Tiens je me suis penché sur ce sujet il y a peu... alors je déterre ce fil de discussion
Il y a une liste des effectifs par agence américaine dans le livre
Intel Wars de Matthew M. Aid. Ses chiffres ne sont cependant pas tous sourcés (notamment celui du NCS), et ceux qui le sont datent de 2009.
Office of the Director of National Intelligence (ODNI) : 2 900
Central Intelligence Agency (CIA) : 25 000 (contre 16 000 avant le 11-septembre)
Defense Intelligence Agency (DIA) 16 500
Federal Bureau of Investigation (FBI) : 34 000 (malheureusement il ne donne pas les chiffres de la National Security Branch du FBI)
National Geospatial-Intelligence Agency (NGA) 16 000
National Reconnaissance Office (NRO) 4 500
National Security Agency (NSA) 35 000
DOE / Office of Intelligence and Counterintelligence 300
Département de la Sécurité intérieure (DHS) 700 (Y compris les bureaux de renseignement des agences dépendant du DHS)
DEA / Office of National Security Intelligence (DEA/NN) 250
DOS / Bureau of Intelligence and Research (INR) 330
DOT / Office of Intelligence and Analysis 200
US Army Intelligence 54 000 (actuellement 30 000, forte diminution suite au retrait d'Irak)
US Air Force Intelligence 32 000
US Navy Intelligence 11 000
US Marine Corps Intelligence 3 000
US Coast Guard Intelligence 300
Total ~200 000
Autres chiffres donnés :
- National Clandestine Service (NCS) (qui fait partie de la CIA) : 5 000
- US Cryptologic System : 60 000 (comprend NSA + le personnel chargé du SIGINT dans les armées, à la CIA, au NRO...)
A noter qu'un document officiel dit que le Central Security Service (CSS) compte "plus de 15 000 personnels" (l'imprécision est peut-être volontaire) en 2012.
Sinon, l'US Cyber Command (CYBERCOM) compterait 900 personnels mais devrait passer à 5 000 dans les prochaines années, selon des articles de journaux.
Gafauvel a écrit :--- Même chose en ce qui concerne les services britanniques et notamment le GCHQ (entre 3.500 et... 14.500 hommes) et le SIS (MI6) (entre 2.000 et 3.500)
Le GCHQ dit avoir 5 500 personnels sur son site web
http://www.gchq.gov.uk/AboutUs/Pages/GCHQ---a-Look-Inside.aspxJ'avais essayé de trouver des infos sur les autres services de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM), c'est le flou total.
Le nombre de 54 000 à la FAPSI russe, souvent cité, est a priori un nombre paru dans des documents parlementaires en 1995/1996... ca néglige peut-être du personnel de renseignement électronique dans d'autres services (GRU, SVR, voire même FSB ou FSO), et de toute manière ca a été sérieusement réorganisé depuis (FAPSI dissoute en 2003).
Le 3e département de l'État-Major général de l'armée populaire de libération (APL3) aurait 130 000 militaires... selon un livre chinois de 2009 sans indication de source.
En 2010, selon le directeur technique de la DGSE, 1100 personnels de la DGSE bossaient dans le ROEM, et 700 à la DRM. Il a également donné des chiffres pour d'autres services mais quelle fiabilité ?
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2010/10/02/frenchelon-la-dgse-est-en-1ere-division/Pas de chiffres officiels pour le CSTC canadien ni le DSD australien... Le GCSB néo-zélandais aurait 330 personnels
http://gcsb.govt.nz/about-us/organisation.html...tout ça ne doit pas faire oublier que les chiffres des services ROEM anglo-saxons ne comprennent pas une participation de leurs militaires (par exemple le GCSB bosse avec des unités de l'armée et de la marine néo-zélandais)
Gafauvel a écrit :--- En outre, pourquoi les effectifs annoncés n'englobent-ils a priori pas ceux de la Division action, forte de 800 à 1.000 hommes ?
Sans doute que pour raisons administratives. J'ai cru comprendre que les militaires affectés aux unités du service Action ne sont pas comptés comme affectés à la DGSE. Ces unités de l'armée sont mises "pour emploi" à la disposition de la DGSE, mais leur personnel est compté comme affecté à des unités de l'armée.
J'ai zéro chiffre pour le SA. 800 - 1000, pourquoi pas pour CPIS/CPES/CPEOM, mais ca oublie très probablement les aviateurs du Groupe aérien mixte 56 "Vaucluse" et les marins du bâtiment de soutien à la plongée. Et ce n'est peut-être pas exhaustif, le SA avait ainsi des réservistes à ses débuts.