comporte plusieurs orifices qui communiquent avec l’extérieur. C’est de là que vont partir les balles qui les faucheront à mort.

Plus chanceux, deux “mobiles” du G.I.G.N. ne seront que blessés au cours de l’assaut: le lieutenant Thimotée, qui sera pourtant atteint d’une balle en pleine tête, s’en tirera, et le gendarme Grivel.

C’est maintenant dans la grotte que se joue le sort de l’opération Victor. Dès les premiers échanges de coups de feu, les ravisseurs vont essayer de se retourner contre les otages, ainsi qu’ils en avaient fait la menace.
Un premier homme se présente avec une lampe torche et un famas à l’entrée de la cavité où sont détenus les captifs. Au moment où il épaule, une détonation retentit et une balle lui frôle la joue.

Battant aussitôt en retraite, il court conter sa mésaventure à Alphonse Dianou qui n’en croit pas ses oreilles: les otages seraient armés! Décidé à en avoir le cœur net, le chef des rebelles s’approche à son tour avec précaution.

Le capitaine Picon l’ajuste, fait feu et le manque! Dianou, cependant, a compris et part se réfugier au niveau intermédiaire de la grotte, d’où il harangue les otages en ces termes: “Sortez donc, bandes de lâches, c’est l’heure de parlementer. On va tous y passer. Montez dire à vos camarades de cesser le feu, on va s’arranger…”
Inutile de dire que la ruse ne prendra pas et que chacun campera sur ses positions.

Autour de la cuvette, le bruit des armes s’est tu. Tous les nids de résistance ont été neutralisés et ceux des défenseurs qui ont pu sauver leur peau se sont retranchés dans la partie inférieure de la cavité où ils ont retrouvé Alphonse Dianou qui n’a pas encore perdu tout espoir et qui les exhorte à retourner au combat.

Mais ses appels ne trouvent pas grand écho. Douze cadavres de Mélanésiens jonchent déjà les alentours du cratère et il n’y a plus beaucoup de volontaires pour le sacrifice suprême.
Quant aux civils de Gossanah venus faire “la coutume”, ils n’ont eu d’autres solution que de se mettre à l’abri près des… gendarmes, au dernier niveau de la grotte!

Un intermède qui va durer cinq heures vient de débuter. Heures terribles pour les otages sur qui plane encore la menace du pire.
De temps à autre, l’un des ravisseurs tente une incursion dans la grotte, bien vite découragé par le claquement sec des balles des deux petits pistolets. Des balles dont le nombre s’amenuise dramatiquement puisqu’il n’en reste déjà plus que quatre…

Au niveau supérieur, les hommes du commando se sont postés, le canon de leur fusil dirigé vers la cratère, prêts à faire feu au signal.
Le général Vidal n’a pas hésité à venir personnellement sur place, dans la cuvette, pour se rendre compte de la situation, avant de demander au capitaine Legorjus d’entrer en contact avec Dianou pour le convaincre de se rendre.

Mais l’homme a du ressort et menace de la descendre dès qu’il apparaîtra dans sa ligne de mire.
Dans de telles conditions, il n’y a pas d’autre solution que d’engager la seconde phase de l’assaut, celle qui doit aboutir à l’investissement de la grotte et à la libération des otages.

Les stocks de grenades - offensives, lacrymogènes, fulgurantes - ont été reconstitués dans l’intervalle et le second assaut est déclenché sur le coup de 11h30.
La résistance, cette fois-ci, ne va pas peser lourd. Un déluge de gaz et de lueurs aveuglantes s’abat sur la grotte, qui fait s’échapper la plupart des ravisseurs qui sont capturés ou abattus quand ils apparaissent trop menaçants.

Tout au fond de celle-ci, l’air est devenu quasiment irrespirable et, avisant une cheminée, le capitaine Picon prend le risque d’emprunter cette voie pour déboucher à l’air libre.
Soulagement pour lui quand il se trouve nez-à-nez avec des visages amis.
A sa suite, tous les autres otages échappent à leur prison en se hissant péniblement par la même voie, avant de tomber en sanglotant dans les bras de ceux qui viennent de les arracher à l’enfer.

Les enseignements de ce drame majeur ont été multiples.
Sur le plan opérationnel, le sauvetage des otages détenus dans la grotte de Gossanah, sans qu’aucun d’entre eux ait péri au cours de l’engagement, restera une réussite exemplaire. Sur le plan politique, le bilan fut moins positif.

Loin de bénéficier à Jacques Chirac, comme l’escomptaient Bernard Pons et bien d’autres, ce dénouement sanglant allait tout au contraire provoquer un malaise parmi l’opinion publique métropolitaine, majoritairement convaincue que, si un tel enjeu électoral n’avait pas existé, des négociations se seraient finalement engagées, qui auraient abouti au même résultat, sans effusion de sang.

Quoi qu’il en soit, les socialistes revenus au pouvoir tinrent à manifester leur désaveu de la méthode utilisée en pénalisant plus ou moins les acteurs du drame.

