Météo France: le preneur d'otage grièvement blessé lors de l

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Météo France: le preneur d'otage grièvement blessé lors de l

Message par jackfirefighter63 » 07 Juin 2012, 23:07

TOULOUSE (AP) — Un homme armé d'un fusil de chasse a retenu en otage un gardien du siège de Météo France durant cinq heures, jeudi matin à Toulouse, avant d'être grièvement blessé et interpellé après l'assaut du GIPN. Le forcené, apparemment très perturbé, se situait sur un terrain "irrationnel", selon le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet.

Lors d'une conférence de presse jeudi après-midi, le procureur de la République a confirmé que l'agent de sécurité pris en otage, âgé de 56 ans et qui travaillait sur le site de Météo France depuis trois ans, avait été "récupéré sain et sauf" à l'issue de l'assaut du GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale). Il a également confirmé qu'aucun policier n'avait été blessé durant l'intervention.

Quant au preneur d'otage, dont le pronostic vital est engagé, il se trouvait dans l'après-midi sur une table d'opération au centre hospitalier de Purpan, a précisé Michel Valet. L'homme présente deux blessures, une première "très grave" à l'abdomen provenant d'un tir des policiers du GIPN et une seconde, "superficielle", au cou qui, selon M. Valet, "pourrait provenir d'une arme blanche avec lequel il se serait lui-même blessé".

Cet homme de 52 ans, arrivé à bord d'une Peugeot Partner et armé d'un fusil de chasse de calibre 16 à canon juxtaposé, avait surgi vers 5h du matin au poste de garde du siège social de Météo France et pris en otage un agent de sécurité alors que son collègue était parti effectuer une ronde mobile à l'intérieur du site. Les services de police ont été alertés vers 6h45.

C'est à son retour au poste de garde que l'agent de sécurité a constaté l'absence de son collègue et a décidé avec un autre agent constituant l'équipe de jour arrivé sur les lieux, d'appeler l'agent séquestré sur son portable.

"Dans un premier temps, cela n'a pas répondu et dans un deuxième temps, il a essayé de répondre et le preneur d'otage s'est emparé du téléphone, a dit quelques mots qui ont permis de réaliser qu'on était en présence d'une action criminelle et d'une prise d'otage. C'est là que la police a été alertée et s'est rendue sur les lieux", a détaillé Michel Valet.

Des échanges téléphoniques avec le portable de l'agent séquestré ont permis d'engager un dialogue un peu avant 9h du matin mais qui s'est révélé "extrêmement difficile", a ajouté le magistrat. "On avait affaire à quelqu'un qui n'était pas sur un terrain rationnel mais complètement irrationnel. Quand on essayait de comprendre les raisons de son acte, il nous répondait qu'on savait ce qui le poussait à agir. Or, à l'heure qu'il est, nous sommes incapables les uns et les autres de dire quelles raisons l'ont animé", a souligné Michel Valet en ajoutant que le forcené avait fait état d'"une mafia roumaine qui dirigeait le pays".

L'homme, célibataire et sans enfant, qui réside au Portet-d'Aspet, dans le sud de la Haute-Garonne, possède une petite maison à Toulouse dans laquelle il aurait des locataires. Il y a quelques jours, il semblerait qu'il ait déposé plainte pour des dégradations voire une tentative de cambriolage dans cette maison en mettant en cause des Roumains, avant de retirer sa plainte.

"La seule constante dans les propos qu'il a tenus est qu'il voulait à tout prix des cigarettes. C'est par ce biais-là qu'on a essayé de le convaincre d'accueillir des membres des forces de l'ordre pour lui apporter des cigarettes et dialoguer de façon plus physique et plus personnelle".

Mais vers 11h15, lorsque les policiers du GIPN se sont déplacés vers le bâtiment où le preneur d'otage s'était retranché et qui abrite notamment le centre national de prévisions, l'homme a tiré un premier coup de feu d'intimidation avec un fusil de chasse. Au total, au moins sept coups de feu ont été tirés par le forcené et quatre par les policiers du GIPN dont deux avec des balles en caoutchouc provenant de "gomme-cogne", a précisé Michel Valet.

"Le déroulement des événements permet de penser que, dans leur intervention, les policiers ont agi de façon progressive et adaptée et que les deux tirs avec des projectiles réels sur les quatre tirs correspondaient à une situation qui pouvait les justifier", a affirmé le chef du parquet de Toulouse en précisant qu'il avait fait saisir deux casques et un bouclier portant des impacts de tirs par le preneur d'otage.

Décrivant les "phases de grande excitation" de celui-ci, Michel Valet a déclaré qu'il s'était montré "très menaçant" en disant "à plusieurs reprises aux policiers qu'il voulait les tuer".

Actuellement sans emploi, le preneur d'otage a effectué plusieurs missions intérimaires en tant que cariste. Il n'a pas d'antécédent judiciaire mais était connu de la justice pour de "petites affaires, type violences, violation de domicile et atteinte à la vie privée". "A l'heure qu'il est, nous ne sommes pas en mesure d'établir le lien entre le mis en cause et Météo France", a-t-il ajouté.

Au total, quatorze hommes du GIPN, arrivés par hélicoptère de Bordeaux et une cinquantaine de policiers de la sûreté départementale et du SRPJ de Toulouse ont été mobilisés pour cette intervention. AP


source: http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... -gipn.html

Encore une fois on ne peut que saluer le professionnalisme de ces hommes malgré ce qu'on a pu dire sur eux ces derniers temps... PDT_Armataz_02_27
jackfirefighter63
 
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