les échecs

[XavierV]

Bonjour !
AVANT TOUTE CHOSE mes plus sincères condoléances pour les familles, les camarades des tombés...
Pour les morts, chaque dimanche j'ai une prière pour eux à la messe, avec mes intentions personnelles, et demande à Dieu, avec l'intercession de Marie, de soutenir celles et ceux qui restent...
Ma demande est la suivante : les médias parlent, d'une façon qui me fait penser à la propagande de Goebbels, uniquement des réussites des différents groupes d'élite, en service intérieur.
Je ne parle donc pas des participations aux opération militaires à l'étranger.
Mais ne serait-ce que parce qu'un bilan par nature ne peut être entièrement positif, il doit y avoir sinon des échecs, au moins des hiatus.
En effet, j'ai plusieurs parents qui, avant la guerre espagnole, dans la période trouble où l'on savait que si la République espagnole basculait du côté soviétique, l'Espagne deviendrait un vaste goulag au soleil, ont été membres, à divers niveaux, de la Guardia Civil, avec, comme si ce qu'ils vivaient n'était pas suffisant, les drames d'allégeance à la Monarchie des Bourbons ou à la République, LES Républiques, car le Pays Basque et la Catalogne sont devenus indépendants lors de ces temps de malheur, de sang, de larmes.
Le basculement à brève échéance de la République du côté communiste, les interventions de Staline ont d'ailleurs suscité celles de Mussolini, puis Hitler, était d'ailleurs le principal motif de Franco pour entrer en scène, avec la résultats que l'on sait.
Ces gardes ont eu la modestie, pour ne pas dire le courage, cela remonte à 71 ans... de reconnaître que malgré les préparations physiques et mentales, notamment dans le cas pénibles des interrogatoires de la part des philo-soviétiques, une fois la guerre commencée, ils pouvaient être dépassés, quand ce n'est pas carrément tués ou fait prisonniers.
Les républicains, beaucoup plus que les nationalistes, leur ont fait subir les pires horreurs car pour le républicain en général, même s'il y avait des gardes de leur bord, (ceux-ci n'étaient que tolérés, voire pestiférés étant donné que la Garde Civile a toujours été perçue comme le symbole de la répression envoyé par Madrid).les gardes étaient par essence des brutes pour lesquelles l'uniforme n'était que la possibilité légale de libérer leurs bas instincts
De ce fait, je ne puis croire que toutes les opérations des unités d'élite soient couronnées de succès et je voudrais bien que l'on m'en parle...
Laissons de côté l'orgueil car avoir l'honnêteté d'aborder ce sujet est, selon moi, une forme de respect pour NOS morts.

Xavier