Mutations revêtant la forme de sanctions et mises à la retraite anticipée furent le lot de presque tous les participants à l’opération de la délivrance, ce globalement et publiquement accusés par le nouveau ministre des Armées, Jean-Pierre Chevènement, de s’être faits les complices “d’actions contraires à l’honneur militaire”.
Il s’agissait là d’une allusion très claire aux circonstances suspectes de la mort d’Alphonse Dianou et de Venceslas Lavelloi.

La disproportion des pertes dans l’un et l’autre des camps fut l’un des autres reproches adressés au commandement.
Le général Vidal pressentait d’ailleurs qu’on le recherchait sur ce point, lui qui a pris les devants en écrivant à ses supérieurs: “Le fait que tous les ravisseurs défendant la cuvette aient été tués, sans qu’il y ait eu parmi eux de blessés ni d'appréhendés, peut surprendre un civil mais un militaire ayant eu l’occasion de participer à un assaut ne s’en étonnera pas.

En effet, dans cette phase de combat, la seule façon de progresser et de limiter les pertes amies est de développer devant soi une très forte puissance de feu.

Ceci est particulièrement nécessaire dans un terrain broussailleux et difficile comme l’était celui entourant la grotte de Gossanah. Les forces de l’ordre ne pouvaient progresse qu’après avoir réduit au silence chaque nid de résistance.
Ceci explique que certains cadavres présentent plusieurs impacts.

En fait, dans cette première phase, seuls les personnels qui se seraient rendus en jetant leurs armes et en levant les bras auraient été sûrs d’avoir la vie sauve.
Avant l’opération, j’avais d’ailleurs donné l’ordre très strict de ne pas tirer sur les blessés ou les personnels qui se rendraient. Aucun de nos hommes ne l’a fait.

Quant au déséquilibre des pertes, je pense qu’il peur essentiellement s’expliquer par la différence de qualité entre les défenseurs et les assaillants.

Parmi les premiers, vraisemblablement, tous n’avaient pas une parfaite formation militaire alors que le commando des forces de l’ordre était constitué de soldats très aguerris.
C’est d’ailleurs au voisinage de la grotte, là où les chefs des ravisseurs s’étaient retranchés (les frères Dianou et Venceslas Lavelloi), que les pertes des forces de l’ordre ont été les plus lourdes.”

Reste le plan affectif et humain, de très loin le plus douloureux.
Outre le fait que ce drame a contribué à creuser un peu plus le fossé entre les communautés mélanésiennes et européenne, le ressentiments qui habite le cœur de tant de foyers éplorés n’est pas près de s’éteindre.
La flamme du souvenir, pieusement entretenue par les familles et les amis de tous ceux qui ont dit adieu à la vie dans cette île paradisiaque, que l’on croyait vouée à la quiétude et au bonheur éternel, continuera à brûler longtemps, à Villeneuve d’Ascq comme à Ouvéa.
savage
 
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Message par supermot » 17 Oct 2004, 21:06

Lors de l'assaut, tu dis que les otages étaient armés, mais pas comment ils l'ont été.
De mémoire, et si je me base à un certain livre fait par un membre du gign, c'est le procureur qui, lors d'une de ces nombreuses sorties pour négocier, qui la ramener.
A noter qu'il y a eu un coup de chance, car c'est le seul moment où il n'a pas été fouillé.
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Message par savage » 18 Oct 2004, 17:20

effectivement:
p.126 dans "les armes des services spéciaux" par Dominique Verner:

"apres une journee de palabres tendus, Bianconi et Legorjus obtenaient d'etre libéré quelques heures, sous le pretexte de negocier avec Paris. Ils pouvaient ainsi se concerter avec le general Vidal. Profitant de cette opportunité, le substitut Bianconi parvenait meme, avec une rare audace, à introduire secretement dans la grote deux revolvers smith & wesson 60 (.38 special) qui joueront un role capital pour proteger les otages le jour de l'action"

(...)

"Pendant ce temps, au fond de la grotte, deux membres du GIGN, le capitaine Picon et le margis-chef Dubois, amés chacun d'un des revolvers smith & wesson 60, tenaient les terroristes à distances, apres avoir tiré deux coups de semonce, et parvenaient ainsi à proteger leurs camarades de detention pendant plus de quatre heures, jusqu'à l'assaut final et la libération"
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Message par fizzzz » 19 Oct 2004, 07:00

Exact pour le proc', il avait collé ses flingues dans le creux lombaire.

Passionnant et trés documenté ton double-post Savage.
Au fait as-tu tout tapé toi meme?
Si c'est le cas:mes respects!
fizzzz
 
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Message par savage » 19 Oct 2004, 08:23

non heureusement!

j'ai juste fais plusieurs copier/coller à partir du site cité. par contre j'ai tappé la precision sur les armes amenés par le procureur (article du livre de D. Verner)
savage
 
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Message par fizzzz » 21 Oct 2004, 20:12

Bien joué tout de meme!
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Message par MARGI » 08 Août 2005, 16:24

