Interview de Jean-Yves Le Drian ministre de la Défense

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Interview de Jean-Yves Le Drian ministre de la Défense

Message par Charlie Bravo » 08 Juil 2012, 19:14

A la veille du 14 juillet et de la prise de décisions importantes notamment sur l’Afghanistan, le ministre de la Défense a donné aujourd’hui une interview au Parisien pour faire le point sur différents sujets intéressants au premier plan les militaires.

Le ministre de la Défense s’est rendu cette semaine à l’île longue, montant à cette occasion à bord du SNLE Le Triomphant. Le président de la République François Hollande a, quant à lui, été héliporté à bord du SNLE Le Terrible. Il a ainsi « voulu montrer que la dissuasion, c’était lui. Qu’elle était incontournable et constituait un instrument majeur de notre souveraineté », a souligné Jean-Yves Le Drian.

Sur l’Afghanistan, sujet de préoccupation majeur des armées dans le cadre du retrait qui s’y prépare, le ministre a précisé que les trois derniers avions de combat, des Mirage 2000-D, quittent le pays cette semaine. Et d’ajouter qu’à partir du « 1er août 650 de nos 3 400 hommes actuellement présents auront quitté l’Afghanistan. Le calendrier de retrait se poursuivra et, à la fin de l’année, il n’y aura plus d’unités combattantes, conformément aux engagements du président de la République ». Cette terminologie d’unités non-combattantes a fait grincé des dents plus d’un militaire y voyant une discrimination injuste. Le ministre précise aussitôt qu’en « Afghanistan, tout le monde est combattant, mais c’est pour mieux faire comprendre qu’il y a des unités qui sont engagées dans le combat et d’autres plus dans le soutien et la formation ». Par ailleurs, Jean-Yves Le Drian est revenu sur les différentes voies de retrait d’Afghanistan : par le nord par voie ferré, par le sud par la route en traversant le Pakistan ou encore par voie aérienne jusqu’à Abu Dhabi avant de transport le fret par voie maritime jusqu’à Toulon. Le ministre a assuré que tout cela était encore en cours de planification.

Au sujet de la situation précaire au Sahel, la France serait engagée au premier plan dans le cadre d’un recours à la force militaire au Mali. Le ministre a souligné que la région pouvait devenir « demain comme un sanctuaire du terrorisme, un nouvel Afghanistan miné par l’islamisme au cœur de l’Afrique ». Il ne faut pas oublier que six otages français sont toujours retenus dans le désert saharien par AQMI et qu’une intervention militaire mettrait très vite leur vie en péril. A cet effet, des militaires français sont prépositionnés dans la région avec des moyens héliportés et aéroportés.


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Charlie Bravo
 
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