Je n'ai rien de spécial a apporter sur le sujet sauf que je voudrais rendre hommage aux deux soldats du 11éme CHOC abattu par ces criminels ainsi qu'a tout les soldats ayant pris par à l'assaut et puis bien sur aux gendarmes lachement assassiné à la brigade de Fayaoué. Déjà 17 ans mais il ne faut pas oublier. Je me souviens du bureau du lieutenant colonel commadant le 11RPC/CEGS ou se trouvait la photo des deux soldats tombés en Nlle Calédonie, quand je les voyais cela me faisait quelquechose.
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Message par Nostradamus » 11 Sep 2005, 12:48

EDIT by Savage:

la source a deja été cité au debut de la 1ere partie de cet article.
je trouve que pour un nouvel inscrit sur le site, tu es bien prompt à t'incruster partout et à critiquer
Nostradamus
 

Message par SEC/DEF » 11 Sep 2005, 21:13

sauf erreur de ma part le COMMANDO HUBERT n'est pas cité alors qu'il a pris part à cet assaut
d'ailleurs le pacha d'HUBERT a été blessé lors de celui-ci.
Superbe travail quand même
Ne sont vraiment ceux qui sont oubliés...
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Message par l'emmerdeur » 09 Nov 2005, 20:22

n'oublions pas les jeunes marsoins qui étaient là aussi.merci pour eus PDT_Armataz_02_13
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Message par fizzzz » 10 Nov 2005, 09:00

Quels marsouins?
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Message par SEC/DEF » 10 Nov 2005, 12:07

je crois que des Marsouins ont quadrillé la zone à lépoque...a confirmer
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Message par l'emmerdeur » 11 Nov 2005, 12:26

Je confirme,les marsoins étaient bien là et j'en connait quelque un.Faut dire que l'on ne les à pas montrés comme les autres c'est tout.Ils ont maintenue le périmetre fermés entre autre.
PDT_Armataz_02_13 TDM toujours là!
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Message par SEC/DEF » 21 Nov 2005, 21:51

eh oui tout à fait. le GIGN a été sur-médiatisé à cette époque(ils ont fait du bon taf je nai pas dit ça!)
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Message par fizzzz » 02 Déc 2005, 04:21

Ca nous dit toujours pas de quels Marsouins il s'agissait!
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Message par l'emmerdeur » 04 Déc 2005, 09:26

AHHHH fizzzzzzzzzz,tu veut des noms j'en ai pour toi.Ils étaient de 'nendail'(voir pour l'hortographe),du RIMAP et je crois du 7BCS;j'ai plus les régiments en tête mais si tu as des doutes sur ce que j'ai écris renseigne toi bien aupres de tes camarades qui étaient là bas et eus te confirmerons mes dires et si c'est pas le cas je te donnerai des noms de marsoins qui y étaient.
PDT_Armataz_02_13 partout dans le monde les marsoins sont là!!!!!!
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OPS ...précision: Nandai

Message par FARCHA » 07 Déc 2005, 22:41

l'emmerdeur a écrit :AHHHH fizzzzzzzzzz,tu veut des noms j'en ai pour toi.Ils étaient de 'nendail'(voir pour l'hortographe),du RIMAP et je crois du 7BCS;j'ai plus les régiments en tête mais si tu as des doutes sur ce que j'ai écris renseigne toi bien aupres de tes camarades qui étaient là bas et eus te confirmerons mes dires et si c'est pas le cas je te donnerai des noms de marsoins qui y étaient.
PDT_Armataz_02_13 partout dans le monde les marsoins sont là!!!!!!


Salut le " 8" !
Nandai, en effet , était à ma vieille époque de C/I du Bataillon d'Infanterie de Marine du Pacifique ( BIMAP ) ... devenu Régiment par la suite .Le BCS 7 ( basé à Nouméa ...est à ce jour dissout )
Par contre, Le Camp de Plum ... existe toujours et le para colo que je fus ...s' y retrouva 8 mois ... avec la 2ème Cie du ...1er RCP! un comble ! rires !
Nous étions en relève du " 6" puis à nouveau le "6" a repris notre suite .
Les séjours semi M.O , semi souveraineté ... sont passés par la suite à 4 mois !
Cordialement . PDT_Armataz_02_05
Et au nom de Dieu !
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Message par l'emmerdeur » 09 Déc 2005, 16:22

Salut a toi marsoin,merci du coup de main frangin!!!
PDT_Armataz_02_13 !!
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Message par Whosdarewine » 12 Jan 2006, 13:29

Hommage à Hubert effectivement, bien présent lors de l'opération Victor. Dans le cadre du boulot (rien à voir avec l'armée), j'ai bossé avec un ex-tireur d'élite d'Hubert qui était présent lors de l'assaut. Il a quitté Hubert suite à cette opération, en raison de la vague de disgrâce qui est bien mentionnée dans le récit. Il ne s'agit pas d'un cas isolé.
Par ailleurs, le bilan "disproportionné" s'explique par la nette supériorité des assaillants (la crème des FS françaises) et par l'étrange présence du 11ème choc. Cette unité a vraisemblablement appliqué des ordres venant "d'en haut" (de très haut même...) consistant en la suppression définitive d'élément politiquement gênants.
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Message par SEC/DEF » 12 Jan 2006, 17:58

oui on ne parle pas assez de HUBERT lors de cette opération...
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